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Votre avis sur ces photos

S
89 ans 4951
Drayke a écrit:
lwena a écrit:
Quel est l'intérêt d'un débat avec un mec qui dit lui-même qu'il ne pense pas les propos qu'il défend ...


Dans ma  
tête les choses restent claires, je n'aime pas les psychologues, je suis contre la prise d'anti-dépresseurs.

là, tu viens de lire une phrase modérée.

J'aurais pu t'écrire, les psychologues sont tous des connards et ceux qui prennent des anti-dépresseurs des faibles d'esprit.

là, c'est une phrase beaucoup plus provocante, mais en substance, le message reste assez sensiblement identique.

Combien de personne aurait réagi à ma première phrase? combien se serait insurgée contre la deuxième?

Comprende?


Je rejoins Mlle M.

Ces deux phrases sont complètement différentes.

Dans la première tu parles du fait que tu n'aimes pas les psys, ce qui est ton droit le plus sincère.

Dans la deuxième tu affirmes une chose, comme si tu détenais la vérité et en étant insultant.

Il est clair que si c'est la provocation que tu cherches et à avoir le plus grand nombre de réponses sur un post, dans un premier temps tu risques d'avoir plus de réponses avec la phrase no 2, par contre cela retombera comme un feu de paille et cela peut lasser.

Personnellement à la phrase no 1, je réponds en exprimant mon avis et en développant, tandis qu'à la deuxième phrase, je répondrai une fois car ce genre de généralité m'agace et j'aurai tendance à ne pas m'investir dans la réponse.

Je ne vois pas l'intérêt de provoquer personnellement ce n'est pas ma nature, je trouve cela stérile et non productif.

Libre à toi, évidemment, de choisir ce qui te correspond le mieux, en assumant ensuite bien sur les réactions et le désintérêt que ce genre de choses répétées plusieurs fois peuvent susciter.
M
39 ans 10
Personnellement je ne crois raremment au photo avant/après.
C'est souvent des montages: vive photoshop!!!!
2630
Drayke a écrit:
lwena a écrit:
Quel est l'intérêt d'un débat avec un mec qui dit lui-même qu'il ne pense pas les propos qu'il défend ...


Tu semblais pleine de bon sens dans tes propos, ta phrase ici en est pourtant totalement dénuée. Es tu fatiguée?
Ai-je dit une seule chose qui allais à l'encontre de ce que j'ai pu dire et penser au par avant?

Dans ma tête les choses restent claires, je n'aime pas les psychologues, je suis contre la prise d'anti-dépresseurs.

là, tu viens de lire une phrase modérée.

J'aurais pu t'écrire, les psychologues sont tous des connards et ceux qui prennent des anti-dépresseurs des faibles d'esprit.

là, c'est une phrase beaucoup plus provocante, mais en substance, le message reste assez sensiblement identique.

Combien de personne aurait réagi à ma première phrase? combien se serait insurgée contre la deuxième?

Comprende?


J'aime pas franchement qu'on me prenne pour une conne, donc ton débat, je vais te laisser le faire tout seul avec ton petit nombril que tu sembles tellement apprécier.
36 ans Mons (Belgique) 57
Je suis désolé mais la réponse personnalisée ne sera pas, j’ai tenté de le faire mais avec dix pages Word de commentaires à décortiquer,… Impossible à faire sans tuer définitivement le topic (chacun répondant pour la partie consacrée, ça aurait perdu de sa cohérence au final).

Je vais donc essayer de faire un seul bloc cohérent et vous trouverez sans doute l’une ou l’autre réponse à vos réactions dedans.

J’ai l’impression qu’on lit ce que j’écris de manière verticale, éludant les phrases qui se veulent importante, pour privilégier l’isolement de morceaux de ci de là, sur lesquelles il est bien plus facile de réagir et de s’énerver.

Je n’ai que 24ans, c’est un fait, comme en témoigne le nombre en dessous de mon image, est ce que cela me rend immédiatement mes propos obsolètes ? Si tel est le cas, dois-je attendre de devenir super centenaire et peut être que l’on boira mes paroles comme si elles émanaient tout droit de sainte écriture ? J’ai un doute, en attendant, j’ai quand même décidé de l’ouvrir parce qu’Internet se veut un espace de libre échange (même si le FBI et les majors en pensent le contraire au passage).

Effectivement, je n’ai jamais subis de thérapie, et je n’en ai jamais eu le besoin, est ce que cela ne m’autorise pas à avoir un avis ? Je n’ai jamais porté un enfant, ça ne m’empêche pas d’avoir un avis sur l’avortement, je n’ai jamais consommé de drogue, ça ne m’empêche pas d’être contre… S’il fallait expérimenter chaque chose pour pouvoir en débattre ouvertement, je pense que le Pape aurait des soucis à se faire concernant l’homosexualité !

Je n’ai jamais expérimenté, ni la dépression, même si ça ne m’empêche pas d’avoir un certain vague à l’âme de temps à autre, est ce que c’est pour autant que je n’ai jamais eu des difficultés dans la vie ?

