MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

L'exclusivité existe-t-elle toujours?

2513
Deputee732, vous avez dû me confondre avec une autre posteuse car je viens seulement de débouler sur le fil et n'y avais posté qu'un seul message lors de votre intervention.  
Mes réflexions sont antérieures à la lecture (partielle) de ce fil ?
Mon message était peut-être un peu trop évasif cependant, je le concède volontiers.
51 ans Out of nowhere 3834
Levantin a écrit:
deputee702 a écrit:
ni plus ni moins qu'avant.

c'est juste moins caché.

et puis il ne faut pas oublier qu'avant, c'est tres réducteur.

avoir une maitresse était un signe de statut social dans une certaine bourgeoisie de 19 º siécle. le tout absolument pas caché.

franchement, le monde est juste un peu plus honnete, je trouve.



Bien dit et j'adhère.

Devant les juridictions, l'un des motifs excipés pour le divorce est l'adultère, bref l'infidélité. Il faut dire que tout le monde ou alors presque tout le monde fait du faux-semblant. On dit ce qu'on ne fait pas, fait ce qu'on ne dit pas. Et paraît ce qu'on est pas.

En plus avec la tombée des tabous et la poussé des mouvements collaboratifs et de partage, le goulot de l'exclusivité saute. On est désormais à l'ère du collaboratif, du web 2.0, du covoiturage, du libertinage, du polyamour dont la frontière n'est pas loin de la polygamie, des jardins communautaires, du partage, pour preuve, nous sommes ici sur un espace de partage.

L'exclusivité telle que pensée jadis est hypocrite. Autant mieux vivre sa/ses relation(s) non plus exclusive, mais partagée, dans la discrétion et le respect de l'autre.


Désolé mais je vais pas faire dans la nuance.
C'est quoi cet infâme Gloubi Boulga!
Tout proportions gardées, ces affirmations me font penser à Luc Besson (à qui il arrive d'être imbécile) parlant de l'hypocrisie de la société et donnant "en bon exemple" la nature (à suivre ?).
Il disait un truc du genre, et en vantant le processus : dans la nature, quand un petit poisson est malade, il ne tarde pas à se faire bouffer et le problème est réglé. Il n'y a pas d'hypocrisie!
Sans nier la complexité de la vie, je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il n'y a pas un peu de réalité humaine derrière le grand théatre de la société.
63 ans Franche Comté 995
chapinette a écrit:
Deputee732, vous avez dû me confondre avec une autre posteuse car je viens seulement de débouler sur le fil et n'y avais posté qu'un seul message lors de votre intervention. Mes réflexions sont antérieures à la lecture (partielle) de ce fil ?
Mon message était peut-être un peu trop évasif cependant, je le concède volontiers.


oups :oops:
désolée.
J
1388
Bon, je suis peut être (très) jeune, mais hors de question de partager mon copain avec qui que se soit, de même pour lui. Donc aucun de nous deux ne va voir ailleurs.
P
43 ans 1638
Salammbo a écrit:
Bon, là tu n'es pas très nuancée non plus. Tu sais, il y a des gens qui sont heureux dans un couple exclusif hein. Ce ne sont pas forcément de pauvres petites choses incapables de s'émanciper des normes sociales pour écouter leur vraie nature, remplies de frustrations et de souffrances...

Mon couple est actuellement défini sur cette base (exclusivité, fidélité), parce que c'est quelque chose qui nous rend heureux. Evidemment, il y a des gens qui pourraient nous plaire, qui nous plaisent, mais nous n'avons pas envie de partager + avec eux.

On ne condamne pas du tout les gens qui font autrement. En revanche, on se passerait bien du mépris de ceux qui pensent qu'on ne peut pas être heureux ainsi.

Les malheurs que tu cites, les mensonges, les crimes passionnels, les séparations et les parents fâchés, bah je vois pas en quoi le fait d'aimer plusieurs personnes les annulerait :?: On peut fort bien mentir à une ou plusieurs de ses relations sur beaucoup de choses même dans des couples libres, on peut tuer parce qu'on est rejeté (même si la relation n'était exclusive), on peut se séparer à contrecœur, on peut être malheureux, blessé, fâché pour toujours. Ça ne change rien, à mon avis.

