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Il est + fort que moi !

56 ans 2676
Bravo, Poirier, ça c'est un titre accrocheur... Mais de quoi s'agit-il?

En ce début d'année, on me souhaite meilleurs voeux, une bonne année, mais comment voulez-vous qu'elle soit bonne??

Je suis marié  
depuis 17 ans. Nous avons une fille de 16 ans. J'aurais bien aimé avoir un ou + autre enfant. Ca ne s'est pas fait car ma femme n'a plus voulu.
Depuis 10 ans, elle a des tendances alcooliques, + ou -, mais celà s'est accéléré graduellement, et depuis 2008, c'est un enfer.

Séjours en hôpital psychiatrique (de gré ou de force..), entretiens en psychologie, médicaments (pas encore le baclofène?)... Rien n'y fait. Je passe sur les conséquences argent/boulot...

Fin novembre, notre fille a été placée en famille d'accueil suite décision du tribunal pour enfants, conséquence de l'alcoolisation.
De notre côté, on a décidé de faire un break jusqu'aux fêtes, retrouvailles tendues, et finalement toujours les même cadavres planqués(la curiosité est vraiment un vilain défaut...)

Je demande à ma femme de choisir entre moi et lui. (L'alcool). Elle est encore partie je ne sais où, mais cette fois, je lui ai retiré l'alliance qu'elle est censée porter. "Qu'elle aille crever avec son alcool !!" Ces mots sont durs, c'est ce que lui dis, c'est LE sujet de dispute...
J'ai toujours des sentiments pour ma femme et ne sais que faire pour l'aider.
La solution la plus simple serait de NE PAS l'aider, de l'oublier. (Conseil très facile à donner...)
Je suis "suivi" dans une autre forum spécialisé...
http://forumonsaide.fo...ir-ma-femme-boit-j-en-ai-marre

On en est presque à la case séparation/divorce ; ce que je ne souhaite pas.... Buté, le mec!

On est bien loin de VLR ; le point commun, c'est que ma femme a toujours été ronde, sauf qu'à présent, elle perd de son charme, c'est le moins que l'on puisse dire... Et j'en suis encore entiché !! Buté, le mec! (bis)

Tout ça pour dire qu'intervenir sur VLR me fait comme une bouffée d'oxygène, bien loin de mes tracas.
Il y a un chapitre santé, mais là il est question de couple, rester? partir?
Il est + fort que moi.
Je reste là, et elle s'en va avec lui...

ps : si qq me propose de l'emmener aux AA, ça a déjà été fait il y a 10 ans (sans succès bien evidemment).
S
89 ans 4951
alors moi je ne vais rien te proposer, car je n'ai pas de solution, j'ai tellement de fois essayé de convaincre mon père d'arrêter de boire, j'y croyais et ...chaque fois un peu plus déçue, mais c'était pas mon conjoint.

Ayant eu un père alcoolique, que j'aimais pourtant profondément, je ne pourrais pas vivre avec un mari alcoolique, mes sentiments n'y survivraient pas, par contre ma mère ne l'a jamais quitté, je lui en ai voulu quand j'étais jeune, mais après j'ai compris que rien n'était si simple.

Mon père a arrêté de boire, le jour ou il a su qu'il était condamné par un cancer. Je ne sais pas exactement ce qui l'a motivé mais je crois qu'il a voulu profiter du temps qui lui restait pour avoir enfin une relation vraie avec nous, mes frères et soeurs étant plus âgés, ils avaient des souvenirs d'avant l'alcool, mais moi je ne l'avais connu que comme cela.

Je ne suis pas sure qu'il aurait réussi à arrêter de boire sans son cancer, malheureusement. J'ai donc quand meme eu la chance de découvrir un homme bon, sensible (trop peut être) et intelligent pendant 18 mois. Cela a changé ma vie et ma manière de fonctionner et je lui en suis très reconnaissante.

Je ne crois pas qu'il y ait de recette qui fonctionne vraiment, comme toutes les addictions, c'est très compliqué de s'en sortir. Les proches n'ont aucun pouvoir sur cette maladie, la seule chose qu'ils peuvent faire, c'est décider de ne plus subir cette situation, à chacun de voir ses limites.

Donc pas grand chose à rajouter, juste un peu d'écoute si tu en as envie.
44 ans Valencia 1162
Je compare souvent l'alcool à mes soucis de TCA.

Je m'explique.

J'ai mon oncle, qui est alcoolique depuis...oula 30/40 ans au moins. Il a fait la guerre d'Algérie, après avoir tout perdu là bas, il en est revenu traumatisé.

