Je suis désolé mais la réponse personnalisée ne sera pas, j’ai tenté de le faire mais avec dix pages Word de commentaires à décortiquer,… Impossible à faire sans tuer définitivement le topic (chacun répondant pour la partie consacrée, ça aurait perdu de sa cohérence au final).
Je vais donc essayer de faire un seul bloc cohérent et vous trouverez sans doute l’une ou l’autre réponse à vos réactions dedans.
J’ai l’impression qu’on lit ce que j’écris de manière verticale, éludant les phrases qui se veulent importante, pour privilégier l’isolement de morceaux de ci de là, sur lesquelles il est bien plus facile de réagir et de s’énerver.
Je n’ai que 24ans, c’est un fait, comme en témoigne le nombre en dessous de mon image, est ce que cela me rend immédiatement mes propos obsolètes ? Si tel est le cas, dois-je attendre de devenir super centenaire et peut être que l’on boira mes paroles comme si elles émanaient tout droit de sainte écriture ? J’ai un doute, en attendant, j’ai quand même décidé de l’ouvrir parce qu’Internet se veut un espace de libre échange (même si le FBI et les majors en pensent le contraire au passage).
Effectivement, je n’ai jamais subis de thérapie, et je n’en ai jamais eu le besoin, est ce que cela ne m’autorise pas à avoir un avis ? Je n’ai jamais porté un enfant, ça ne m’empêche pas d’avoir un avis sur l’avortement, je n’ai jamais consommé de drogue, ça ne m’empêche pas d’être contre… S’il fallait expérimenter chaque chose pour pouvoir en débattre ouvertement, je pense que le Pape aurait des soucis à se faire concernant l’homosexualité !
Je n’ai jamais expérimenté, ni la dépression, même si ça ne m’empêche pas d’avoir un certain vague à l’âme de temps à autre, est ce que c’est pour autant que je n’ai jamais eu des difficultés dans la vie ?
Non, je ne crois pas, est ce que c’est parce que je suis une sorte de gourou ou en passe de découvrir le secret de la vie éternelle ? Je ne pense pas, par contre, j’ai une philosophie de vie qui me permet de passer au-dessus des épreuves qu’impose la vie, ça se résume à peu de chose près à comme le disait Black Renegat du groupe de rap Sniper (attention je sors les grands philosophes) dans la chanson « on s’en sort pas trop mal » : «…Quand j'ai un coup de blues j'ai une technique radicale, J'me dis que jsuis vivant et que c'est bien ça le prinicipal,…».
Parce que j’ai la prétention et l’audace de penser que savoir passer au-dessus des choses doit faire partie de ses qualités qu’une personne doit atteindre pour survivre et ne pas se faire bouffer par la société actuelle.
Je regarde la génération d’aujourd’hui puis je me tourne vers le passé et je me demande « Bordel, mais qu’est-ce qu’on devient ? » Je suis d’origine grecque et italienne, les deux branches de ma famille ont subies la guerre, la perte de leurs terres, la perte de leur proche, la faim, la soif, mes grands-parents ont travaillés dans les mines, mon grand-père paternelle a subi deux infarctus, et quand je vais le voir, il a toujours le sourire aux lèvres, il me dit qu’il est heureux de voir que même si il a eu dur, ses enfants s’en sortent.
Bon sang, qu’est ce qui aujourd’hui est si difficile à surpasser dans la vie par rapport aux horreurs du XXème siècle et de ceux qui ont précédé ? Nous avons tout à portée de mains, toutes les facilitées au monde, et on se plaint de ne pas savoir tendre le bras pour les attraper. Croyez-moi, nos ainés étaient faits dans un autre bois, que les gens d’aujourd’hui.
Ça c’est mon avis concernant la psychologie/philosophie, il est bien évident, et je l’ai déjà dit, que les cas les plus graves nécessitent sans doute l’aide de professionnel avec cocktail médicamenteux associés, mais combien sont-ils réellement ? Que représentent-ils sur la quantité totale des patients ? Allez-vous me faire croire que les 3 millions de Français diagnostiquées comme souffrant de dépression (cf : wikipédia, non je n’ai rien lu de l’article, je ne l’ai consulté que pour les statistiques)
sont passées par des horreurs si difficiles ? Mais merde !
Qu’est-ce qu’il y a de si difficile dans la vie que je ne vois pas ? J’ai 24ans et j’ai l’impression d’assez bien m’en sortir. Je peux parfaitement comprendre que certaines personnes sont plus faibles que d’autres, mais est-ce vraiment moi qui doit me mettre à leur place, où plutôt eux qui devrait s’imaginer un instant à la place de ceux qui ont de « VRAI » problèmes, vous savez du genre « Ohé, j’ai un cancer incurable, je vais mourir dans deux mois » ou « des troupes rebelles ont violées ma mère et ma sœur pendant que mon père regardait avant de les abattre et de me prendre comme enfant soldat ».
C’est précisément ce que j’entends par « coup de pied au cul », un bon électrochoc psychologique pour se sortir la tête de l’eau « se dire qu’il y a bien pire ailleurs ».
Ce que je reproche à la profession de psychologue, bah, tout a déjà été dit, j’admets avoir du mal à savoir pourquoi vous avez besoin d’être dans un cabinet face à une personne en blouse blanche pour voir claire dans votre vie, l’une d’entre vous l’a dis « il est un miroir » moi j’en ai 3 de miroirs chez moi. « Il n’a parlé que cinq minutes en tout ».
