J'aimerai aussi n'avoir jamais rien entendu ni fait aucun régime. Bon ca fait partie de ma vie et j'ai développé des qualités à partir de cela aussi, ca fait partie du chemin.
Pour le 52 oui je pourrai le vivre sereinement, comme je vis le 48 d'autant que ma forme physique s'et vraiment développée avec le sport je me rends compte parfois de ce qui était un "effort" et que ej fais sans problème, débarrasser ma cave, monter plusieurs étages d'escaliers. A vélo aussi, je me suis dit que j'aimerai un modèle avec plus de plateaux de vitesse parce que là c'est trop "facile" et que j'ai l'impression de ne plus pédaler.
Bon si je peux garde el 48 ca m'arrangerait parce que j'ai toutes mes fringues dans cette taille et des qui me plaisent vraiment ;)
Pour ce qui est de se dégager de la qualité nutritionnelle non moi dans ma vie perso je garde. J'aime avoir découvert des produits locaux, me questionner sur pourquoi tel aliment reste intact des mois......parce qu'il est bourré de conservateurs qui font leur boulot utile dans certains cas mais pas d'autres. Ca fait plus référence à une philosophie de vie qu'à la ra. Je pourrai manger de tout en terme qualitatif mais manger c'est un acte qui a aussi toute sa dimension symbolique ciulturelle and co. Et au final je suis revenue vers une certaine "simplicité alimentaire" dans le sens ou j'ai été élevée là dedans. Alors le pain-souipe-fromage ou la tartine pain-beurre-nesquick me satisfont pleinement.
La satisfaction alimentaire c'est ce qui me guide et je me sens plus satisfaite avec ma salade de carottes locales qu'avec des toutes préparées du supermarché noyés dans une sauce indéfinie laors que j'aime tellement ma bonne huile d'olives et mon vinaigre de framboises.
Comme "exercice perso" de ra j'achète de temps en temps un truc nouveau, bizarre pour moi pour tester si c'est de mon gout ou pas. Genre récemment une terrine de canard (c'était pas mal sans plus) des bonbons chimiques (alors là non je déteste ) ou un yaourt inédit etc.
"manger sans faim de manière trop répétée et durable":
Je mange parfois sans faim, mais pas trop répété et pas durable. Ca s'est fait au fil du temps. Je suis passée de amnger-tout-le-temps-sans-faim alterné à faire-des-régimes-sans-fin........à al phase redécouvrir de tout et apprendre la faim.
Ca s'est fait à mon accouchement et assez radicalement finalement. J'ai arrêté tous les trucs o% régimes etc.....et racheté de tout "normalement". Et j'ai géré les envies de vider les paquets à partir de là. Mais que les aliments soient tous là ca a été plus facile que je ne l'aurai cru. Je ne sais pas trop comment en fait.
Le seul aliment que je n'ai pas à la maison c'est les chips paprika, les bonnes les suisses que je trouve très différentes des francaises. Des chips nature je m'en fou. Mais les paprika c'est une drogue, je n'aime pas extrêmement cela, c'est trop fort, trop salé, ca fait même mal aux gencives limites. Mais je ne ressens pas le rassaseiment spécifique là dessus. J'en achète pour les annis ou pique nique et après je me dis en plus que ce n'était pas terrible.
Ce qui m'aide quand je mange sans faim c'est de comprendre ce que je recherchais vraiment (le réconfort souvent) d'accepter tous les sentiments et émotions qui viennent avec. Puis ensuite de me rassurer sur le fait que la réapparition de la faim signalera que mon organisme s'est occupé de cette nourriture du mieux qu'il pouvait.
Au pique nique samedi les entrées étaient sublimes je n'avais plus faim, j'ai mangé sans faim des tas de petits trucs ainsi que du dessert. Et le lendemain la faim est revenue plus tard c'est tout.
Comprendre le besoin que j'ai cherché à combler en mangeant m'aide pour la fois suivante à gérer la frustration. J'ai eu un accrochage en scooter rien de très grave mais tristesse colère peur etc.....j'ai vraiment eu envie d'aller au tea room m'offrir une belle pâtisserie. Mais il y a toujours pleins de belles pâtisseries disponibles pour une faim ou un beau dessert partagé. Donc non j'ai accepté les sentiments désagréables. J'y ai fait face. En fait je me suis accordé autrement ce réconfort, en me couchant dans mon lit un moment, en faisant les démarches pour l'assurance, en continuant ma journée. Et quand j'ai eu faim plus tard et bien j'ai dégusté une tartine sublime confiture fraises des bois meilleure qu'une pâtisserie dont je n'avais plus envie.
Pour ce qui est de mes perceptions/rapports au corps etc...effectivement mon travail me touche et me confronte fort à la dépendance et à mes peurs à ce sujet. En même temps ce job est bien plus qu'un travail c'est une vraie opportunité de travailler sur soi tout en rendant service à autrui.
Ce matin encore j'aidais une personne de 140 kilos qui ne peut plus se laver seule et venait d'apprendre qu'elle serait appareillée en oxygène 24/24 et avec un nouveau traitement diabét etc....et qui doit réfléchir à déménager parce que les escaliers ce n'est plus possible.
Voilà pour le pavé désolée.