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Votre état d'esprit du moment... en RA ? (bis)

37 ans 1547
poupoule a écrit:
papille a écrit:
on peut manger les aliments interdits tout en considérant qu'ils le restent.


Tout à fait d'accord avec toi! tu fais un rappel salutaire!
C'est  
ce qui explique d'ailleurs tous ces témoignages du type "moi la ra ça m'a juste fait manger du nutella pendant 6 mois et je n'ai jamais eu envie de salade".
Un mangeur régulé mange du nutella s'il en a envie puis PASSE A AUTRE CHOSE, son corps et son esprit sont satisfaits. Lorsqu'on a encore des représentations de culpabilité liées aux aliments interdits, les manger ne satisfait pas, au contraire ça augmente souterrainement la culpabilité... et on ne fait qu'augmenter les doses.
C'est pour ça que je suis triste pour toutes ces personnes qui témoignent ici en disant que la ra ne marche pas pour elles, en fait elles n'ont en général jamais quitté la restriction.
La RA ce n'est pas JUSTE manger ses aliments interdits, ça doit être accompagné de tout un travail.

Et j'approuve aussi le fait que la distinction maison/industriel mine l'esprit et tend à remplacer sain/interdit.


Zermati explique que les exercices servent à ça: à inscrire dans l'expérience ce changement d'idée. Qu'on aura beau le penser intellectuellement, tant qu'on aura pas éprouvé dans l'expérimentation ça ne s'intègrera que difficilement. Et je réalise que j'ai beau intellectuellement ne plus croire à ce que je pense, je le pense quand même toujours aussi, et mon comportement continue de créer un conflit, même si beaucoup moins intense qu'à l'époque où les idées relatives à la restriction cognitive était aussi une conviction intellectuelle. C'est ça qui est un peu déstabilisant, c'est qu'il y a un vrai changement entre cette époque et aujourd'hui, du coup j'aurais cru être moins imprégnée de ces idées d'interdits. En fait je réalise que c'est encore très présent pour certains aliments et que je le vis mal.

A l'époque où ma nutritionniste me l'avait proposé, je n'avais pas réussi à faire l'exercice de rassasiement sensoriel sur l'aliment qui me faisait ne plus m'arrêter (pain beurre salé). Il serait sûrement salutaire que je réessaie. La façon dont zermati présente les exercices me parle assez, mais je ne sais pas si j'y arriverais.
En tout cas ça fait du bien de relire un peu, à défaut d'arriver à mieux me réguler pour l'instant.
51 ans à la maison ! 10072
poupoule a écrit:

Et j'approuve aussi le fait que la distinction maison/industriel mine l'esprit et tend à remplacer sain/interdit.


Pour moi, ce n'est pas la même restriction. C'est plus proche de celle du végétarisme, du fait de manger bio ou de ne pas vouloir manger d'animaux élevés en cage, ou même de refuser de manger du chien.
Je mange au max du fait -maison, ça ne me fait pas culpabiliser pour autant quand je mange de l'industriel. Parce que c'est soit par goût, soit parce que je n'ai pas forcément le choix.
109 ans 774
trashrap a écrit:
poupoule a écrit:

Et j'approuve aussi le fait que la distinction maison/industriel mine l'esprit et tend à remplacer sain/interdit.


Pour moi, ce n'est pas la même restriction. C'est plus proche de celle du végétarisme, du fait de manger bio ou de ne pas vouloir manger d'animaux élevés en cage, ou même de refuser de manger du chien.
Je mange au max du fait -maison, ça ne me fait pas culpabiliser pour autant quand je mange de l'industriel. Parce que c'est soit par goût, soit parce que je n'ai pas forcément le choix.


pour moi ça ne l'est justement pas au même titre que le végétarisme. L'industrie, on la diabolise tout le temps (et c'est pas un effet de mode, dans des bouquins plus anciens on voit déjà un rapport manuel/villageois = gentils, industrie/urbanisation = forces du mal), mais ce n'est pas elle-même qui est pourrie, c'est ce que certaines personnes peu scrupuleuses en font qui l'est.

