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S
89 ans 4951
lwena a écrit:
Drayke a écrit:
lwena a écrit:
C'est facile de dire ça quand on est pas concerné.


No guts, no glory, comme disent les anglophones! (pas  
de tripes, pas de gloire)

La vie est faites de haut et de bas, c'est ce qui fait son charme!

Si tu altère ta perception au moyen de pilule du bonheur, pourquoi ne pas boire de l'alcool ou prendre de la drogue à la place? C'est exactement la même chose.


Pour un bipolaire, les hauts peuvent le pousser à se jeter d'un immeuble en croyant qu'il peut voler, et les bas à se suicider.

Il est facile de dire que les psy et les antidépresseurs ne servent à rien quand on en a pas besoin, mais faut pouvoir admettre que certains en ont besoin, c'est tout.
Et c'est pas une question de "tripes" ; les fragilités psychologiques, on ne les choisit pas et elles peuvent tomber sur le coin de la gueule de n'importe qui, n'importe quand.


Comme souvent je suis frappée par la justesse de tes propos Iwena.

En tout cas pour mon cas, une thérapie de groupe ne m'aurait pas aidé je déteste les groupes "style comme tu vois à la télé dans les films américains" justement.

Drayke, Tu as une image assez négative des psys, c'est clair que comme chez tout le monde il y a des cons, manipulateurs, etcc. Par contre, une thérapie n'a absolument rien à voir avec une manipulation de l'esprit de la pauvre personne "faible".

Les anti-dépresseurs ne sont pas des drogues comme l'alcool et les joints, bien que l'on puisse en faire un usage de drogue comme beaucoup de choses (même le chocolat).

La dépression entraine des perturbations chimiques complexes dans le cerveau que je ne saurais expliquer, mais qui sont scientifiquement reconnue et ces anti-dépresseurs ont été mis au point par la recherche médicale. Ils aident à rétablir l'équilibre pour pouvoir fonctionner et aider à avancer dans sa thérapie.

Et je confirme que les hauts et les bas, effectivement tout le monde en a, c'est la vie, par contre une dépression ou autre maladie psychiatrique n'a rien à voir avec cela.

Effectivement il y a des courants et des pensées différentes en psychiatrie, c'est d'ailleurs pour cela que c'est intéressant car telle ou telle personne répondra mieux à un tel traitement qu'une autre.

La médecine n'est pas une science exacte, comme plein des sciences d'ailleurs, il y a régulièrement des nouvelles découvertes qui remettent en cause des théories existantes, la psychiatrie également.

Et autant je trouve normal de payer un médecin généraliste, je trouve normal de payer un psy, comme toutes les professions d'ailleurs, je suppose que dans ton travail tu reçois un salaire à la fin du mois ?

Après c'est cool pour toi si tu n'as jamais ressenti le besoin de consulter et loin de moi l'idée de te dire que tout le monde doit le faire.

Peut être un jour tu auras un enfant, qui aura un mal-être, j'ose espérer que tu ne lui conseilleras pas un petit joint pour se sentir mieux ? Je ne doute pas de ta capacité à adapter ton discours à ce moment là.

Dans la vie tout n'est pas blanc ou noir, on a pas besoin de devoir affirmer que telle ou telle chose est bonne ou mauvaise. On peut dire que dans notre cas on ne voit pas l'utilité de la chose sans en faire une généralité applicable à tous.
2630
Drayke a écrit:

@Iwena : Tu me parle de cas extrême et d'exception, je te parle de généralité. Il est bien évident, que je ne proscris pas l'utilisation de ce genre de traitement!
Ça reviendrait à dire" les asiles psychiatriques ne servent à rien", une hérésie!
Je te parle de ces 15% de la population qui sont "en dépression". Combien sont vraiment des cas désespérés? Combien ont besoin d'un traitement médicamenteux alors que tout ce dont ils ont besoin, c'est un coup de pied au cul pour les faire se remettre la tête sur les épaules? Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais je crois qu'il est nécessaire de différencier les "vrais problèmes" (j'ai perdu mon enfant, je vais être mis hors de chez moi, j'ai été violée,...) des "first world problems"(j'ai cinq kilos en trop, je suis moche, mon petit ami m'a largué, je ne m'en sors pas à l'école, j'ai demandé un Iphone pour Noel, je n'ai eu qu'un Ipad...)