Non, je ne crois pas, est ce que c’est parce que je suis une sorte de gourou ou en passe de découvrir le secret de la vie éternelle ? Je ne pense pas, par contre, j’ai une philosophie de vie qui me permet de passer au-dessus des épreuves qu’impose la vie, ça se résume à peu de chose près à comme le disait Black Renegat du groupe de rap Sniper (attention je sors les grands philosophes) dans la chanson « on s’en sort pas trop mal » : «…Quand j'ai un coup de blues j'ai une technique radicale, J'me dis que jsuis vivant et que c'est bien ça le prinicipal,…».

Parce que j’ai la prétention et l’audace de penser que savoir passer au-dessus des choses doit faire partie de ses qualités qu’une personne doit atteindre pour survivre et ne pas se faire bouffer par la société actuelle.

Je regarde la génération d’aujourd’hui puis je me tourne vers le passé et je me demande « Bordel, mais qu’est-ce qu’on devient ? » Je suis d’origine grecque et italienne, les deux branches de ma famille ont subies la guerre, la perte de leurs terres, la perte de leur proche, la faim, la soif, mes grands-parents ont travaillés dans les mines, mon grand-père paternelle a subi deux infarctus, et quand je vais le voir, il a toujours le sourire aux lèvres, il me dit qu’il est heureux de voir que même si il a eu dur, ses enfants s’en sortent.

Bon sang, qu’est ce qui aujourd’hui est si difficile à surpasser dans la vie par rapport aux horreurs du XXème siècle et de ceux qui ont précédé ? Nous avons tout à portée de mains, toutes les facilitées au monde, et on se plaint de ne pas savoir tendre le bras pour les attraper. Croyez-moi, nos ainés étaient faits dans un autre bois, que les gens d’aujourd’hui.

Ça c’est mon avis concernant la psychologie/philosophie, il est bien évident, et je l’ai déjà dit, que les cas les plus graves nécessitent sans doute l’aide de professionnel avec cocktail médicamenteux associés, mais combien sont-ils réellement ? Que représentent-ils sur la quantité totale des patients ? Allez-vous me faire croire que les 3 millions de Français diagnostiquées comme souffrant de dépression (cf : wikipédia, non je n’ai rien lu de l’article, je ne l’ai consulté que pour les statistiques)
sont passées par des horreurs si difficiles ? Mais merde !
Qu’est-ce qu’il y a de si difficile dans la vie que je ne vois pas ? J’ai 24ans et j’ai l’impression d’assez bien m’en sortir. Je peux parfaitement comprendre que certaines personnes sont plus faibles que d’autres, mais est-ce vraiment moi qui doit me mettre à leur place, où plutôt eux qui devrait s’imaginer un instant à la place de ceux qui ont de « VRAI » problèmes, vous savez du genre « Ohé, j’ai un cancer incurable, je vais mourir dans deux mois » ou « des troupes rebelles ont violées ma mère et ma sœur pendant que mon père regardait avant de les abattre et de me prendre comme enfant soldat ».

C’est précisément ce que j’entends par « coup de pied au cul », un bon électrochoc psychologique pour se sortir la tête de l’eau « se dire qu’il y a bien pire ailleurs ».
Ce que je reproche à la profession de psychologue, bah, tout a déjà été dit, j’admets avoir du mal à savoir pourquoi vous avez besoin d’être dans un cabinet face à une personne en blouse blanche pour voir claire dans votre vie, l’une d’entre vous l’a dis « il est un miroir » moi j’en ai 3 de miroirs chez moi. « Il n’a parlé que cinq minutes en tout ».

Je ne comprends pas, en quoi parler une heure avec un type que vous ne connaissez pas qui vous parle l’équivalent de cinq minutes vous fait vous sentir mieux, et que d’exposer vos problèmes à vos amis et proches, vous fasses vous sentir plus misérables ? (ça n’a pas été dit, mais pour l’avoir déjà entendu de la bouche d’autres personnes, je le ressors ici)

Leurs paroles sont-elles dénuées de sens parce qu’ils ne portent pas une blouse blanche ? Qu’ils n’ont pas fait cinq ans d’étude et n’ont pas un diplôme au mur de leur bureau ? Je ne comprends pas et c’est surtout ça qui doit me déranger ici, ma logique est mise en échec…

(A titre d’exemple, je vous aie tous et toutes trouvées de très bon conseil par rapport au cas de la fille et de son régime pomme/thé, pourtant, je suis persuadé que j’ai retenu plus de vos propos qu’elle ne l’a fait, et qu’il faudra absolument l’intervention d’un spécialiste, qui lui conseillera la même chose que vous, pour lui faire entendre raison)

Concernant l’argent, il y a une différence entre le travail de monsieur tout le monde (moi) et d’un psychologue, oui j’ai bien un salaire en fin de mois, mais je n’ai aucun intérêt financier à prolonger les problèmes d’autrui, ça me dérange fondamentalement, parce que si ce que vous recherchez toutes en allant chez un psy, c’est d’avoir une personne neutre que vous ne connaissez pas, et qui vous écoute pendant une heure, j’ai la conviction que cela devrait être gratuit ou presque… (Savez-vous combien bien gagne un psy aux états unis ?).