Il vient d'une famille dure (mère autoritaire et peu démonstrative), en quittant l'armée il a rejoint ma grand-mère dans son magasin et il a tout abandonné pour être avec elle et l'aider à la mort de son père.

Sa seule distraction, les femmes, le pmu, les potes et les bars.

Bien qu'ils y allaient par "amusement" je pense qu'il y avait un profond mal-être qui l'enfonçait dans l'alcool. L'envie d'oublier et de ne plus savoir qui il était avec la bouteille (Whisky, Anisette). Et au fur à mesure qu'il prenait de l'age, il a vraiment sombré (1 bouteille de whisky et autant en anisette (et que sais-je encore)).

J'ai peu parler avec lui et j'ai compris (malgré moi) ce vide qu'il essayait de combler. Comme moi lorsque je me remplissait de nourriture.

On se dit que l'objet du délit (alcool ou nourriture) est la seule chose qui nous rend heureux, qui ne nous laissera jamais tomber. Et de vivre les après délectation (au point d'en être malade) on se sent mal, mais vivant. On se dit "on fera mieux la prochaine fois" peut-être beaucoup plus pour y laisser notre peau.

Car c'est un suicide hein ?! On se suicide à petit feu, on sait que cela nous fait du mal et qu'on fait du mal autour de soi, mais on se sent seul dans notre tristesse.

Tu vas me dire "oui mais moi je suis là pour ma femme, notre fille aussi", oui mais comment accepter l'amour et l'attention d'autres, quand on se dégoûte ?

Et de savoir que notre addiction faire souffrir ceux qu'on aime, on se déteste encore plus et on est encore plus faible on retourne avec notre vieille maîtresse qui n'est jamais déçue et qui au contraire nous donne la "force" d'apprécier cette putain de vie.

Et voilà le cercle vicieux qui recommence.

Alors pour ta femme, il n'y (c'est mon avis) pas grand chose que tu puisses faire. C'est elle qui doit avoir le déclic, c'est elle qui doit demander de l'aide. Si elle ne le fait pas, tu pourras l'interner, l'attacher à une table la sevrer le temps que tu l'obligeras, mais dès qu'elle sera "libre" elle retournera à son amant.

Je sais que tu l'aimes et je comprends que tu ne veuilles pas l'abandonner, mais elle est dans un schéma d'auto-destruction, et a moins de créer ce déclic. Elle n'arrêtera pas de boire pour tes beaux yeux (ni pour d'autres).

Je compatis à ce que tu vis, et j'espère de tout coeur qu'elle ouvrira les yeux avant qu'il soit trop tard.

Te concernant, il n'y a pas 36 000 choix. Soit tu restes et tu supportes, soit tu pars et tu te préserves.
:kiss: :kiss:
42 ans 2505
Je suis sensible à ta détresse car comme Saralou, mon père a été alcoolique pendant des années (mon adolescence)

Mon père a arrêté de boire quand ses enfants (mon grand frère et moi) sommes partis de la maison (moi placée en maison d'accueil, lui en foyer de jeune travailleur car il était majeur).
Il s'est retrouvé seul avec ma mère (qui est restée avec lui alors qu'il lui tapait dessus régulièrement quand ils s'engueulaient)
Il a eu le déclic à ce moment là, il s'est fait "soigner", il a été à une association (pas les AA, mais vie libre pour ne pas la citer ;) )

je suis consciente que je suis chanceuse, que mon père ait eu cette envie, cette lucidité de se rendre compte qu'il était le seul à pouvoir agir et redevenir maitre de sa vie.

Mon avis c'est qu'un alcoolique doit avant tout faire son chemin pour lui. Il ne le fera jamais pour personne d'autre car son addiction ne lui permet pas de voir, d'accorder une importance aux autres.
Ce n'est pas de l’égoïsme, c'est qu'ils sont malades.
Et que c'est très dur de se rendre compte qu'on ne peut pas aider un alcoolique malgré tout l'amour qu'on leur porte !
La seule personne qui a ce pouvoir c'est eux même. Certains y arrivent, d'autres non.

Il y a un moment où il faut juste se demander si on peut encore supporter cette vie dans ces conditions ou si pour sa propre survie, il ne vaut pas mieux partir.

Je sais que parfois certains alcoolique refont surface une fois seul face à leur addiction, quand ils ne peuvent plus se cacher derrière des disputes, derrière les reproches, quand tout ce qu'il leur reste c'est leur bouteille et qu'ils ne peuvent plus nier leur maladie.
Parfois le déclic leur vient à ce moment là.