Tu ne dois vraiment rien savoir de ce qu'est la dépression pour dire ça.
Et ça se confirme quand tu parles des causes possibles d'une dépression selon toi ; il y n'y a que les gens qui n'ont pas la moindre idée de ce que c'est qui pensent que c'est "rationnel", et proportionnel à des douleurs qu'on pourrait classifier ; beaucoup de gens ne sont pas en dépression pour une vraie raison "horrible", mais pour un mal-être qui vient de plein de choses ...

Je suis d'accord sur le fait qu'il y a des mauvais psy, des gens qui se font prescrire des antidépresseurs pour quasiment rien, il y a des abus, c'est clair.

Pourtant il y a aussi des gens qui sont vraiment mal, qui ont besoin d'aide, et que les antidépresseurs, tout comme les psy, aident vraiment à aller mieux.

Drayke a écrit:

Finalement, je terminerais avec ma petite appréciation de la discussion, lorsque j'ai parlé des anti-dépresseurs, vous avez été quatre à réagir, mesdames, deux de 24ans, une de 25 et une de 39. Dans la mesure où vous réagissez de manière aussi virulente, c'est qu'il est évident que vous êtes concernées toutes les quatre. Aussi, il semblerait bien que l'âge n'aie rien à voir là dedans ;)


Non, même pas.
52 ans Lorraine 4326
lwena a écrit:
Drayke a écrit:

@Iwena : Tu me parle de cas extrême et d'exception, je te parle de généralité. Il est bien évident, que je ne proscris pas l'utilisation de ce genre de traitement!
Ça reviendrait à dire" les asiles psychiatriques ne servent à rien", une hérésie!
Je te parle de ces 15% de la population qui sont "en dépression". Combien sont vraiment des cas désespérés? Combien ont besoin d'un traitement médicamenteux alors que tout ce dont ils ont besoin, c'est un coup de pied au cul pour les faire se remettre la tête sur les épaules? Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi, mais je crois qu'il est nécessaire de différencier les "vrais problèmes" (j'ai perdu mon enfant, je vais être mis hors de chez moi, j'ai été violée,...) des "first world problems"(j'ai cinq kilos en trop, je suis moche, mon petit ami m'a largué, je ne m'en sors pas à l'école, j'ai demandé un Iphone pour Noel, je n'ai eu qu'un Ipad...)


Tu ne dois vraiment rien savoir de ce qu'est la dépression pour dire ça.
Et ça se confirme quand tu parles des causes possibles d'une dépression selon toi ; il y n'y a que les gens qui n'ont pas la moindre idée de ce que c'est qui pensent que c'est "rationnel", et proportionnel à des douleurs qu'on pourrait classifier ; beaucoup de gens ne sont pas en dépression pour une vraie raison "horrible", mais pour un mal-être qui vient de plein de choses ...

Je suis d'accord sur le fait qu'il y a des mauvais psy, des gens qui se font prescrire des antidépresseurs pour quasiment rien, il y a des abus, c'est clair.

Pourtant il y a aussi des gens qui sont vraiment mal, qui ont besoin d'aide, et que les antidépresseurs, tout comme les psy, aident vraiment à aller mieux.

Drayke a écrit:

Finalement, je terminerais avec ma petite appréciation de la discussion, lorsque j'ai parlé des anti-dépresseurs, vous avez été quatre à réagir, mesdames, deux de 24ans, une de 25 et une de 39. Dans la mesure où vous réagissez de manière aussi virulente, c'est qu'il est évident que vous êtes concernées toutes les quatre. Aussi, il semblerait bien que l'âge n'aie rien à voir là dedans ;)


Non, même pas.


si si il sait ce qu'est une dépression, il l'a lu dans Wikipedia :lol:

J'ai la chance de ne pas avoir connu la dépression, c'est pas pour ça que je ne peux en parler .
Je trouve ce que tu dis tellement fermé, révoltant, j'ose : idiot ...
Quand je parle d'age, il ne faut pas que tu le prennes bêtement comme une vieille qui dit à un jeune "t'es jeune t'a rien compris " mais mathématiquement , à 24 ans t'as p'tet rencontré moins d'emmerdes que moi et mes 39 ans ;-)