Ah et autre chose, quand on parle d’orgueil, on en a tous, moi sans doute plus qu’un autre, mais pas pour tous les sujets, ici, j’ai clairement du mal à concevoir qu’une personne qui ne me connait pas, serait plus à même que moi à résoudre des problèmes qui me concerne, je ne le cache pas.

Concernant les groupes d’intervention, il faut vous mettre d’accord, est-ce animé par des gourous où par des psychologues ? J’ai l’extrême conviction que le deuxième est plus probable, aussi je vais répondre par là. En quoi aurais-je un problème avec un psychologue à partir du moment où le reste des conditions est respectée que j’ai établie, il y a de ça plusieurs pages, le restent. Il s’agit d’un groupe, les vécus y sont différents, il y a un système de parrainage, bref. Effectivement ce système ne peut sans doute pas convenir à tout le monde, il y a des timides maladifs ou des gens qui préfèrent parler de leur problème à un type qui n’a jamais rien vécu, plutôt qu’à une série de personnes qui sont passées par là, « de peur d’être jugé » je le conçois bien. Mais je pense que le système n’est pas assez développé de par nos contrées que pour permettre d’être une alternative viable à la consultation chez le psychologue.

Je refuse d’admettre que la seule solution pour résoudre les problèmes d’une personne qui est détresse mentale, est de lui dire « va consulter un psy, prends des médocs ».

Globalement, soit t’as de l’argent, soit tu vas te faire foutre avec tes problèmes.

Pour les médicaments, je crois qu’on en a fait le tour également. J’admets et je vous le concède totalement, m’être trompé sur les effets réels du médicament en lui-même. Je l’imaginais disons, plus agressif et je vous remercie de m’avoir éclairé là-dessus, je me coucherais moins bête (je ne suis pas ironique).

Je vous donne quand même mon avis réactualisé, puis ce que je reste contre le principe de la prise de ce genre de médicament.

« No guts, no glory », bon d’accord, c’était un peu exagéré, aussi je vais édulcorer un peu ma phrase.

Je pense qu’il est dommage de supprimer les idées noires. Tout le monde en a, forcément, on a tous « des hauts et des bas », « des jours avec des jours sans », mais ce sont, les bas qui font qu’il y a des hauts et inversement. Si l’on supprime le soleil, on ne peut apprécier la fraicheur de l’ombre et si l’on supprime l’ombre, on ne peut apprécier la chaleur du soleil. (Il faut bien évidemment prendre ça au sens imagé).

Tel est un peu ma vision des choses, BIEN EVIDEMEMENT, mon explication ne s’applique pas aux personnes à tendance suicidaire, bi polaire et autres. Mais bien à tous ceux qui vont chez leur généraliste et disent « bouuuh, j’sais pas ce que j’ai en ce moment, je broie du noir » et qui se voient prescrire des anti-dépresseurs comme on prescrit un spray nasal.

Aussi j’espère avoir éclairé tout un chacun sur mon avis et ne plus me voir qualifié à demi-mots de nazi.
Au final, je préfère les psychologues aux voyants si ça peut vous rassurer (où vous faire me détester encore plus) ;-)

Sur ce, une petite série de photo 

Passez une bonne journée !

Ps : Si vous souhaitez réagir, faites le si possible sur l’ensemble du texte et essayez de comprendre l’idée globale dans son ensemble et pas en le découpant comme un jambon à la trancheuse, chaque phrase, je n’aurais pas la force nécessaire pour débattre mot à mot.
@ Iwena, on me prend pour un con depuis le début du débat, ça ne m’empêche pas d’avoir pris le temps d’élaborer plus de trois pages Word de réponse...
36 ans Mons (Belgique) 57
:oops:

Oublié d'ajouter ça!
391
Ton explication sur les épreuves de la vie est bien gentille. Mais tu oublies que chaque personne vit différemment. J'ai un peu la même philosophie que toi, j'affronte les aléas en essayant de relativiser, ça n'empêche pas de comprendre que tout le monde ne le peut pas et ce n'est pas une histoire de qualité humaine.

Et sache que parler du passé, du genre "ils ont vécu ça, et regardez maintenant", c'est oublier qu'il est 1) difficile d'analyser l'Histoire présente (peur être que la crise actuelle sera assimilée à la dépression de 1929 par exemple) 2) toute génération affronte des difficultés. Ce n'est pas parce que nous ne vivons pas la guerre qu'on ne vit pas d'épreuves. En bref, ce n'est pas comparable.

Ce point élucidé, je réponds plus globalement.

Tu sembles toi aussi te méprendre sur nos réactions finales. On ne te reproche pas d'avoir ton avis mais tes odieuses généralisations sur les psy et finalement sur les patients. Autant tu as la liberté de tes opinions et d'expression, autant tu te dois d'être respectueux et d'éviter de faire une généralisation de tes idées.