Tu fais un parallèle avec l'amitié : le monde que tu imagines existe presque, c'est celui de l'enfance, où on se promet d'être amis pour toujours, qu'on sera toujours "ton seul vrai ami", le seul à qui on confie ses secrets, où on est exclusif et extrême en amitié. Bah je vois pas où est le mal, ça existe et c'est pas si horrible que tu le dis...
Tu imagines un monde où on pourrait même pas se faire un ciné avec un autre ami : là c'est malhonnête, mon copain peut évidemment faire des sorties avec d'autres filles, partager beaucoup de choses, il faut pas exagérer...

Je pense que chacun n'a pas besoin des mêmes choses pour être heureux. Moi j'ai besoin d'exclusivité et de promesses d'éternité, ça m'apaise. Si un jour ce n'est plus le cas, on en discutera avec mon copain, mais je vois pas pourquoi on serait "plus libres", "plus modernes", mieux quoi! en étant un couple non exclusif.

Tu déformes mes propos. Je n'ai absolument jamais dit qu'on ne peut pas être heureux en étant exclusif.

1. Mon propos, c'est de dire que l'exclusivité a des conséquences négatives. Qu'elles n'existent pas dans ton couple, c'est heureux, mais tu ne sais pas si ça sera toujours le cas. Et surtout tu ne peux pas dire que ça n'arrive pas d'une manière générale.

2. Pour moi ces conséquences proviennent de la vision même que la société dans sa globalité nous inculque à propos de l'amour : Des contes de fées jusqu'aux comédies romantiques, de la chick litt aux magazines féminins, on ne nous présente toujours qu'un seul et unique modèle d'amour tellement plus beau parce qu'exclusif. Demande à n'importe quel enfant de la maternelle jusqu'à peut-être début primaire : ils ont plusieurs amoureux(ses) qui eux-mêmes en ont d'autres. Et tout le monde est heureux comme ça. Je suis absolument convaincue que l'exclusivité n'est pas un comportement inné chez l'être humain.

3. Est-ce que ça veut dire qu'on est forcément malheureux parce qu'on est exclusif, monogame, bien sûr que non. Mais évidemment que ça engendre des frustrations.

Pour faire un parallèle qui va parler à beaucoup de monde ici, c'est exactement comme quand tu parles de la RA autour de toi. On vit dans un monde qui sacralise le sacrifice, les efforts, les frustrations. Si tu dis à une personne lambda qu'il y a une autre voie où on peut apprendre à aimer son corps, vivre une autre relation avec la nourriture et soi-même, il y a 9 chances sur 10 que cette personne te regardent avec des yeux ronds comme si tu venais de mars. Si tu tombes sur une personne un peu plus ouverte ou si tu peut-être tu es plus éloquente que moi, alors celle-ci va probablement te répondre "oui, c'est bien beau ce que tu dis, mais ça ne fonctionnerait pas sur moi. Moi si je mange ce que je veux ça sera pizza et croissants tous les jours."

Certainement alors que tu vas laisser tomber, et te dire qu'elle fera son propre cheminement en temps et en heure (ou pas). Est-ce que ça veut dire que tu penses que cette personne est malheureuse globalement? Est-ce que tu la méprises parce que tu essayes de lui exposer ton point de vue? Qui a raison entre toi qui pense qu'elle se frustre inutilement et elle qui pense qu'on ne peut pas vraiment être heureux si on est gros? Ni l'un ni l'autre probablement. Y a pas de vérités absolues dans la vie. Ça n'empêche pas de débattre bien heureusement.

4. Evidemment que de se déclarer polyamoureux, libertin, échangiste, etc. ne protège ni de la jalousie, du mensonge ou des ruptures. Mais pour moi ce serait un peu dans la même logique de dire qu'il ne sert à rien de trouver un virus contre le sida parce que des gens continueront à mourir de la grippe.

Si tu enlèves l'adultère ou la simple envie d'aller voir ailleurs, combien de divorces, de ruptures évités? Il y a bien peu de raisons de mentir dans un couple si tu enlèves la notion d'exclusivité (je parle de mensonges "importants" bien sûr). Les crimes passionnels se nourrissent du sentiment que quand on est avec quelqu'un on a un engagement et que si l'un des 2 le rompt, alors l'autre se sent "légitimé" (même si c'est dans un accès de folie) à tuer l'autre. Quand un enfant refuse de voir un de ses parents parce qu'il ou elle a trompé l'autre, on est bien en plein dans cette culture de la faute, de la trahison.