dans ma vision, l'industrie est uniquement là afin de rationaliser certains coûts de production, mais rien n'empêche d'y utiliser des produits de qualité, d'y inclure de l'éthique et du respect. Je veux bien admettre que le modèle largement répandu ne correspond pas à ça actuellement, mais rejeter totalement la chose me paraît plus qu'exagérée.
S
53 ans suisse 993
Hello, je reviens sur mes derniers messages. Quelques changements hormonaux mensuels et paf!!!!!!! moment de spleen et déception focalisée sur la pauvre ra qui m'a tellement changé la vie.

Papille j'ai parlé de la chirurgie dans le sens ou c'est une angoisse pour moi l'idée de regrossir passablement, j'étais vraiment mal en 52 mais c'était en lien avec la maladie aussi. Et je redoute les chirurgies j'en ai eu passablement dans ma vie et pas envie d'y retourner. Ensuite aussi autour de moi les personnes opérées, by pass sleeve etc. ca ne me donne pas envie ce ne sont pas des exemples de réussite.

Ce jour tout va bien. Mon clafoutis était délicieux, les lasagnes à tomber et ce soir j'ai fait plein de mezze pour un barbecue dans la forêt avec du poulet mariné au citron.

Pour moi la distinction maison/industriel est surtout une histoire de gout. J'adore par exemple le hoummous maison. J'en ai parfois acheté tout prêt en pot et chaque fois décue. J'ai vue récemment une émission qui fait plein de tests et comparatifs ("a bon entendeur" tsr). Et dans le guacamole industriel il y a de tout et très peu d'avocat, il y a du colorant vert, des gommes, des adjuvents et que sais je. Alors au final le gout n'y est plus du tout. Donc je fais un maximum de choses ou je sélectionne soigneusement les endroits ou je les achète.

Pour d'autres produits dans la mesure ou j'en trouve à mon gout je ne m'y essaye pas par exemple les yaourts. Mais les gâteaux faits maison j'aime vraiment mieux et il y a aussi le plaisir de faire. Le plaisir de cuisiner je l'ai franchement complètement retrouvé.

Le poids haut qui me gène......être une petite mangeuse vite rassasiée je m'y suis faite, je savoure ma cuillère à café de glace caramel-beurre salé, mais quelquepart au fond de moi j'aimerai plus en quantité.
La santé j'y pense, toutes les personnes diabétiques de ma famille, mais j'y travaille avec les activités sportives, avoir arrêté de fumer etc...et vraiment cette année le diagnostique des apnées ca a été un coup dur. Moi qui ai toujorus adoré dormir et coller ma tête sur l'oreiller me coller cette machine qui souffle et son tuyau que je me prends dans la tête, bof.

Sinon tout le reste, mes mouvements, les fringues en 48 ca va. Les photos et l'image dans le miroir em surprennent toujours, dans mon corps je me sens à une taille 44-46, celle que j'ai fait le plus longtemps sur les 10 dernières années. et là le 48-50 je vois une différence surtout au niveau du gros ventre je dirai. Mais c'est surtout en photo/miroir. Au quotidien je n'y pense pas.

Récemment je vais dans un cinéma éloigné genre 15 ans que je n'avais pas été, je me suis faite la réflexion qu'ils avaient changé les sièges pour des plus petits, mais non en regardant les amis qui m'accompagnaient j'ai juste constaté que c'est mon popotin qui avait changé;)

Je pense que mes peurs sont liées au fait de travailler avec des personnes âgées, malades, limitées dans leur mouvement et de voir combien en vieillissant cela peut être terrible, ne plus pouvoir sortir de chez soi, prendre une douche seule, faire sa toilette intime seule. Là le poids est vraiment un obstacle. Mais ca ne veut pas dire non plus que c'est ce qui m^'attend pour ma vie .