Je n'ai pas de solution, et je pense qu'il n'y en a pas :(

C'est une maladie mentale, et comme telle on ne peut pas la soigner sans l'accord de la personne concernée.
Et tant que ta femme sera dans l'optique du déni, c'est toi qui sombrera à essayer de l'aider alors qu'elle le refuse.
Je ne te dis pas de la laisser sombrer mais pense à toi.

Un conseil, n'hésite pas à te tourner vers des associations aidant les alcoolique, ça te fera surement du bien de parler là bas, et surtout ne culpabilise pas. Pour avoir connu cela, il n'est pas en ton pouvoir de la sortir de la prison qu'elle s'est crée. Elle seule a la clé, à voir si elle veut en sortir une fois qu'elle aura pris conscience de son addiction et ce qu'elle est devenue à cause d'elle...
60 ans calvados 16079
Evidemment je n'ai pas non plus de solution, ta femme seule a la clé de sa guérison ou non.
Par contre pense à ta fille, elle a besoin de son papa. On se remet d'une histoire d'amour mais pour ce qui est des enfants il me semble que l'on ne peut et que l'on ne doit que leur apporter notre amour... ta fille est en pleine adolescence elle a encore plus besoin de toi.

C'est mon ressenti, si besoin je suis là pour en discuter, chacun son tour d'accompagner les autres ;)

:kiss:
48 ans dans la lune 1661
Amalia m'a devancé, ta fille doit être le plus important pour toi, je n'ose imaginer ce que ce doit être pour elle.
Il me semble que ton combat doit d'orienter pour la récupérer elle, si ton épouse ne veut pas sortir de la situation dans laquelle elle se trouve tu ne pourras rien y faire malheureusement.

En tout cas je te souahite beaucoup de courage et j'espère que les choses vont s'aranger pour toi.
Bats toi pour ta fille ...
44 ans Valencia 1162
oui j'avais oublié de le dire, la personne a qui tu dois penser c'est ta fille. C'est elle qui paye actuellement les pots cassés.
60 ans 91 25732
On en a déjà parlé tous les deux puisque j'ai été dans la même situation que toi, sauf que mon mari (aujourd'hui ex) s'en est sorti et est abstinent depuis 10 ans.

Le plus simple serait de ne pas l'aider ? Non. C'est même le plus difficile à faire. Mais il faut savoir aider un alcoolique et l'aider ce n'est pas chercher les bouteilles cachées, lui faire faire des promesses qu'il ne pourra pas tenir et faire à sa place. C'est toi qui m'as parlé de co-dépendance. Je crois que tu es dedans. ;)

L'alcoolisme de ton épouse n'est pas TON problème. C'est celui de ton épouse. Certes tu en récoltes ta part mais tu peux choisir de ne pas prendre "plus que ton du" si tu veux rester avec elle.

Laisse là avec ses bouteilles, dis lui qu'elle n'a pas besoin de les cacher, qu'elle n'a rien à TE cacher et que si elle veut se cacher à elle-même qu'elle boit, qu'elle le fasse mais que toi tu sais et tu n'es pas dupe. Tu peux même exiger qu'elle les jette parce qu'elle en est capable.

Choisir entre toi et l'alcool ? Allons tu sais très bien qu'elle est incapable de faire ce choix et que de toutes façons si elle en fait un, ce sera l'alcool. Pas la peine de lui rajouter de la culpabilité et te de faire encore plus de mal.

L'alcool est plus fort que toi ,tu le sais. Tu passeras toujours après, elle n'y peut rien, c'est une dépendance trop forte.

Je vais te redire ce que mon médecin m'a dit : "si elle veut tomber, laisse là tomber. Quand elle sera en bas, elle aura le choix, remonter ou y rester". Tu peux lui dire que si elle fait le choix de remonter tu seras là. Mais que son alcoolisme elle doit le gérer d'abord seule. Et tu la laisses tranquille.

C'est très dur après de voir le conjoint se débattre en croyant que tu l'as lâché. Mais il faut le lâcher.

Notre souci de conjoint aimant c'est qu'on prend l'alcoolisme de l'autre sur notre dos et nos conjoints sont bien contents qu'on le porte. Ca les dédouane, ça des déresponsabilise et ça leur permet de nous le mettre sur le dos, parce que forcément c'est notre faute puisqu'on a l'air de si bien savoir ce qu'il faut faire et que pourtant on n'y arrive pas !