5. Sur la notion d'amitié, tu n'as pas compris ma comparaison je pense. Je ne dis pas que dans un couple "classique" on n'a pas le droit d'aller au ciné avec une copine. Je mettais en parallèle les activités que tu fais naturellement avec tes ami(e)s (ciné, resto, etc) avec celles que tu ferais avec un amoureux (le sexe notamment).


Et sur ton cas personnel Salammbo, tu dis que les promesses d'exclusivité et d'éternité t'apaisent. Grand bien t'en fasse. Si ce mode de pensée vous conviennent à toi et ton ami, loin de moi de vous en détourner ou de vous juger. Mais oui, tu serais plus libre si vous changiez d'avis. Mieux, je ne sais pas, moderne franchement pour moi ça ne veut rien dire, mais plus libre, oui, ça j'en suis sûre.
P
43 ans 1638
Poupee_Russe qui s'est pourtant relue 3 fois a écrit:
Et sur ton cas personnel Salammbo, tu dis que les promesses d'exclusivité et d'éternité t'apaisent. Grand bien t'en fasse. Si ce mode de pensée vous convient à toi et ton ami, loin de moi de vous en détourner ou de vous juger. Mais oui, tu serais plus libre si vous changiez d'avis. Mieux, je ne sais pas, moderne franchement pour moi ça ne veut rien dire, mais plus libre, oui, ça j'en suis sûre.
32 ans Lille 259
Oh bah dis donc! :shock:


Je viens lire tout ça dès que j'ai le temps! ^^
34 ans 2571
Poupee_Russe a écrit:

Tu déformes mes propos. Je n'ai absolument jamais dit qu'on ne peut pas être heureux en étant exclusif.

1. Mon propos, c'est de dire que l'exclusivité a des conséquences négatives. Qu'elles n'existent pas dans ton couple, c'est heureux, mais tu ne sais pas si ça sera toujours le cas. Et surtout tu ne peux pas dire que ça n'arrive pas d'une manière générale.

2. Pour moi ces conséquences proviennent de la vision même que la société dans sa globalité nous inculque à propos de l'amour : Des contes de fées jusqu'aux comédies romantiques, de la chick litt aux magazines féminins, on ne nous présente toujours qu'un seul et unique modèle d'amour tellement plus beau parce qu'exclusif. Demande à n'importe quel enfant de la maternelle jusqu'à peut-être début primaire : ils ont plusieurs amoureux(ses) qui eux-mêmes en ont d'autres. Et tout le monde est heureux comme ça. Je suis absolument convaincue que l'exclusivité n'est pas un comportement inné chez l'être humain.



Et alors ? C'est mieux quand c'est inné ? Je ne pense pas non plus que l'envie d'être en couple monogame ce soit innée, je pense que ça vient de notre histoire (en tous cas pour ma part), qui détermine ce dont on a besoin, ce qu'on désire pour sa vie.


Poupee_Russe a écrit:


3. Est-ce que ça veut dire qu'on est forcément malheureux parce qu'on est exclusif, monogame, bien sûr que non. Mais évidemment que ça engendre des frustrations.



Si ça ne te dérange pas, je te réaffirme que je ne ressens pas de frustration à ne pas coucher avec d'autres personnes que mon copain. Si l'envie me venait, ça me questionnerait, on en parlerait probablement. Je suis désolée si tu as du mal à le concevoir mais je ne me sens pas frustrée de cela. Ce n'est pas pour la "beauté du sacrifice" comme tu sembles le sous-entendre, que je "renoncerais" à mes autres désirs : c'est simplement que je ne ressens pas l'envie de partager tout ça avec d'autres.


Poupee_Russe a écrit:

Pour faire un parallèle qui va parler à beaucoup de monde ici, c'est exactement comme quand tu parles de la RA autour de toi. On vit dans un monde qui sacralise le sacrifice, les efforts, les frustrations. Si tu dis à une personne lambda qu'il y a une autre voie où on peut apprendre à aimer son corps, vivre une autre relation avec la nourriture et soi-même, il y a 9 chances sur 10 que cette personne te regardent avec des yeux ronds comme si tu venais de mars. Si tu tombes sur une personne un peu plus ouverte ou si tu peut-être tu es plus éloquente que moi, alors celle-ci va probablement te répondre "oui, c'est bien beau ce que tu dis, mais ça ne fonctionnerait pas sur moi. Moi si je mange ce que je veux ça sera pizza et croissants tous les jours."