Et sur ce je m'en vais déguster en forêt.
37 ans 1547
sirelle a écrit:
Papille j'ai parlé de la chirurgie dans le sens ou c'est une angoisse pour moi l'idée de regrossir passablement, j'étais vraiment mal en 52 mais c'était en lien avec la maladie aussi. Et je redoute les chirurgies j'en ai eu passablement dans ma vie et pas envie d'y retourner. Ensuite aussi autour de moi les personnes opérées, by pass sleeve etc. ca ne me donne pas envie ce ne sont pas des exemples de réussite


Mais tu pourrais peut-être faire un 52 sans être aussi mal et sans vouloir te faire opérer. Je n'en sais rien, mais ça n'est peut-être pas inenvisageable non plus.

Sinon, pour moi aussi il y a une distinction de goût entre l'industriel et le fait maison. Mais à celle-ci se greffe comme en filigrane une notion de qualité qui n'est plus juste gustative, qui est aussi nutritionnelle.

J'y suis sensible, probablement car j'ai été éduquée avec un discours pro-toutes-les-vertus-possibles-des-"bons"-aliments vs les aliments-poisons.

J'ai l'impression que sans s'en rendre compte parfois en valorisant le bon goût on valorise aussi l'opposition du "sain"/"malsain" à travers le maison/l'industriel. Pas forcément à chaque fois pour autant et beaucoup moins ici qu'ailleurs cela dit.

Vraiment, je sens que plein d'idées sur la qualité nutritionnelle des aliments et la dimension sain/malsain restent présentes, je ne sais pas comment m'en dégager.

Je ne m'empêche plus de manger des aliments interdits à l'extérieur même si je tends à restreindre leur accès chez moi car je n'arrive pas à être sereine avec eux (par pour tous, d'autres je les achète et je n'ai envie de manger que ça: en ce moment mozarella-cracottes! parce que j'ai regoûté à la mozzarella et aux cracottes en vacances alors que j'arrêtais de manger des fromages pour éviter le lactose, depuis je dois manger 5 boules de mozzarella par semaines voire plus au début du retour des vacances. L'effet restriction-désinhibition marche du tonnerre chez moi).

Si je mange avec faim, ça va. Si je ne le fais pas en écoutant mes sensations (par faim) j'ai vraiment l'impression que ce sont des mauvais choix alimentaires(c'est souvent vers eux que je vais me tourner si je veux manger sans faim). Bref le schéma relativement classique mais avec d'un côté beaucoup moins de restriction qu'avant (c'était vraiment à fond, le contenu de mes placards est devenu quand même beaucoup plus varié) et d'un autre toujours de la restriction.
En fait si je mange sans faim de façon trop répétée et durable je culpabilise et me dit qu'il faut que j'arrête (bref, je crée les conditions pour continuer).

Ça vous parle ?
Qu'est-ce qui vous a aidé par rapport à ces aliments interdits ?

J'aimerais tellement oublier tout ce que j'ai entendu sur les aliments.

Sirelle, par rapport au poids, tu sembles dire qu'il y a ton ressenti: ça va - et puis ton corps par rapport à la santé/l'environnement : là ça va moins : peur de la maladie, différence d'aisance selon les sièges, de rendu dans le miroir, peur du vieillissement, etc. Est-ce que tu t'y retrouves dans cette distinction ?

J'imagine combien effectivement ton boulot peut venir faire écho à des peurs, est-ce que la dépendance est un point sensible pour toi ?
S
53 ans suisse 993
J'aimerai aussi n'avoir jamais rien entendu ni fait aucun régime. Bon ca fait partie de ma vie et j'ai développé des qualités à partir de cela aussi, ca fait partie du chemin.

Pour le 52 oui je pourrai le vivre sereinement, comme je vis le 48 d'autant que ma forme physique s'et vraiment développée avec le sport je me rends compte parfois de ce qui était un "effort" et que ej fais sans problème, débarrasser ma cave, monter plusieurs étages d'escaliers. A vélo aussi, je me suis dit que j'aimerai un modèle avec plus de plateaux de vitesse parce que là c'est trop "facile" et que j'ai l'impression de ne plus pédaler.