Surtout lorsque l'on t'explique que de ton avis - que tu as le droit d'emettre même sans avoir l'expérience du sujet - ressort fondamentalement des préjugés (et ça c'est objectif: dans ce que tu as dit il y a bien des préjugés connus sur la psychologie). Nous avons donc le droit de te le faire remarquer à notre tour, sans se prendre un "comprende".

Tu peux tartiner des pages pour t'expliquer qu'il faut comprendre le fond pas la forme, et donner ton opinion de manière plus correcte ça n'excuse en rien la manière dont tu t'es adressé à Iwena.
51 ans 35 10308
Melie-M a écrit:
Tu sembles toi aussi te méprendre sur nos réactions finales. On ne te reproche pas d'avoir ton avis mais tes odieuses généralisations sur les psy et finalement sur les patients. Autant tu as la liberté de tes opinions et d'expression, autant tu te dois d'être respectueux et d'éviter de faire une généralisation de tes idées.

Surtout lorsque l'on t'explique que de ton avis - que tu as le droit d'emettre même sans avoir l'expérience du sujet - ressort fondamentalement des préjugés (et ça c'est objectif: dans ce que tu as dit il y a bien des préjugés connus sur la psychologie). Nous avons donc le droit de te le faire remarquer à notre tour, sans se prendre un "comprende".

+12000 (sauf la dernière phrase que je ne comprends pas bien! ;) ).

A 24 ans on a tout à fait le droit d'avoir un avis et de l'exprimer. Mais même à 24 ans, on a le droit aussi d'avoir un minimum d'humilité et de recul pour se rendre compte que ses convictions personnelles ne sont que ça, personnelles, et qu'elles ne devraient pas servir à juger le parcours des autres (surtout quand visiblement, on ne le comprend pas).

Je n'ai pas eu de cancer incurable et je n'ai pas été violée, mais à un moment dans ma vie j'ai eu besoin d'anti-dépresseurs et d'une aide psy pour me sortir d'une situation difficile où je me consumais à petit feu, et que tu trouverais peut-être dérisoire si je te la racontais. Et pour moi, prendre la décision d'aller voir un psy, çà a été ma façon à moi de me mettre ton proverbial coup de pied au cul. Et je n'ai pas eu l'impression d'être exploitée par ma psy ni l'impression qu'elle cherchait volontairement à prolonger mon mal-être, au contraire (la preuve, je m'en suis sortie).

Il y a des situations où dire "secoue toi, il y a des gens plus malheureux", ça ne sert à rien (et personnellement je trouve ça aussi stupide que dire "finis ton assiette, il y a des gens qui ont faim"). Je suis ravie pour toi que tu n'aies jamais été dans ce genre de situation (peut-être ne le seras-tu jamais, c'est tout le mal que je te souhaite), mais ceux qui sont dans cette situation ne sont pas des larves sans volonté.
S
89 ans 4951
Melie-M a écrit:
Ton explication sur les épreuves de la vie est bien gentille. Mais tu oublies que chaque personne vit différemment. J'ai un peu la même philosophie que toi, j'affronte les aléas en essayant de relativiser, ça n'empêche pas de comprendre que tout le monde ne le peut pas et ce n'est pas une histoire de qualité humaine.

Et sache que parler du passé, du genre "ils ont vécu ça, et regardez maintenant", c'est oublier qu'il est 1) difficile d'analyser l'Histoire présente (peur être que la crise actuelle sera assimilée à la dépression de 1929 par exemple) 2) toute génération affronte des difficultés. Ce n'est pas parce que nous ne vivons pas la guerre qu'on ne vit pas d'épreuves. En bref, ce n'est pas comparable.

Ce point élucidé, je réponds plus globalement.

Tu sembles toi aussi te méprendre sur nos réactions finales. On ne te reproche pas d'avoir ton avis mais tes odieuses généralisations sur les psy et finalement sur les patients. Autant tu as la liberté de tes opinions et d'expression, autant tu te dois d'être respectueux et d'éviter de faire une généralisation de tes idées.

Surtout lorsque l'on t'explique que de ton avis - que tu as le droit d'emettre même sans avoir l'expérience du sujet - ressort fondamentalement des préjugés (et ça c'est objectif: dans ce que tu as dit il y a bien des préjugés connus sur la psychologie). Nous avons donc le droit de te le faire remarquer à notre tour, sans se prendre un "comprende".

Tu peux tartiner des pages pour t'expliquer qu'il faut comprendre le fond pas la forme, et donner ton opinion de manière plus correcte ça n'excuse en rien la manière dont tu t'es adressé à Iwena.