Certainement alors que tu vas laisser tomber, et te dire qu'elle fera son propre cheminement en temps et en heure (ou pas). Est-ce que ça veut dire que tu penses que cette personne est malheureuse globalement? Est-ce que tu la méprises parce que tu essayes de lui exposer ton point de vue? Qui a raison entre toi qui pense qu'elle se frustre inutilement et elle qui pense qu'on ne peut pas vraiment être heureux si on est gros? Ni l'un ni l'autre probablement. Y a pas de vérités absolues dans la vie. Ça n'empêche pas de débattre bien heureusement.



Je ne trouve pas le parallèle très pertinent, mais si j'ai bien compris, tu me laisses faire mon propre cheminement, jusqu'à ce que je comprenne que je me frustre inutilement ? :lol: Bah dis donc, si c'est pas du mépris, ça :lol:

En tous cas, ton parallèle est totalement inadapté à ma façon de vivre le couple monogame : il n'a rien à voir avec un régime! Tu pars du principe qu'on se prive forcément de quelque chose dont on aurait envie : si c'est le cas, effectivement il faut réfléchir à abandonner la monogamie lol, mais ça n'est pas nécessairement le cas (et notamment pas pour moi).

Poupee_Russe a écrit:

4. Evidemment que de se déclarer polyamoureux, libertin, échangiste, etc. ne protège ni de la jalousie, du mensonge ou des ruptures. Mais pour moi ce serait un peu dans la même logique de dire qu'il ne sert à rien de trouver un virus contre le sida parce que des gens continueront à mourir de la grippe.

Si tu enlèves l'adultère ou la simple envie d'aller voir ailleurs, combien de divorces, de ruptures évités? Il y a bien peu de raisons de mentir dans un couple si tu enlèves la notion d'exclusivité (je parle de mensonges "importants" bien sûr). Les crimes passionnels se nourrissent du sentiment que quand on est avec quelqu'un on a un engagement et que si l'un des 2 le rompt, alors l'autre se sent "légitimé" (même si c'est dans un accès de folie) à tuer l'autre. Quand un enfant refuse de voir un de ses parents parce qu'il ou elle a trompé l'autre, on est bien en plein dans cette culture de la faute, de la trahison.



Oui enfin bon, je vais pas devenir polyamoureuse comme tu dis, juste pour réduire les risques d'être assassinée par mon conjoint hein... Ni au cas où il monterait nos futurs enfants contre moi... Je veux dire, les sentiments et les envies ne marchent pas comme ça...


Poupee_Russe a écrit:

5. Sur la notion d'amitié, tu n'as pas compris ma comparaison je pense. Je ne dis pas que dans un couple "classique" on n'a pas le droit d'aller au ciné avec une copine. Je mettais en parallèle les activités que tu fais naturellement avec tes ami(e)s (ciné, resto, etc) avec celles que tu ferais avec un amoureux (le sexe notamment).



Justement j'ai bien compris. Ce que je voulais dire c'est que l'équivalent du sexe en amour n'est pas le cinéma en amitié. Ce serait plutôt les confidences intimes par exemple, non ? Ce qu'on ne fait pas avec tous ses amis, surtout quand on a un "meilleur ami", ce qui n'est pas si rare. Je voulais simplement dire que si l'exclusivité n'est pas innée, peut-être que la préférence l'est (c'est mon point de vue).

Poupee_Russe a écrit:


Et sur ton cas personnel Salammbo, tu dis que les promesses d'exclusivité et d'éternité t'apaisent. Grand bien t'en fasse. Si ce mode de pensée vous conviennent à toi et ton ami, loin de moi de vous en détourner ou de vous juger. Mais oui, tu serais plus libre si vous changiez d'avis. Mieux, je ne sais pas, moderne franchement pour moi ça ne veut rien dire, mais plus libre, oui, ça j'en suis sûre.