Bon si je peux garde el 48 ca m'arrangerait parce que j'ai toutes mes fringues dans cette taille et des qui me plaisent vraiment ;)

Pour ce qui est de se dégager de la qualité nutritionnelle non moi dans ma vie perso je garde. J'aime avoir découvert des produits locaux, me questionner sur pourquoi tel aliment reste intact des mois......parce qu'il est bourré de conservateurs qui font leur boulot utile dans certains cas mais pas d'autres. Ca fait plus référence à une philosophie de vie qu'à la ra. Je pourrai manger de tout en terme qualitatif mais manger c'est un acte qui a aussi toute sa dimension symbolique ciulturelle and co. Et au final je suis revenue vers une certaine "simplicité alimentaire" dans le sens ou j'ai été élevée là dedans. Alors le pain-souipe-fromage ou la tartine pain-beurre-nesquick me satisfont pleinement.

La satisfaction alimentaire c'est ce qui me guide et je me sens plus satisfaite avec ma salade de carottes locales qu'avec des toutes préparées du supermarché noyés dans une sauce indéfinie laors que j'aime tellement ma bonne huile d'olives et mon vinaigre de framboises.

Comme "exercice perso" de ra j'achète de temps en temps un truc nouveau, bizarre pour moi pour tester si c'est de mon gout ou pas. Genre récemment une terrine de canard (c'était pas mal sans plus) des bonbons chimiques (alors là non je déteste ) ou un yaourt inédit etc.

"manger sans faim de manière trop répétée et durable":
Je mange parfois sans faim, mais pas trop répété et pas durable. Ca s'est fait au fil du temps. Je suis passée de amnger-tout-le-temps-sans-faim alterné à faire-des-régimes-sans-fin........à al phase redécouvrir de tout et apprendre la faim.

Ca s'est fait à mon accouchement et assez radicalement finalement. J'ai arrêté tous les trucs o% régimes etc.....et racheté de tout "normalement". Et j'ai géré les envies de vider les paquets à partir de là. Mais que les aliments soient tous là ca a été plus facile que je ne l'aurai cru. Je ne sais pas trop comment en fait.

Le seul aliment que je n'ai pas à la maison c'est les chips paprika, les bonnes les suisses que je trouve très différentes des francaises. Des chips nature je m'en fou. Mais les paprika c'est une drogue, je n'aime pas extrêmement cela, c'est trop fort, trop salé, ca fait même mal aux gencives limites. Mais je ne ressens pas le rassaseiment spécifique là dessus. J'en achète pour les annis ou pique nique et après je me dis en plus que ce n'était pas terrible.

Ce qui m'aide quand je mange sans faim c'est de comprendre ce que je recherchais vraiment (le réconfort souvent) d'accepter tous les sentiments et émotions qui viennent avec. Puis ensuite de me rassurer sur le fait que la réapparition de la faim signalera que mon organisme s'est occupé de cette nourriture du mieux qu'il pouvait.

Au pique nique samedi les entrées étaient sublimes je n'avais plus faim, j'ai mangé sans faim des tas de petits trucs ainsi que du dessert. Et le lendemain la faim est revenue plus tard c'est tout.

Comprendre le besoin que j'ai cherché à combler en mangeant m'aide pour la fois suivante à gérer la frustration. J'ai eu un accrochage en scooter rien de très grave mais tristesse colère peur etc.....j'ai vraiment eu envie d'aller au tea room m'offrir une belle pâtisserie. Mais il y a toujours pleins de belles pâtisseries disponibles pour une faim ou un beau dessert partagé. Donc non j'ai accepté les sentiments désagréables. J'y ai fait face. En fait je me suis accordé autrement ce réconfort, en me couchant dans mon lit un moment, en faisant les démarches pour l'assurance, en continuant ma journée. Et quand j'ai eu faim plus tard et bien j'ai dégusté une tartine sublime confiture fraises des bois meilleure qu'une pâtisserie dont je n'avais plus envie.