+1

MelieM a su écrire en peu de mots ce que j'aurais voulu dire, donc je n'ai rien à rajouter.
36 ans Mons (Belgique) 57
@Melie-M: Pour te répondre de manière très brève. Je suis parfaitement d'accord avec toi, et je sais l'expérience de l'un n'est pas l'autre (je l'ai d'ailleurs fait remarquer quand l'une d'entre vous de 39ans m'a reproché de n'en avoir que 24)

Je suis en partie d'accord avec ton point en rapport avec l'histoire, il est difficile de prendre du recul, mais je pense que tu seras aussi d'accord pour avouer que trouver événement plus horrible que la guerre des tranchées ou l’holocauste, et qui nous soit contemporain, est de l'ordre de l'impossible.

Je reste néanmoins ouvert à toute proposition comme je reste aussi campé sur mes positions " On peut comparer" c'est parfaitement faisable.
Par exemple: Je n'habite pas une zone de guerre, je ne suis pas une minorité persécutée, j'ai un accès aux soins traitements, je jouis d'une liberté de déplacement sans pareil.
Après je pourrais ajouter le confort et les facilités qui sont octroyée dans tous les secteurs mais c'est pas la peine, tu vois où je veux en venir. On a sans a conteste possible, plus de chance que nos prédécesseurs.

Je crois que nous sommes tellement bien installé que nous avons tendance à oublier la chance que nous avons. Mais je me trompe peut-être.

Quels sont les difficultés de notre génération? Peux tu me les citer ( je ne suis pas provocateur ici, mais vraiment curieux de comprendre)

Pour finir sur l'histoire, et juste à titre indicatif, ne nous laissons pas aller à des comparaisons trop aisée http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=44898.

Je pense qu'il faut quand même que vous compreniez une chose également, quand je parle d'un sujet, je ne peux me permettre de passer mon temps à écrire "sauf exception" - " mais pas tous" - "je généralise" dans le but de ne froisser personne. C'est implicite, comme le fait que mon avis n'engage que moi et que je ne suis pas ici comme prêcheur/prédicateur mais comme personne désireuse d'échanger et de confronter ses idées aussi mauvaises ou biscornues soient elles. Vous m'avez par exemple, fait changer en partie mon opinion, sur les antidépresseurs, et je crois que c'est en ça que sert le débat.

Le "comprende", si tu as bien suivi la discussion, n'a rien avoir avec le débat, mais porte sur le fait que je joue volontairement le provocateur dans ma manière d'écrire pour susciter l'outrage et donc la réaction mais que ce n'est pas pour autant que je donne un avis contraire à ce que je pense. Ne mélangeons pas tout.

j'ai l'impression que c'est le monde à l'envers, je me permets un peu d'espagnol, parce que cela me met hors de moi que l'on dissèque mes paroles, et exclame mon agacement publiquement sans pour autant utiliser un mot plus haut que l'autre, et je me retrouve à me faire réprimander comme si j'avais usé d'insultes!

Plutôt dans les débuts du topic Mi-k-l qualifiait une fille de bandante, et ça a provoqué l'hilarité? Et toutes les filles étaient d'accord pour dire que c'est un joli compliment.

Dois je m'essayer au dirty talk afin d'apaiser la vindicte populaire? (ironie)

@Angia : je ne suis personne pour juger de ta vie, tes expériences, tes souffrances, je ne l'ai fait à aucun moment et pour personne.

Citation:
Il y a des situations où dire "secoue toi, il y a des gens plus malheureux", ça ne sert à rien (et personnellement je trouve ça aussi stupide que dire "finis ton assiette, il y a des gens qui ont faim"),

Je suis d'accord, avec toi, ça ne sert parfois à rien, mais je l'ai indiqué comme tu l'as peut-être lue précédemment.
Par contre, ce que tu as écris dans ta parenthèse est tellement horrible que je ne vais même pas tenter de réagir.
S
89 ans 4951
Je pense que l'on ne parle pas le même langage.

tu n'as pas du tout compris ce qu'a voulu te dire Angia, tu dois lire un peu trop rapidement. Elle t'a dit tu n'as apparemment pas souffert de dépression, tu n'en auras peut-être jamais, c'est tout le mal que je te souhaite. Le mal qu'elle te souhaite c'est justement de ne pas connaitre la dépression un jour, en fait c'est une phrase gentille.

Mais bref,

Comme je te l'ai dit dans un de mes messages précédents, si tu désires obtenir des réactions que tu estimes plus intéressantes ? Faire des généralités (et par conséquent obligatoirement blesser quelqu'un qui ne supporte pas qu'on mette tous le monde dans un même panier) est un bon moyen.

Par contre, tu devras assumer les réactions que ladite généralité déclence. Tu parles d'origine espagnole pour toi-même, as-tu le sentiment que TOUS les espagnols sont fait sur le même moule ? il y a bien sur des tendances culturelles qui influent sur la personnalité, mais en aucun cas sur tout le monde, je pense que nous pourrons être d'accord sur ce point.

Tu prends l'exemple de Mikl qui n'a choqué personne en disant qu'elle était bandante (personnellement ce n'est pas le genre de compliment qui me touche, mais dans le cadre de mikl qui voulait lui faire absolument comprendre qu'elle était jolie je l'ai compris). Personne ne s'est offusqué car mikl est depuis un petit moment sur le forum et se fait plutôt remarquer par son intelligence que par des propositions libidineuses.