Il faut laisser son alcoolisme à l'alcoolique, c'est la seule vraie aide qu'on peut lui donner, le mettre face à son problème et lui dire qu'on ne le portera plus, qu'on ne le défendra plus, qu'on ne l'excusera plus, non pas parce qu'on s'en fiche mais pace que ça n'est pas NOTRE problème et qu'on sait qu'on n'y peut rien, que seul l'alcoolique a la clé de sa guérison. Il faut accepter que TU NE PEUX RIEN FAIRE pour régler un problème qui n'est pas le tien à part être là et encore, tu n'y est même pas obligé. Vivre sa vie à travers celle de l'alcoolique, j'ai donné. RIEN ne m'obligeait à accepter ça, RIEN !

Ce n'est pas lâcher prise que de "laisser tomber l'autre" c'est remettre les choses à leur place, responsabiliser la personne et lui montrer qu'elle a les clé de la guérison. Si un alcoolique ne va jamais tout en bas, il n'a aurcune raison d'avoir envie de remonter.

Si tu la portes tout le temps, elle te laissera la porter.

Si tu la laisses avec son problème, sans forcément partir(ce que j'ai fait, je suis restée), tu la laisses être actrice et tu la mets devant son problème et sa vie. Et elle a le choix : elle remonte ou elle reste en bas, ce bas où tu n'es pas obligé d'aller.

Et une dernière chose : quand l'alcool n'est plus là, la vie ne reprend pas comme avant, JAMAIS. TU devras faire le deuil de plein de choses et vivre avec les séquelles qu'il laisse. C'est souvent pire que la période de l'alcool. :?

Moi c'est là que j'ai lâché, j'ai tenu 10 en essayant d'abord de reconstruire ce qui ne pouvait pas être reconstruit, puis en essayant de construire autre chose avec les séquelles de l'alcool. Mais du recollé c'est jamais du neuf et ça n'a jamais le même aspect ni la même solidité.

Honnêtement si c'était à refaire, je lâcherais bien avant. Foutre sa vie en l'air pour une autre personne c'est beau, c'est courageux... Tu parles... C'est juste destructeur.

Et si je refais ma vie, au moindre signe de problème avec l'alcool, je ne m'embarrasserai pas de bons sentiments : je dégagerai tout de suite !
49 ans 94 658
Poirier : sais tu quel est l'élément déclencheur ?
En tous cas, bon courage ...
F.
55 ans L'île imaginaire 1906
Hormis te soutenir moralement, je ne peux hélas pas t'aider davantage. Ma soeur est alcoolique depuis de nombreuses années, mes parents, moi, mes frères et soeurs, son mari, ses enfants, le juge pour enfants etc... nous avons tout essayé :( elle a ralenti un peu à un moment, puis a recommencé de plus bel. Est arrivé un temps où on a renoncé à la sortir de là, tant qu'elle ne le souhaitait pas ardemment elle même, personne ne pouvait rien y faire. Sa vie, c'est boire, elle aime ça plus que tout... il doit en être de même pour ta femme malheureusement. Tant qu'elle ne désire pas changer... tu te bats contre des moulins à vent :roll:

Et si tu la laissais seule agir comme bon lui semble (en espérant fort qu'elle comprendra et arrêtera enfin !)pour le moment, tu as toujours été présent pour elle, même furieux, tu étais présent... qu'en serait il si tu n'étais plus là ?

Et si tu pensais un peu à toi, à ta fille ? ;) Je comprends que tu puisses vivre ça comme un échec, celui d'avoir essayé, celui d'avoir cru souvent, espéré... mais tu ne peux donner plus :cry:

:kiss: de soutien
56 ans 2676
Merci à tous et à toutes pour vos interventions...

Elément déclencheur : d'après moi
-soit l'impossibilité d'avoir un autre enfant (constaté récemment médicalement), elle me faisait croire qu'elle n'en voulait pas alors qu'elle aurait voulu me faire la surprise..
-soit quand son père est mort (douloureusement) du cancer, en 2000, il s'est laissé mourir plus qu'autre chose en ne se soignant pas à temps...
-sinon tout bêtement un verre là... Puis un autre... Par ennui..

Je n'ai pas à partir, c'est elle qui vient encore de décamper! Une anguille...

Eh bé Patty, quelle mémoire!!
Il y a des témoignages poignants. L'idée de la rivalité est bien sûr destructrice, mais ça me donne une rationalité, un sens à tout ça. Sauf que je perds.
Je suis assez d'accord avec l'idée de la lâcher. Le problème est que j'avais un frère (de 1 an mon aîné, et donc du m^ âge que ma femme) qui s'est suicidé, et je me dis qu'elle est faible, aussi faible à faire pareil.
Si je trouve + fort que moi, c'est en fait un aveu de faiblesse, d'impuissance, ce qui est bien dommageable pour un homme... Tu as raison, la co-dépendance, j'y suis (j'y reste?).