Pour ce qui est de mes perceptions/rapports au corps etc...effectivement mon travail me touche et me confronte fort à la dépendance et à mes peurs à ce sujet. En même temps ce job est bien plus qu'un travail c'est une vraie opportunité de travailler sur soi tout en rendant service à autrui.

Ce matin encore j'aidais une personne de 140 kilos qui ne peut plus se laver seule et venait d'apprendre qu'elle serait appareillée en oxygène 24/24 et avec un nouveau traitement diabét etc....et qui doit réfléchir à déménager parce que les escaliers ce n'est plus possible.

Voilà pour le pavé désolée.
37 ans 1547
Tes pavés sont les bienvenus !

sirelle a écrit:
Pour ce qui est de se dégager de la qualité nutritionnelle non moi dans ma vie perso je garde. J'aime avoir découvert des produits locaux, me questionner sur pourquoi tel aliment reste intact des mois......parce qu'il est bourré de conservateurs qui font leur boulot utile dans certains cas mais pas d'autres. Ca fait plus référence à une philosophie de vie qu'à la ra. Je pourrai manger de tout en terme qualitatif mais manger c'est un acte qui a aussi toute sa dimension symbolique ciulturelle and co. Et au final je suis revenue vers une certaine "simplicité alimentaire" dans le sens ou j'ai été élevée là dedans. Alors le pain-souipe-fromage ou la tartine pain-beurre-nesquick me satisfont pleinement.

La satisfaction alimentaire c'est ce qui me guide et je me sens plus satisfaite avec ma salade de carottes locales qu'avec des toutes préparées du supermarché noyés dans une sauce indéfinie laors que j'aime tellement ma bonne huile d'olives et mon vinaigre de framboises.


Ça c'est quelque chose qui m'a fait beaucoup de bien en lisant "manger en pleine conscience", prendre le temps de penser à ce que je mange avant que ça arrive dans mon assiette, à qui a mis du soin à ce que cette tomate ou ce gruyère soit là. Ca me fait beaucoup de bien de réinscrire ce que j'achète dans quelque chose d'humain et d'intentionnel.
D'ailleurs si quelqu'un cuisine pour moi, je me sens pleine de reconnaissance et je le vis comme une forme d'attention à mon égard, ça me touche.
51 ans à la maison ! 10072
Toujours très intéressant tes pavés, Sirelle !

Ce soir, mon homme a fait un test de recette pour une soirée avec des amis vendredis. Il a donc fait deux sauces différentes avec le même poisson et on a goûté. On a donc partagé environ 120-140g de poisson et les sauces, sans accompagnement, en savourant et en cherchant ce qui allait ou n'allait pas dans chaque recette.
Et bien du coup, ensuite je n'avais plus faim ! Pourtant, ça ne fait pas beaucoup et j'ai fait du travail plutôt physique cet aprem.
S
53 ans suisse 993
La magie de la dégustation, du partage, de la convivialité anticipée avec les amis et l'intimité avec son chéri.

J'aimerai en arriver à déguster tout le temps, me contenter de peu, me satisfaire d'aliments très goûteux. C'est ce que je fais régulièrement mais pas tout le temps.

Souvent j'ai très faim à midi, j'emmène mon repas au travail. Des trucs bons qui me plaisent faits par mes petites mains en général. Mais ambiance boulot, stress,, discussion animée etc....souvent j'ai fini mon assiette, je n'ai plus faim je me suis nourrie mais je suis frustrée parce que je n'ai pas assez savouré.

Bon là j'ai été faire une belle balade donc pas le temps de me préparer un truc demain, pas envie de ressortir les casseroles. Donc demain j'irai au thaï déguster de la salade de papaye verte que j'adore avec une soupe poulet citronnelle ou du poulet satay.