Apres peut-être qu'effectivement tu n'as pas de problème qui nécessite un psy et tant mieux pour toi (meme mon médecin pense que tout le monde devrait faire une psychanalyse un jour ) et essaie de faire preuve un minimum d'empathie .
c'est tellement inutile et culpabilisant pour une personne qui est mal de lire" fous toi un coup de pied au cul" ...

enfin c'est quand meme étrange de se révolter autant pour un truc qu'on ne connait absolument pas , qu'on n'a pas pratiqué. pourquoi autant de "haine" pour les AD et les psy , je comprends pas ça si on n'est pas du tout concerné .
2630
Moi je peux comprendre, parce qu'étant plus jeune, j'étais aussi comme ça, je comprenais pas pourquoi les gens dépressifs se "bougeaient pas pour s'en sortir".

Et puis quelques années plus tard, j'ai plongé, j'ai vécu 4 mois dans le flou, quasiment pas consciente de ce que je faisais ; j'ai eu la chance d'en sortir, de me rendre compte de ce qui m'était arrivé, mais depuis je suis plus pareille, je sais ce que c'est que le manque de motivation, le moral fluctuant, les idées noires de la dépression, même si je ne pense pas être dépressive, j'ai eu un vague aperçu de ce que ça pouvait être, et je me rends bien compte que c'est de très loin pas une histoire de tripes ou de volonté ...

Après je peux comprendre qu'on ne comprenne pas, mais qu'on ait une opinion aussi arrêtée sur des sujets qu'on ne connaît pas ... Un peu d'humilité, ça ne fait de mal à personne ...
1834
Drayke, globalement je trouve ton discours intéressant et je pense qu'il y un part de vrai dans beaucoup de points que tu évoques.
Mais c'est dommage que tu "l'extrémises" un peu trop, c'est probablement ce qui provoque des réactions abruptes de la part de certains membres.


En vrac et dans le désordre :


- Tu prends comme preuve de la mauvaise solution que seraient les psys sur la base du rapport financier entre les deux parties.
Ça peut s'avérer vrai dans certains cas, il n'empêche que l'unique but de beaucoup de psys n'est pas simplement d'être riche, mais de bien faire leur travail.

L'argent biaise-t-il tous les rapports humains ?
Évidemment non, tu ne vas pas par exemple remettre en cause que la consultation d'un médecin mérite salaire par principe ?
Ici c'est la même chose, et je te rappelle d'ailleurs au passage que les psychiatres, au contraire des psychologues, sont avant tout des médecins.

D'autre part, la gratuité n'est pas, loin s'en faut, une panacée.
Et dans le cadre d'une consultation de ce type, elle apparait même comme potentiellement destructrice de la prise au sérieux des enjeux et de la démarche.
Ça n'empêche nullement qu'il existe des bons et des mauvais psys bien sûr, tout comme il existe de bons et de mauvais plombiers.



*****



- Les psys (du moins les bons) ne prétendent jamais avoir la solution à nos problèmes en eux, par la supériorité de leurs esprits ou de leurs études.
Eux sont "seulement" là pour aider la personne à éclaircir la situation, à différencier les véritables causes des simples conséquences et, bien sûr,
selon la gravité des cas, à établir des diagnostics médicaux, prescrire des médicaments, ordonner des internements ou divers solutions à leur disposition.

Mais globalement, la véritable solution, dans la plupart des cas, ne se trouve avant tout qu'en un seul et unique endroit : à l'intérieur de la personne.
Tu me diras que ça rejoint donc ta réflexion. Ben oui, mais personne, et en premier lieu les psys, n'a prétendu avoir une solution miracle dans un flacon.