Par contre il y a eu d'autres posts ou mikl a eu son lot de réponses (je me souviens d'un post ou il avait parlé durement à une personne).

Actuellement, il y a des recherches scientifiques qui se font sur la dépression et certaines pistes laisseraient entendre qu'il n'y a pas que des causes psychologiques à la dépression, il y a des pistes génétiques, des pistes sur certaines bactéries etcc.

Je ne suis pas une scientifique, je lis juste le science et vie chaque mois et je me base sur certaines discussions avec une psychiatre avec certains proches qui sont scientifiques et qui pensent que dans 100 ans on aura énormément avancé dans la recherche médicale et on arrêtera de penser que les dépressifs sont des gens faibles.

Il existe plusieurs types de dépressions, la dépression réactionnelle : c'est apparemment la seule que tu "comprends" C'est à dire suite à un évènement traumatique, viol, agression, maltraitance etccc.

Ensuite il y a des dépressions qui n'ont apparemment pas de causes. Celles-là sont plus difficiles à assumer socialement car il faut bien avouer que pas mal de personnes pensent que si on est en dépression alors qu'on a pas de cause valable c'est qu'il faut se mettre un pied au cul, qu'on a tous des hauts et des bas, etcc....

Quand on est en dépression on a pas plus de pouvoir sur celle-ci que sur une grippe, la volonté ne te guérit pas de la grippe, de la dépression non plus. Par contre si tu as l'impression que tu es vraiment une merde d'être en dépression car tu n'as pas vécu d'évènements traumatisants, cela peut te maintenir plus longtemps dans cet état.

Savais-tu par exemple que les mauvais traitements et les abus sexuels modifient tes gènes par exemple ? Qu'il existerait peut être un gêne de la dépendance par exemple ? Que le fait d'avoir un QI supérieur à la moyenne fait que tu as une sensibilité accrue à des choses qui seraient anodines chez quelqu'un d'autre.

Les problèmes de cette génération ? J'en sais rien, je m'occupe de mes problèmes et de ceux des personnes qui me sont proches.

J'adore échanger, communiquer avec des personnes qui pensent différemment de moi, mais je ne supporte pas les généralités. Tu as l'air d'aimer prendre du temps à écrire de longues réponses, donc je ne pense pas que de prendre le temps d'éviter une généralité sur un sujet te soit préjudiciable. J'ose même penser que cela te sera profitable.
391
Citation:
il est difficile de prendre du recul, mais je pense que tu seras aussi d'accord pour avouer que trouver événement plus horrible que la guerre des tranchées ou l’holocauste, et qui nous soit contemporain, est de l'ordre de l'impossible.


Gros HS bien éloigné :lol: :

Hmmm ça me fait un peu bondir. Il y a des évènements actuellement horribles qui ont lieu (bon après, c'est certes une question de distance géographique).

De toute manière, je le répète, ce n'est pas une question de "plus" ou "moins" horribles. Ce ne sont pas des époques comparables.

(Et comment quantifies-tu l'"horrible" de la chose ? Au nombre de morts ? À l'impact sur la société ?

Le Kosovo ? Le Rwanda ? Les famines actuelles dont l'occident se contrefout ? Les camps de concentration en Corée du Nord ? Haïti ? Les ouragans en Asie du Sud Est... Etc...)

Bref, ce HS fait, je crois à l'instar de Saralou, qu'on ne parle pas sur le même registre :lol:.


1) Sur la comparaison 1929, je dis "peut être". Ce n'est effectivement pas à mon humble avis, comparable, mais c'est bien pour t'expliquer que sans recul, on ne réalise pas exactement ce que l'on vit. La crise de 2008 n'en est pas moins un évènement marquant qui a eu des conséquences humaines dramatiques, tant sur l'emploi, que sur les économies etc... En Grèce, ils vivent actuellement un véritable enfer économique. Ils n'ont RIEN, ils sont en majorité plus que démunis, et ceux qui gagnent encore un salaire, gagnent un salaire de miséreux (je parle d'un véritable témoignage, j'ai des amis journalistes qui sont allés sur place mener des enquêtes pour un reportage :)). Or ça, c'est dans une relative mesure similaire à l'impact de 1929 aux États Unis (population démunies, sans moyen de subsistance).

2) Difficultés d'une génération ? Viendrais-tu d'un milieu aisé (ce n'est pas un reproche, c'est une véritable question) ?