Eh bien, tu ne doutes de rien...
Je dois sans doute me tromper hein, mais il me semblait que la liberté, c'était de faire ce qu'on avait envie, profondément, au fond de soi, de faire.
Cela doit sans doute te surprendre, mais mon père est une personne justement très "libérée", qui n'a vraiment aucun engagement amoureux, et qui navigue "librement" dans les liaisons amoureuses. Je respecte tout à fait sa vie, sa façon d'être heureux, et on parle souvent de nos différences. Je vois très bien ce qu'il y gagne, mais je sais que j'y perdrais, moi : il y a une forme de solitude quand on est "plein" (et pas "deux"), ou d'indépendance selon le point de vue que l'on a. Être en couple de deux, ça me libère de cette indépendance/solitude. L'indépendance me pèse si tu préfère. C'est peut-être paradoxal pour toi, ça l'est pour mon père : on n'est pas obligé de se comprendre pour s'accepter.

Mais que toi, illustre inconnue, qui prétends admettre la différence, tu viennes me dire que je ne suis pas libre, je trouve ça totalement déplacé.
51 ans 35 10308
Salammbo a écrit:
Je ne trouve pas le parallèle très pertinent

Moi non plus, en particulier parce qu'en fait il y a des tas de gens qui pratiquent l'alimentation régulée de façon totalement naturelle. Ils pourront sans doute trouver bizarre qu'on ait besoin de théoriser la chose, mais ils comprendront très bien qu'on peut manger "ce qui nous fait plaisir" sans manger des frites et du chocolat à tous les repas, parce que c'est ce qu'ils font, naturellement, sans se frustrer.

Poupee_Russe a écrit:
1. Mon propos, c'est de dire que l'exclusivité a des conséquences négatives. Qu'elles n'existent pas dans ton couple, c'est heureux, mais tu ne sais pas si ça sera toujours le cas. Et surtout tu ne peux pas dire que ça n'arrive pas d'une manière générale.

On pourrait dire exactement la même phrase en remplaçant "exclusivité" par "non exclusivité".

Et bref, Salammbo, je suis assez d'accord avec toi.
63 ans Franche Comté 995
ce que dit surtout poupée russe, je pense, c'est qu'il faut penser à déconstruire nos schémas pour mieux comprendre nos actions.

que l'exclusivité soit culturelle : dans beaucoup d'endroits dans le monde, les amis, les bouthanais ( dans une moindre mesure), les naxi, mais aussi chez les bédouins, avant l'islam, l'exclusivité n'est pas la norme. elle serait même vécu comme une ineptie. idem dans notre civilisation d'avant la propriété.

il semblerait bien, donc que ce soit une construction culturelle. nos cultures dominantes actuelles sont entrain de balayer toutes les autres cultures.

que l'on induisent une culture intérieurement pour s'y trouver bien ne veut pas dire qu'il n'existe pas d'autres choix ailleurs ou dans d'autres temps.

je pense que c'est à cela que veut nous faire penser poupée russe. non pas à nos cas personnels. mais à une construction autre de nos esprits et de notre façon de voir le monde.
34 ans 2571
Evidemment que c'est culturel, merci pour le scoop :roll:
Mais en sachant cela, on peut quand même choisir l'exclusivité et s'y trouver bien, c'est tout. Ça ne me dérange pas d'être aussi un être de culture.
Obéir à ses instincts naturels, c'est pas être beaucoup plus libre qu'obéir à ses instincts culturels.
Une personne qui choisit le couple de deux n'est pas forcément une personne qui n'a jamais pris le temps de réfléchir et de "déconstruire ses schémas" comme tu dis.

Angia c'est ce que j'essayais d'exprimer (mais en mieux dit et plus rapide lol) :kiss:
63 ans Franche Comté 995
Salammbo a écrit:
Evidemment que c'est culturel, merci pour le scoop :roll:
Mais en sachant cela, on peut quand même choisir l'exclusivité et s'y trouver bien, c'est tout. Ça ne me dérange pas d'être aussi un être de culture.
Obéir à ses instincts naturels, c'est pas être beaucoup plus libre qu'obéir à ses instincts culturels.
Une personne qui choisit le couple de deux n'est pas forcément une personne qui n'a jamais pris le temps de réfléchir et de "déconstruire ses schémas" comme tu dis.

Angia c'est ce que j'essayais d'exprimer (mais en mieux dit et plus rapide lol) :kiss:


sur le fait de n'avoir pas réfléchi, ai je jamais dit ça ? :shock:

je suggère juste que déconstruire nos schéma nous permettrait, à mon sens d'être plus tolérant quant à l'altérité, sans pour remettre en cause ses propres usages si ceux ci nous rendent heureux.

mais en même temps, tu donnes ton avis, je donne le mien. nous avons toutes les deux le droit de nous exprimer sans se faire ramasser de manière assez condescendante et être prise pour une idiote qui ne raconte que des banalités.

merci en tout cas salambo pour cette gentillesse en plein midi.
P
43 ans 1638
Salammbo, je te donne mon avis sur la question, ma vision que j'ai sur le monde de manière générale. J'ai toujours essayé d'être correcte, et je n'ai attaqué personne. En retour, je n'ai que ton agressivité.