Les psys sont une aide parmi d'autres qui existe lorsqu'on a besoin de savoir où on en est, de régler des problèmes, de retrouver un sens à la vie, etc.
Certains n'en auront pas besoin, et trouveront cette aide chez des amis, au travers d'une activité, ou en se mettant comme tu le dis un coup de pied au cul.
Et d'autres, nombreux, le feront en consultant un psychiatre ou un psychologue.
Car d'une part c'est la seule solution dans ce panel qui est encadrée par des règles et des pratiques et qui ne dépendent pas en premier lieu de l'individu lui-même.
Et d'autres part, dans un nombre de cas que tu sembles sous-estimer, les personnes n'ont tout simplement pas le choix !
Parce que leur vie ne leurs a pas permis de partir avec assez de clés de compréhension, ou que leurs traumatismes les empêchent d'avancer, ou encore bien d'autres raisons.



*****



- Les antidépresseurs ça rejoint là encore un peu la même réflexion, avec cependant plus de nuances.
Théoriquement, ce ne sont pas des médicaments que l'on présente comme des pilules magiques au pouvoir délirant.
Schématiquement, ce ne sont que des béquilles temporaires qui permettent à l'individu d'être en meilleure position pour affronter ses problèmes.
La dépression (ainsi que bien d'autres troubles) peuvent altérer considérablement le rapport à la réalité et à la vérité.
Mais ça va vraiment extrêmement loin quoi, beaucoup plus que ce que tes propos le laissent penser. Jusqu'au suicide, à la folie, au meurtre, etc.
Les antidépresseurs sont là pour épauler la personne, lui rendre un peu de sa force de vie, et lui éviter autant que possible d'en arriver à de telles extrémités.

Mais encore une fois, il n'y a rien de miraculeux ou de magique.
Pour faire une analogie, ce n'est pas parce que les antibiotiques aident à détruire les bactéries que la rapidité et le bénéfice
d'un rétablissement ne dépend pas aussi en grande partie de l'état du patient avant l'infection, ainsi que de sa volonté de guérir.
Ici dans les grandes lignes c'est un peu la même chose.

Par contre il est certain que les abus, les effets secondaires, les avis contradictoires et les dépendances sont aussi une réalité, particulièrement en France.
Il y a à ma connaissance peu d'unanimité dans ce domaine, mais cela n'empêche pas les effets bénéfiques d'être suffisamment avérés pour constituer une aide potentielle.



*****



- Enfin, concernant les groupes de paroles auxquels tu fais référence, je ne vois pas en quoi la solution serait par définition plus sûre ou plus avantageuse.
Il existe vraiment de tout et n'importe quoi dans ce domaine, et l'incursion des sectes, des pratiques douteuses et autres arnaques est aussi une possibilité.
Les esprits fragilisés sont du pain béni pour prendre l'ascendant sur des personnes ou leurs soutirer de l'argent sous prétexte de les aider.
Bon, je noircis volontairement le tableau, mais c'est simplement pour dire que ce n'est pas une solution à priori particulièrement meilleure.
Les professions de psychiatre et de psychologue, pour ne citer qu'eux, sont encadrées par des règles et par des pratiques encore une fois.
Cela n'assure en rien de la réussite de la démarche ou de la qualité du thérapeute, mais ça fournit quand même au départ une sécurité minimale qu'on ne trouve pas partout.



*****



- Pour finir rapidement parce que ce message est déjà dément, sur la question de la volonté je dirais que l'équation est simple.
Ce n'est pas parce qu'elle suffit à certaines personnes et dans certaines situations qu'on peut en faire une généralité.
Et ça veut pour la dépression comme pour la clope, la drogue ou les problèmes de poids, pour faire un écho à VLR.


Désolé de ce message trop long et passablement embrouillé, tout a déjà surement été dit depuis, et peut-être de bien meilleure manière !
Mais maintenant que j'ai écris tout ça, j'avoue ne pas avoir le courage de le jeter. :lol: :roll:


En conclusion, j'ai écrit finalement tout ça pour simplement te dire de mettre un peu "d'eau dans ton vin" concernant ton discours.