Je vais juste donner une réponse succincte, j'ai grave la flemme de reprendre mes textes sur les grands problèmes contemporains (ouiiii c'est une matière :lol: )

Sérieusement, la misère économique mais aussi sociale est un problème de société actuelle. La crise fait ralentir la création d'emploi, sans vouloir dresser le drapeau du chômage comme argument facile, il est aujourd'hui, et nous l'expérimentons (moi / mes amis de promo), difficile de trouver un emploi (si tant est que l'on se place dans la perspective de trouver un travail un minimum gratifiant en rapport avec ses études). Sans compter, finalement, que nous arrivons à l'angoisse de l'avenir sur un système économique et politique mondial qui montre ses essoufflements, la perspective d'une Europe qui se casse la gueule, l'éventualité des affrontements entre civilisations, bref il y a énormément d'évènements, qu'ils soient proches de nous, ou plus éloignés / abstraits, qui font que l'on se sentir autorisé à avoir des angoisses sur l'avenir. Après, je suis très proche du milieu militaire (surtout maritime, mais passons), et pour moi, les problématiques actuelles de conflits sont suffisamment marquantes.

*AAAAH* j'ai un grave trou de mémoire, mais je crois qu'en sociologie (mais aussi philosophie) il y a d'ailleurs tout un pan sur cette problématique entre le XXème siècle et XXIème siècle. Si jamais je retrouve ça, je le mettrai.


Chaque génération a son lot de déboires, ce n'est pas parce que la vie moderne est plus confortable et éloignée de la souffrance "physique" / de la Mort (et encore), que nous devrions nous estimer heureux de nos galères actuelles :).

Donc ton histoire de "par rapport au passé, on devrait se dire qu'on a de la chance", ben je vais te dire exactement comme Angia. C'est la remarque de l'assiette à finir. Grosso modo, ton crédo serait un peu assimilable à (grossièrement :) ): "ne vous plaignez pas, on ne vit pas de guerre".


3) Pour le terme espagnol, je prenais ça comme citation courte, mais je crois qu'on a été plusieurs lecteurs à être très irrités de ta manière de t'adresser Iwena, elle incluse. Je me suis demandé sur le coup pour qui tu te prenais pour ainsi lui répondre. Donc tu peux être agacé c'est normal, mais tu dois alors peut être réaliser ce que ton agacement t'a amené à écrire.

4) Hilarité ? Non, je rejoins Saralou, je n'aime pas ce terme de "bandante", mais j'ai bien compris dans le contexte qu'il voulait vraiment insister auprès de la jeune fille.


Oui, le débat doit amener à réfléchir bien sur, et c'est tout l'intérêt du partage d'opinion. Je crois qu'on s'est emballé globalement sur des questions de formes (et un poil de fond sur le point de la généralisation).

En ce qui me concerne, je me suis honnêtement sentie agressée par tes paroles, sachant qu'au sein de ma famille il y a des psychologues (notamment pour enfants), et que de manière générale, je tends à ne pas accepter ce genre de propos généralisateurs / méprisants sur n'importe quel sujet.

Je ne voulais pas après, donner la sensation de t'agresser en retour, et si tel a été le cas, je m'en excuse.
A
46 ans 2
je pensais que çà allait me faire rêver, car j ai pris 45 Kg en peu de temps et me bats sans succès (depuis 2 ans et 5 mois)pour les perdre, mais non pour la plus part je les trouve trop maigre. Il y a eu juste une ou deux qui m ont fait rêver.Comme beaucoup de personnes je me pose la question, est ce un montage ou réel ?
38 ans 359
...
La dépression est une maladie.

En tant que tel, il est aussi absurde de dire à un paraplégique qu'il suffit de se lever pour marcher que de dire à un dépressif qu'il suffit de le vouloir pour s'en sortir.

Les idées noires qu'expérimente un dépressif s'imposent à lui. Personne ne choisit de penser spontanément à telle ou telle chose, et de la même manière, quand une fille, un corps, une silhouette, t'excitent, il doit t'être difficile de penser à autre chose en te disant juste "non elle ne m'excite pas, j'arrête d'y penser". Dans la plupart des cas d'ailleurs, s'efforcer d'arrêter de penser à quelque chose nous mène à y penser encore plus.
Quelqu'un qui se lève en n'ayant pas envie de vivre ne choisit pas de penser à ça, ni comme ça. Il se lève et c'est ainsi. Il aimerait pouvoir penser autrement, être heureux, parfois il n'a même plus envie de s'en sortir tellement ces idées noires passent en boucle dans sa tête sans lui laisser le moindre répit.

Comme l'a très justement dit saralou, les dépressions n'ont pas toutes les mêmes causes, et parfois, il n'y en a même pas: on se réveille un jour comme ça (pour caricaturer parce que bon, ça met du temps à s'installer quand-même), on ne sait pas pourquoi on va mal, pourquoi on n'arrive plus à avoir de l'espoir, tout ce qu'on sait c'est que la vie ne nous intéresse plus.
Dans ce genre de cas, se dire qu'on doit agir nous rend encore plus malheureux. Pourquoi? Parce que justement, certaines personnes ne passent pas par là, n'ont pas besoin d'aide pour affronter la vie et ses contrariétés et ne se mettent pas la rate au court-bouillon au moindre problème, et ça paraît tellement naturel à ces personnes là d'être comme elles sont que la personne dépressive a tendance à se dire qu'elle n'y arrivera jamais et qu'elle ne sert à rien (dans cette vie, pour elle-même et pour les autres) et qu'elle ne mérite pas de vivre. Voir les progrès des autres, faire des comparaisons ascendantes trop importantes quand on est dépressif n'amène pas la personne à se ressaisir, bien au contraire, cela lui donne encore plus l'impression que son mal-être n'est pas légitime, et donc, encore une fois, qu'elle ne mérite pas "d'être". Et de la même manière, se dire qu'il y a des choses plus graves (les guerres, les génocides, quoi d'autre?) les amène à culpabiliser encore plus.