Je ne comprends pas, en quoi parler une heure avec un type que vous ne connaissez pas qui vous parle l’équivalent de cinq minutes vous fait vous sentir mieux, et que d’exposer vos problèmes à vos amis et proches, vous fasses vous sentir plus misérables ? (ça n’a pas été dit, mais pour l’avoir déjà entendu de la bouche d’autres personnes, je le ressors ici)
Leurs paroles sont-elles dénuées de sens parce qu’ils ne portent pas une blouse blanche ? Qu’ils n’ont pas fait cinq ans d’étude et n’ont pas un diplôme au mur de leur bureau ? Je ne comprends pas et c’est surtout ça qui doit me déranger ici, ma logique est mise en échec…
(A titre d’exemple, je vous aie tous et toutes trouvées de très bon conseil par rapport au cas de la fille et de son régime pomme/thé, pourtant, je suis persuadé que j’ai retenu plus de vos propos qu’elle ne l’a fait, et qu’il faudra absolument l’intervention d’un spécialiste, qui lui conseillera la même chose que vous, pour lui faire entendre raison)
Concernant l’argent, il y a une différence entre le travail de monsieur tout le monde (moi) et d’un psychologue, oui j’ai bien un salaire en fin de mois, mais je n’ai aucun intérêt financier à prolonger les problèmes d’autrui, ça me dérange fondamentalement, parce que si ce que vous recherchez toutes en allant chez un psy, c’est d’avoir une personne neutre que vous ne connaissez pas, et qui vous écoute pendant une heure, j’ai la conviction que cela devrait être gratuit ou presque… (Savez-vous combien bien gagne un psy aux états unis ?).
Ah et autre chose, quand on parle d’orgueil, on en a tous, moi sans doute plus qu’un autre, mais pas pour tous les sujets, ici, j’ai clairement du mal à concevoir qu’une personne qui ne me connait pas, serait plus à même que moi à résoudre des problèmes qui me concerne, je ne le cache pas.
Concernant les groupes d’intervention, il faut vous mettre d’accord, est-ce animé par des gourous où par des psychologues ? J’ai l’extrême conviction que le deuxième est plus probable, aussi je vais répondre par là. En quoi aurais-je un problème avec un psychologue à partir du moment où le reste des conditions est respectée que j’ai établie, il y a de ça plusieurs pages, le restent. Il s’agit d’un groupe, les vécus y sont différents, il y a un système de parrainage, bref. Effectivement ce système ne peut sans doute pas convenir à tout le monde, il y a des timides maladifs ou des gens qui préfèrent parler de leur problème à un type qui n’a jamais rien vécu, plutôt qu’à une série de personnes qui sont passées par là, « de peur d’être jugé » je le conçois bien. Mais je pense que le système n’est pas assez développé de par nos contrées que pour permettre d’être une alternative viable à la consultation chez le psychologue.
Je refuse d’admettre que la seule solution pour résoudre les problèmes d’une personne qui est détresse mentale, est de lui dire « va consulter un psy, prends des médocs ».
Globalement, soit t’as de l’argent, soit tu vas te faire foutre avec tes problèmes.
Pour les médicaments, je crois qu’on en a fait le tour également. J’admets et je vous le concède totalement, m’être trompé sur les effets réels du médicament en lui-même. Je l’imaginais disons, plus agressif et je vous remercie de m’avoir éclairé là-dessus, je me coucherais moins bête (je ne suis pas ironique).
Je vous donne quand même mon avis réactualisé, puis ce que je reste contre le principe de la prise de ce genre de médicament.
« No guts, no glory », bon d’accord, c’était un peu exagéré, aussi je vais édulcorer un peu ma phrase.
Je pense qu’il est dommage de supprimer les idées noires. Tout le monde en a, forcément, on a tous « des hauts et des bas », « des jours avec des jours sans », mais ce sont, les bas qui font qu’il y a des hauts et inversement. Si l’on supprime le soleil, on ne peut apprécier la fraicheur de l’ombre et si l’on supprime l’ombre, on ne peut apprécier la chaleur du soleil. (Il faut bien évidemment prendre ça au sens imagé).
Tel est un peu ma vision des choses, BIEN EVIDEMEMENT, mon explication ne s’applique pas aux personnes à tendance suicidaire, bi polaire et autres. Mais bien à tous ceux qui vont chez leur généraliste et disent « bouuuh, j’sais pas ce que j’ai en ce moment, je broie du noir » et qui se voient prescrire des anti-dépresseurs comme on prescrit un spray nasal.
Aussi j’espère avoir éclairé tout un chacun sur mon avis et ne plus me voir qualifié à demi-mots de nazi.
Au final, je préfère les psychologues aux voyants si ça peut vous rassurer (où vous faire me détester encore plus) ;-)
Sur ce, une petite série de photo
Passez une bonne journée !
Ps : Si vous souhaitez réagir, faites le si possible sur l’ensemble du texte et essayez de comprendre l’idée globale dans son ensemble et pas en le découpant comme un jambon à la trancheuse, chaque phrase, je n’aurais pas la force nécessaire pour débattre mot à mot.
@ Iwena, on me prend pour un con depuis le début du débat, ça ne m’empêche pas d’avoir pris le temps d’élaborer plus de trois pages Word de réponse...