Hé oui, tout ça pour ça... ça fait peur je sais. :shock: :arrow:
38 ans 191
Drayke, juste pour info, sache que les groupes de parole et de soutient dont tu parles sont animés par des psy!
Car un groupe de parole, c'est une peu plus qu'un simple discussion que tu pourrais avoir avec tes amis autour d'un café ;)
L
36 ans 209
Drayke a écrit:
dans l'ordre :
@Lola35: j'apprécie que tu développe des arguments, j'ai honnêtement plus de mal à te répondre qu'aux trois autres. Sache que je parle en tant que néophite en la matière (je tiens à le rappeler même si cela figure en haut de la page), je ne demande qu'à en apprendre plus. Aussi je te pose la question, à partir du moment où tu comprends que tu as un problème, où tu sais que tu vas mal et que tu cherche à t'en sortir, pourquoi as tu besoin de médicaments pour le faire?

Si tu sais que tu as un problème, ce n'est pas un médicament qui va le résoudre à ta place. Prendre sa vie en main, demande de la force, mais si tu l'as de prendre tes médicaments, tu l'as pour te sortir de la merde également! (c'est un peu mon point de vue)


Il ne faut pas confondre la déprime et la dépression.
La déprime (tout dépend la cause) peut sans doute se gérer seul. (sortir plus etc). Alors que la dépression est une maladie.

Lorsque tu as une bronchite, tu vas voir ton médecin non ? c'est pareil pour la dépression, tu vas voir un spécialiste. Sans rentrer dans les détails, le cerveau secrète moins de sérotonine, il faut donc rétablir ça. (les anti-dépresseurs servent à ça justement).

Evidemment que tu te doute qu'il y a un problème mais il est trop tard :
-je suis négative, je pense à la mort tout les jours, je ne bouge plus (entre le moment où je me dis que je devais me lever et que je le faisait vraiment, il se passait 2h, sans exagérer), je pleure tout le temps, je ne peux plus me concentrer ni travailler... Tu survis et tu sais que si tu continues à souffrir comme ça, il va falloir en finir d'une manière ou d'une autre. La souffrance morale est égale à celle provoquée par un deuil sauf que c'est en permanence.
Tu ne peux donc plus réfléchir ou te remettre en question ou te dire "faut que je me bouge là, faut s'en sortir" : tu as une altération de la réalité, totalement subjective tournée vers le négatif.
Plus rien ne répond : ni le cerveau, ni le corps.

Et c'est là que les anti-dépresseurs interviennent : ils te redonnent un peu de contrôle sur le cerveau : celui de commencer à réfléchir sur toi-même "objectivement" avec un psy par exemple et au niveau physique : simplement te redonner la force de te lever. C'est une béquille et qui en plus te permettra de ne sans doute pas refaire une dépression plus tard ou en tout cas moindre.
Le médicament ne résout pas le problème, il t'aide à reprendre un peu de contrôle sur toi-même. Consulter un psy, entamer une psychothérapie, si ce n'est pas du courage et vouloir prendre sa vie en main, je ne sais pas ce que c'est ! mais oui on te demande un médicament pour accélérer ce processus.

Je suis persuadée que la prise des anti-dépresseurs doit s'accompagner d'un suivi par un psy. Le psy ne vas pas non plus résoudre ton problème, mais il va t'aider à te poser les bonnes questions dont tu as déjà les réponses en toi mais que tu ne voyais pas. (et que tu ne pouvais plus voir avec la dépression).

Evite de confondre déprime et dépression, c'est différent.

Tu te dis sans doute que ça ne t'arrivera jamais : tu es courageux, combatif etc.. mais détrompe-toi, c'est beaucoup plus complexe, ça n'arrive pas qu'aux autres mais heureusement on s'en sort bien avec de l'aide :-)
391
J'applaudis Mi-k-l pour son explication.


Les préjugés sur les psy ont la vie dure...

Le psy ne "parle pas", "n'influence pas", il est notre miroir. C'est nous qui faisons le travail de réflexion sur soi. Il ne s'agit pas là de faiblesse.

J'ai eu besoin d'être soutenue à un moment de ma vie, j'ai pris quelques rendez-vous. C'était moi qui exprimait mon mal être et qui l'analysait. Elle ne devait probablement pas parler plus de 5 minutes pendant la séance. Juste ce qu'il fallait {et il ne s'agit pas d'influence, c'est un travail délicat pour le psy que de s'exprimer de manière à ce qu'il ne fasse qu'éclairer ce qu'on a déjà en nous} pour que je réalise mes propres clefs de compréhension. Et c'est elle qui m'a dit "vous allez mieux, ressentez-vous le besoin de prendre un rendez-vous ?".