Tu as envie de décortiquer mon discours pour coller absolument à ce que tu penses que je veux dire. Très bien, continue. Pour ma part, et en ce qui te concerne, la discussion est terminée. Je ne te répondrai plus sur ce sujet.

Angia a écrit:
Salammbo a écrit:
Je ne trouve pas le parallèle très pertinent

Moi non plus, en particulier parce qu'en fait il y a des tas de gens qui pratiquent l'alimentation régulée de façon totalement naturelle. Ils pourront sans doute trouver bizarre qu'on ait besoin de théoriser la chose, mais ils comprendront très bien qu'on peut manger "ce qui nous fait plaisir" sans manger des frites et du chocolat à tous les repas, parce que c'est ce qu'ils font, naturellement, sans se frustrer.

Angia, mon parallèle était surtout pour dire que ce n'est pas parce que tu expliques ta façon de voir les choses à une personne que forcément tu dénigres la sienne ou sa façon de vivre ou que tu la méprises ou que tu penses qu'elle est malheureuse. J'ai pris volontairement un exemple dans lequel beaucoup d'entre nous vont se reconnaître. Mon but n'était pas forcément de mettre en parallèle les frustrations alimentaires et sexuelles ou amoureuses, même s'il y a des similitudes.

deputee702 a écrit:
je pense que c'est à cela que veut nous faire penser poupée russe. non pas à nos cas personnels. mais à une construction autre de nos esprits et de notre façon de voir le monde.

Oui voilà, merci deputee, tu as bien compris ce que je voulais dire!
63 ans Franche Comté 995
en même temps poupée russe, s'en prendre plein la tête pour essayer d'argumenter sur un sujet, alors que bon dieu de bois, moi aussi, je suis monogame, ben, tant qu'à faire, je vais dire à mon homme que je devient polyamoureuse. :D :D

* grognements de l'homme à côté. l'homme ne parle plus, il grogne, surtout quand il n'est pas d'accord* :D :D

faut que je change de civilisation ou que je tombe dans une faille spacio temporelle
37 ans 142
deputee702 a écrit:
ce que dit surtout poupée russe, je pense, c'est qu'il faut penser à déconstruire nos schémas pour mieux comprendre nos actions.

que l'exclusivité soit culturelle : dans beaucoup d'endroits dans le monde, les amis, les bouthanais ( dans une moindre mesure), les naxi, mais aussi chez les bédouins, avant l'islam, l'exclusivité n'est pas la norme. elle serait même vécu comme une ineptie. idem dans notre civilisation d'avant la propriété.

Oui, dans la religion bouddhiste, on essaie de se débarrasser de ce qu'on peut nommer "l'attachement" à quelqu'un, proche, ami, ou amant : il ne s'agit pas de ne plus aimer, mais de voir l'autre pour ce qu'il est, de se réjouir de ce qui lui arrive de bien, au lieu de songer à ce qu'il nous apporte. La mort n'est pas, en ce sens, un moment triste : une fois mort, l'autre est libéré, et si l'on pleure, c'est pour soi, et uniquement pour soi, car ce n'est pas notre amant/ami/proche qui souffre une fois qu'il est passé dans l'autre monde.

Bref. Je rejoins assez Poupée russe : la norme, c'est l'exclusivité, et c'est une pression sociale et culturelle qui fait plus de mal que de bien.
Je ne juge nullement ceux à qui cela convient : tous les choix de vie me semblent louables, s'ils sont pris en toute connaissance de cause. Mais on ne peut pas nier que les situations d'infidélité, de mensonges, sont justement créées parce que notre société n'accepte pas qu'on puisse avoir des relations sexuelles avec différents partenaires lorsqu'on est en couple. Pourtant, le sexe, cela peut être relativement anodin — et cela le serait beaucoup plus si, justement, il n'y avait pas tous ces mythes autour de la sexualité, de sa gravité, etc.
B I U


Discussions liées