Cette histoire de RA va bine plus loin que l'alimentation de ce que j'en vis. Ca passe par l'observation, la modification du comportement etc mais ensuite il y a des changements profonds en parallèle. Pour ma part j'ai un côté conservatrice qui a du mal à se séparer des choses qu'elle aime. Genre les fringues ou mes chaussures préférées quand je les vire elles sont archi-mortes.

J'ai vraiment pu changer à ce niveau, apprendre à me séparer des choses, accepter mieux les transformations et les changements dans la vie, ne plus me laisser écrabouiller face à l'autorité, affirmer plus souvent mon opinion. Et tout cela se fait en parallèle du soin à l'alimentation. Je n'utilise dailleurs plus que très rarement le mot "bouffe".

Il y a un lien très intime (sans chercher à faire de la psychanalyse à 2 euros)entre ce que l'on a appris de la nourriture et ce que l'on en a fait ado-adulte.

Et quelle paix retrouvée pour ma part dans les repas de famille!
S
53 ans suisse 993
Je reviens partager au sujet des sensations alimentaires. Week end avec des amies, j'étais assistante dans un groupe de 15 personnes et nous avons fait de la méditation et du travail de développement personnel.

En l'occurence je m'occupais de logisitque aussi, et notamment de faire le café, prévoir des choses pour les pauses, oragniser le pique nique en commun. Donc de très belles tablées plein de bonnes choses.

Passionnée par ce qeek end et très à l'écoute (forcément la pleine conscience est là pour cela aussi) j'ai eu bien faim à chaque repas et j^'ai dégusté des bonnes choses, tout allait bien.

A vrai dire dans ce genre de situations je me sentirai presque mince tellement tout va bien.

Ce jour reprise du travail, course dans tous les sens stress à tous les étages.........dur de s'écouter. En plus j'ai accompagné une personne acheter des fringues, ancienne anorexique qui est devenue malade psychique de 100000000 autres trucs pas cool. Bref elle taille 40 se sentait extrêmement difforme et ne trouvait rien, moi à côté on pourrait dire disons un éléphant à côté d'un héron perché sur talons? mais je me sentais bien. Je voyais bien combien son gras imaginaire était horrible à vivre. la tristesse dans ses yeux, la manière dont elle traquait la cellulite.

Et je me suis dit vraiment cette RA c'est bien.

Et vraiment c'est dans ce sens que je veux persévérer, continuer, explorer. C'est une démarche de vraies retrouvailles ad'amour avec soi. Que cela se solde ou pas sur un changement de poids, il y aura de toute facon changement à d'autres niveaux.

Et dans la foulée je me suis retrouvée dans différentes situations ou j'ai pu pleinement m'affirmer et ne pas me laisser marcher sur les pieds non mais! et ca aussi c'est nouveau.

Bon bref faim, envie de manger des bonnes choses, de bouger dans mon corps avec plaisir, de vivre, rire partager.
S
53 ans suisse 993
Etat d'esprit positif bien qu'un peu solitaire. Beuacoup de personnes autour de moi sont au régime, surtout dukan mais bon allez leur faire comprendre que tous ces kilos vite perdus vont revenir à toute allure.......je n'y pense même pas. Le frigo du boulot ressemble à une boucherie-poissonnerie-fromagerie.

Je continue mon petit chemin. Beaucoup de sport ces temps parce que tout ce soleil, les piscines chaudes, le lac accuillant et la forêt fraîche m'attirent un max. Et aussi qu'avec une bonne année de reprise de sport conséquente je me bouge avec plaisir j'ai de l'endurance, je ne suis plus essouflée etc.....

Alimentation ma foi je mange de tout avec plaisir et appétit et cette période débordante de pleins de fruits merveilleux, les sorbets, tous ces arômes c'est fantastique.

Je lis en ce moment "savourez" de tchitmachinat (un boudhiste). PLein de bonnes idées. Bon j'ai zappé les pages "alimentation" ou l'on apprend rien mais tout ce qui a trait à la pleine conscience me parle comme le livre de chozen bays "manger en pleine conscience".