Bref, il faut savoir aller au delà des préjugés, de l'humour sur les psy, pour comprendre un domaine professionnel à plusieurs courant :).

Parce que les psy sont là pour les abimés de la vie, pour les petites et les grandes détresses. Pour quelques séances, ou une thérapie.
48 ans dans la lune 1661
je crois que pour certaines en plus de la perte de poids il y a pas mal de chirurgie :lol:
33 ans Versailles 879
Divisions-de-la-Joie a écrit:
je crois que pour certaines en plus de la perte de poids il y a pas mal de chirurgie :lol:


ah, j'suis pas la seule à penser ça!
36 ans Mons (Belgique) 57
Alors, j'ai lu toutes vos réponses, certaines très intéressantes, d'autres moins. Je vous promets une réponse personnalisée, mais vu les tartines qui m'ont été écrite, il me faudra un certain temps pour vous répondre, temps qui me fait défaut aujourd'hui.

J'essayerais de faire au plus vite, en attendant, j'ai vu qu'une phrase revenait souvent, que l'on peut résumer à " met de l'eau dans ton vin".

Je ne suis pas un œnologue, mais j'aime mon vin comme j'aime mon whisky, neat! Sacrilège que de le dénaturer! A bon quoi boire un produit travaillé si c'est pour en atténuer le gout!

Pour ceux qui à qui l'allusion ne serait pas assez claire: si je ne me montrais pas extrême et unanime dans mes paroles, je ne susciterais pas chez vous, cette petite étincelle d'orgueil et de scandale, qui me permet de lire des phrases bien plus intéressante que si j'avais parlé avec une langue de miel, un exemple?

D'un point de vue purement personnel, il m'est arrivé de penser que peut-être, il se pourrait que l'efficacité des traitements de psychologues ne soit pas aussi nécessaire que beaucoup semble le penser, mais je peux me tromper, et c'est surement le cas. :roll:

Comme disait Coluche, je ne suis ni pour, ni contre, bien au contraire. :D

(à un autre niveau, est-ce que cela fait de moi, un troll? Sans doute un peu, mais c'est nécessaire pour la constructivité du débat)
2630
Quel est l'intérêt d'un débat avec un mec qui dit lui-même qu'il ne pense pas les propos qu'il défend ...
36 ans Bordeaux 44
c'est incroyable de rajeunir et de perdre du poids en même temps !
36 ans Mons (Belgique) 57
lwena a écrit:
Quel est l'intérêt d'un débat avec un mec qui dit lui-même qu'il ne pense pas les propos qu'il défend ...


Tu semblais pleine de bon sens dans tes propos, ta phrase ici en est pourtant totalement dénuée. Es tu fatiguée?
Ai-je dit une seule chose qui allais à l'encontre de ce que j'ai pu dire et penser au par avant?

Dans ma tête les choses restent claires, je n'aime pas les psychologues, je suis contre la prise d'anti-dépresseurs.

là, tu viens de lire une phrase modérée.

J'aurais pu t'écrire, les psychologues sont tous des connards et ceux qui prennent des anti-dépresseurs des faibles d'esprit.

là, c'est une phrase beaucoup plus provocante, mais en substance, le message reste assez sensiblement identique.

Combien de personne aurait réagi à ma première phrase? combien se serait insurgée contre la deuxième?

Comprende?
391
Citation:
le message reste assez sensiblement identique


Non, dans un cas, tu donnes ton opinion personnelle, dans l'autre, tu fais des généralités insultantes.

Tu aimes bien provoquer pour obtenir des réponses, mais je trouve ce discours particulièrement hypocrite et désagréable à l'égard des autres participants.

Je dirai voir même, ce qui transparait de ton explication (pas celle-ci mais la première), c'est une forme de fierté /orgueil, voir même un petit sentiment de supériorité.

Que tu ais ton opinion et que tu la partages est normal, que tu prennes l'auditoire pour des imbéciles qui (en substance, c'est ton message) diront des banalités si tu ne les choques pas est déplacé et malhonnête.
B I U


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