Et la culpabilité n'engendre que très rarement l'action, tu en conviendras, surtout quand on est à la base plus vraiment dans un état d'esprit qui nous fait aimer la vie.

Bref, tu arrives à t'en sortir seul, et c'est tant mieux pour toi. Je ne te souhaite que d'y arriver toute ta vie et de ne jamais passer par la dépression, je ne souhaite cela à personne d'ailleurs.

Mais dans la dépression, il n'est pas question de problèmes, maux, crises "du moment", ni de guerres, de dictature, de devoir fuir son pays, se créer une autre vie ailleurs, voir sa famille se faire tuer... La dépression n'a rien à voir avec une comparaison "pire/mieux". Tu peux être à l'abri du besoin, avoir un toit sur la tête, une famille aimante, des enfants géniaux, une vie de couple épanouie, un boulot de rêve... et être dépressif. [/u][/i]
E
36 ans 418
Merci shyrelle.

Je ne peux que te remercier d'avoir si bien exprimer et expliquer cela, ce que je n'arrive pas à faire. Vraiment merci.
C'est exactement ça. :kiss:
2630
Shyrelle a écrit:
...
La dépression est une maladie.

En tant que tel, il est aussi absurde de dire à un paraplégique qu'il suffit de se lever pour marcher que de dire à un dépressif qu'il suffit de le vouloir pour s'en sortir.

Les idées noires qu'expérimente un dépressif s'imposent à lui. Personne ne choisit de penser spontanément à telle ou telle chose, et de la même manière, quand une fille, un corps, une silhouette, t'excitent, il doit t'être difficile de penser à autre chose en te disant juste "non elle ne m'excite pas, j'arrête d'y penser". Dans la plupart des cas d'ailleurs, s'efforcer d'arrêter de penser à quelque chose nous mène à y penser encore plus.
Quelqu'un qui se lève en n'ayant pas envie de vivre ne choisit pas de penser à ça, ni comme ça. Il se lève et c'est ainsi. Il aimerait pouvoir penser autrement, être heureux, parfois il n'a même plus envie de s'en sortir tellement ces idées noires passent en boucle dans sa tête sans lui laisser le moindre répit.

Comme l'a très justement dit saralou, les dépressions n'ont pas toutes les mêmes causes, et parfois, il n'y en a même pas: on se réveille un jour comme ça (pour caricaturer parce que bon, ça met du temps à s'installer quand-même), on ne sait pas pourquoi on va mal, pourquoi on n'arrive plus à avoir de l'espoir, tout ce qu'on sait c'est que la vie ne nous intéresse plus.
Dans ce genre de cas, se dire qu'on doit agir nous rend encore plus malheureux. Pourquoi? Parce que justement, certaines personnes ne passent pas par là, n'ont pas besoin d'aide pour affronter la vie et ses contrariétés et ne se mettent pas la rate au court-bouillon au moindre problème, et ça paraît tellement naturel à ces personnes là d'être comme elles sont que la personne dépressive a tendance à se dire qu'elle n'y arrivera jamais et qu'elle ne sert à rien (dans cette vie, pour elle-même et pour les autres) et qu'elle ne mérite pas de vivre. Voir les progrès des autres, faire des comparaisons ascendantes trop importantes quand on est dépressif n'amène pas la personne à se ressaisir, bien au contraire, cela lui donne encore plus l'impression que son mal-être n'est pas légitime, et donc, encore une fois, qu'elle ne mérite pas "d'être". Et de la même manière, se dire qu'il y a des choses plus graves (les guerres, les génocides, quoi d'autre?) les amène à culpabiliser encore plus.

Et la culpabilité n'engendre que très rarement l'action, tu en conviendras, surtout quand on est à la base plus vraiment dans un état d'esprit qui nous fait aimer la vie.

Bref, tu arrives à t'en sortir seul, et c'est tant mieux pour toi. Je ne te souhaite que d'y arriver toute ta vie et de ne jamais passer par la dépression, je ne souhaite cela à personne d'ailleurs.

Mais dans la dépression, il n'est pas question de problèmes, maux, crises "du moment", ni de guerres, de dictature, de devoir fuir son pays, se créer une autre vie ailleurs, voir sa famille se faire tuer... La dépression n'a rien à voir avec une comparaison "pire/mieux". Tu peux être à l'abri du besoin, avoir un toit sur la tête, une famille aimante, des enfants géniaux, une vie de couple épanouie, un boulot de rêve... et être dépressif. [/u][/i]


Amen !
B I U


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