Quant à notre fille, je vous rassure, ça va plutôt bien : elle a un petit copain depuis + d'un an, mais là, elle le voit beaucoup moins avec les mesures décidées (elle préfère être auprès de lui^^ qu'à la maison)... Sa scolarité se poursuit, elle aime bien (2ème pro).
Détail : l'année dernière, je suis parti en duo avec ma fille 1 semaine en vacances (de printemps): tip top^dans le sud

C'est bête! Si je n'avais pas descendu la poubelle, et connement cherché au travers dans les cartons, tout irait mieux!!?J'allais rajouter : eh c'est bon, je vous ai pas mis le moral à zéro?
La co-dépendance m'a tuer!!
J
52 ans 575
J'ai la femme de mon cousin qui est alcoolique, elle passe son temps en sejours de sevrage et revient chez elle et zou ça recommence, vos histoires se ressemblent terriblement.
A Noel elle n'était pas là, elle avait demandé à être hospitalisée.
Elle a eu une longue periode de sevragre, une dizaine d'années et puis c'est reparti...

Je ne sais pas quoi te dire, c'est tellement dur à vivre, les epoirs, les rechutes, les mensonges, les promesses...
Ils ont 4 enfants, je pense souvent à eux. Et là je pense à ta fille. Vous semblez proche, c'est bien.

Ce combat ce n'est pas à toi de le mener mais à elle.

Sandra
41 ans chatou 223
bonsoir,

malheureusement je connais aussi le problème en ayant un père alcoolique.

il y a pas de solution c'est à la personne de vouloir s'en sortir et pendant ce temps la le reste de la famille on ne peut que constater en essayant de le protéger

face à cela la chose la plus importante est de faire bloc et de se soutenir au niveau familiale. Malgré ce soucis qui dure depuis un certain nombre d'année j'ai reçu beaucoup d'amour de la part de ma mère et de mes grands parents et mine de rien ça aide énormément.

mon père reste mon père même si la relation entre nous est assez compliqué puisqu'en ce moment c'est à moi qu'il en veut

donc il faut que vous vous souteniez et que vous vous protégiez avec votre fille

en tout cas je vous souhaite bon courage je sais combien la situation est difficile a vivre
943
Patty a écrit:

Laisse là avec ses bouteilles, dis lui qu'elle n'a pas besoin de les cacher, qu'elle n'a rien à TE cacher et que si elle veut se cacher à elle-même qu'elle boit, qu'elle le fasse mais que toi tu sais et tu n'es pas dupe. Tu peux même exiger qu'elle les jette parce qu'elle en est capable.

Choisir entre toi et l'alcool ? Allons tu sais très bien qu'elle est incapable de faire ce choix et que de toutes façons si elle en fait un, ce sera l'alcool. Pas la peine de lui rajouter de la culpabilité et te de faire encore plus de mal.

L'alcool est plus fort que toi ,tu le sais. Tu passeras toujours après, elle n'y peut rien, c'est une dépendance trop forte.

(...)

Si tu la portes tout le temps, elle te laissera la porter.

Si tu la laisses avec son problème, sans forcément partir(ce que j'ai fait, je suis restée), tu la laisses être actrice et tu la mets devant son problème et sa vie. Et elle a le choix : elle remonte ou elle reste en bas, ce bas où tu n'es pas obligé d'aller.

Et une dernière chose : quand l'alcool n'est plus là, la vie ne reprend pas comme avant, JAMAIS. TU devras faire le deuil de plein de choses et vivre avec les séquelles qu'il laisse. C'est souvent pire que la période de l'alcool. :?



Patty
:kiss:



Poirier, pas de solutions à t'apporter et certainement pas de conseils à te donner, juste mon soutien et ma compréhension.

Heureuse de constater que ta fille ait pu être protégée de cet environnement destructeur, même si la séparation est toujours douloureuse, parfois elle est aussi profitable, elle peut lui permettre de se concentrer sur elle-même et ses besoins, ses envies.

On ne sauve jamais personne. De rien et certainement pas d'eux-même. Ni en tant que professionnel ni en tant que conjoint, ni en tant qu'enfant ni en tant que parent. Heureusement d'ailleurs, la dette serait trop lourde. On peut juste se sauver soi, et c'est déjà bien assez :?
56 ans 2676
http://www.youtube.com/watch?v=jIUSSdXfonI

Excellente, cette petite vidéo!
C'est un peu ça que je me fais, ça motive à avancer...
B I U


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