La pleine conscience j'ai connu par linecoaching, j'ai ensuite poursuivi par des cours en groupe et pour moi c'est là une piste vraiment importante. Pas uniquement au niveua alimentaire, mais surtout comme style de vie. Vivre sa vie en pleine conscience ouahhhhhhh ca ca me booste.

Je pratique régulièrement de manière formelle (assise silencieuse bodyscan méditation en marchant) mais pas quotidiennement. Alors tous les petits exercices proposés, comme celui de prendre conscience de ou je range mes clés sont vraiment sympas pour moi (je passe ma journée à ouvrir et fermer des portes, les miennes au bureau celles des clients et je perds un temps dingue à fouiller mes sacs).

C'est un petit exemple concret mais au final sur une journée cela fait une grande différence en terme de stress et d'émotions d'énervement de fatigue etc.

Comme effet collatéral la pleine conscience permet d'être bine plus au clair sur les sensations alimentaires, de cerner au plus près la faim et les envies de manger, de les respecter, et de faire face à ses émotions autrement qu'en se réconfortant de manière alimentaire.

Pour quelqu'un qui mange assez peu comme moi cela fait une grosse différence, je ne peux pas espérer diviser mes assiettes par 2, cela se joue donc sur une tasse de thé au lait sucrée quand je suis fatigulée ou 2 carrés de chocolats au lieu de un en guise de dessert.

Bref ca va plutôt bien. J'ai eu un gros coup de blues le jour ou un médecin qui me connait bine depuis longtemps et qui n'est pas accro aux histoires de balance m'a proposé de me faire une lettre pour l'hopital pour envisager la chirurgie. J'ai refus absolument. En plus ou j'habite en suisse ils ne font que des by pass ce qui est exclu pour moi en ce moment. L'apnée du sommeil étant une commorbidité pour lui il ne voit pas d'autre moyen au vu de tout ce eue j'ai fait jusqu'à ce jour d'éviter la suite des diabètes et autre joyeuseté de l'âge........

Je crois encore qu'il est possible de rester en bonne santé à 3 chiffres en faisant du sport, en écoutant ses sensations etc. Pour moi il n'y a pas d'urgence.

Et sur ce je vais au pilates que j'ai découvert suite à des soucis de dos, j'en fais avec une physio fantastique je découvre encore de nouveaux muscles, de nouveaux mouvements. C'est en petit groupe très sympa on travaille avec des ballons sur de la musique jazz et ca fini par de la super-relaxation comme j'aime. Bref encore une belle découverte indirecte liée à mon obésité.
49 ans Paris 9874
Quel dynamisme Sirelle! bravo! :D
49 ans région parisienne 5831
Merci pour tes réflexions, Sirelle: j'ai tout lu avec attention.

Ici, un petit moment de solitude et de perplexité hier. Une voisine me raconte qu'elle n'aime pas le chocolat. Comme je ne dis rien de spécial, elle ajoute: "d'habitude, on me dit toujours que j'ai de la chance de ne pas aimer le chocolat, parce que comme ça, je n'en mange pas et je ne grossis pas". Je suis restée bouche bée, je ne savais plus quoi dire... :lol: A vrai dire, dans ma tête, je pensais surtout "elle aime le chocolat? Pas de bol pour elle!" :lol:

Depuis la RA, cela m'arrive régulièrement, ce genre de moments de solitude, où on est "sensé" réagir d'une certaine façon, alors que perso, je pense exactement le contraire. Souvent, je ne sais pas quoi répodnre: je me vois mal expliquer le B-A-BA de la RA alors que la personne fait une remarque complètement anodine... :roll:
56 ans Région nîmoise 1567
Je crois que je n'aurais pas pu m'empêcher de dire "mais je connais des gens qui n'aiment pas le chocolat et grossissent quand même"
56 ans Région nîmoise 1567
Bien évidemment, j'aurais dit cela par esprit -tordu- de contradiction, mais quand j'y pense sérieusement, hé bien je connais surtout des gens qui aiment le chocolat et ne grossissent pas.
B I U