peux t on perdre 30 kilos en 3 mois

En réduisant l'apport calorique, on maigrit, tout bêtement. Quand il y a eu privation et qu'on le remonte, on reprend. C'est très similaire à votre RA (qui m'a beaucoup aidée ) étant donné, que l'apport moyen pour une femme est de 1500 calories. Après on adapte. Mais il s'agit de manger ce qu'on veut en se fixant un seuil à vie, donc l'effet yoyo n'existe plus. Je ne dis pas que c'est agréable mais que c'est la seule façon.

aurelie3367 a écrit:

Pourquoi ?

De toute façon, personne ne te demande "d'arrêter le sucre". On arrête pas le sucre comme on arrête la cigarette ou l'alcool tout simplement parce que c'est impossible dans la pratique (à moins de se nourrir exclusivement de sachet de protéines) et physiologiquement : le corps à besoin de sucre. Ce qui t'es demandé, c'est de ne plus être addict, de ne plus avoir à compenser ou cacher quelque chose grâce à cet excès de sucre.

De toute façon, pour maigrir, il y a 4 "solutions" :
-faire un travail physique et psychologique sur son rapport à la nourriture.
-faire un régime à vie : on sait que c'est impossible
-devenir anorexique (c'est passer de Charybde en Scylla !)
-se faire opérer : on sait que ça échoue si on ne travaille pas avant (et après) le rapport à la nourriture.

Je répondais à Ladybuguette, j'ai oublié la citation :oops:

Mycea a écrit:

je comprends pas trop pourquoi tu viens conseiller un régime ici mais bon .....

t'avais besoin de sucre quand tu etais à 300 cal ? ouah c'est en effet tres etonnant :roll: tu penses pas que c'est juste ton corps qui te le reclamais pour ne pas mourir ?
le sucre c'est pas juste un caprice ou un doudou , le corps en a besoin pour fonctionner .

Mycea a écrit:

c'est pas juste" pas agréable" c'est juste pas possible humainement

Mycea a écrit:

Sauf que les besoins caloriques varient non seulement d'une personne à une autre, mais d'un jour à l'autre, d'une saison à une autre, d'une période de la vie à une autre. Ce besoin, qui est autant psychique que physiologique est impossible à déterminé par un calcul prédéfini. Donc ce fameux seuil n'a aucune chance d'être le bon si tu n'es pas capable de t'écouter. Et si tu sais t'écouter, tu n'as pas besoin de compter.

En fait, honnetement, je n'ai meme plus envie de maigrir. Je voudrais juste éviter si possible de mourir avant l'age de 50 ans...

Je suis pareille Mycéa, je ne conçois pas la vie sans chocolat et sans sucre! Là ça fait 2 jours que je fais sans because la gastro, mais ça commence à me manquer, et encore j'ai eu de la compote et des céréales ce matin! Mais mon chocolat me manque, mon petit biscuit me manque... cet aprèm en ville je pense que je vais me prendre une douceur, la moins grasse possible par contre (gastro again sinon j'aurai craqué sur le super pâtissier repéré sur le net!).

Je pense aussi que quand on a l'estomac qui n'accepte plus une quantité de nourriture qualifiée de "normale", on cherche aussi à manger très calorique. Quand j'étais anorexique je mangeais des trucs du genre bichoco, croque monsieur, burger etc... le truc c'est que par ex pour mon petit déjeuner j'avais du mal à finir 1 bichoco! idem pour le croque monsieur etc... donc en fait manger des trucs bien caloriques me permettait d'avoir... un maximum de calories avec un minimum d'aliments!

C'est aussi pour cela que je pense que la RA a ses limites. Elle m'a aidée à replacer le curseur sur mes sensations. Mais quand à 32 ans on a pas moins de 22 ans de TCA, que l'on c'est construit avec ça, je ne pense pas que l'on puisse ne plus en avoir du tout. J'apprends à vivre avec et à "gérer" le curseur donc. Des choses sont devenues faciles, presque "normales". Donc je ne dis pas que la RA est inutile loin de là, elle aide à apaiser les choses ce qui est déjà énorme. Mais je ne pense pas que ça soit l'unique solution non plus. Parce que je ne suis pas construite "normalement" . Je l'accepte aujourd'hui et je suis sereine face à ça parce que à ma façon je trouve mon équilibre à moi, qui n'appartient qu'à moi. Je ne fixe pas d'objectif de poids, de taille. Et si une soirée, une semaine je fais des repas "festins" et bien je les faits. Ca ne me viendra pas à l'idée d'aller au resto pour commander une "salade sauce à part siouplé". J'essaie d'être heureuse et bien voilà tout ;)

D'ailleurs, aucune personne aillant un rapport apaisé avec la nourriture ne compte les calories. Aucun régime, même, ne conseille de compter les calories "à vie". Seules les anorexiques pensent qu'il faut le faire.

Aurélie, ce dont tu n'as pas envie, c'est de faire ce travail sur toi que nécessite cet apaisement avec la nourriture. Et ça se comprend parce que c'est une démarche difficile.
Mais cette démarche te permettra non seulement de vivre bien au-delà de 50 ans, mais surtout de vivre mieux.

J'ai pas dit le contraire. Arrêter de vous braquer, je ne donne pas de conseils régimes :shock: . Je suis CONTRE les régimes qui ont gâché ma vie alors arrêtez de voir le mal partout. Je lui expliquais justement qu'il était impossible de faire un régime et qu'au mieux, elle devrait changer à jamais. Ce qui était hyper contraignant et quasi impossible. Sinon comme j'ai dit, on adapte. J'essaye toujours de retrouver une alimentation normale et c'est pas facile tous les jours.

Et j'aimerais éviter des remarques méchantes/hautaines sur une période qui a été difficile pour moi, c'est pas une raison pour m'attaquer. Je disais ça dans le sens où depuis l'age de 5 ans, je suis obsédée par le sucre. Je ne prône pas l'anorexie mais dans ce cadre, j'en ai connu pas mal qui évitaient tous les trucs genre chocolat/bonbons alors que je n'ai jamais su m'en passer, c'était une remarque pour exprimer ça. Libre à toi de l'interpréter comme tu veux.

Et j'ai tapé 1500 à titre d'exemple hein. Juste pour donner une idée. Et oui, quand on a très peu de sensations et pas la notion de ce que sont des quantités normales ça peut être utile de compter. En écoutant ma faim, je ne mange quasi rien et comme le but est de retrouver un poids normal, j'ai décidé de me fixer un repère c'est personnel.

Je me retrouve sur ce site parce qu'il aide à s'accepter. Et justement, il m'a aidé à m'extraire de l'anorexie, à laisser mes 300 calories par jour de côté et ignorer mes pensées qui me disent de maigrir. Là j'essaye de laisser tomber la balance, j'avance petit à petit.

Ce sont les régimes qui m'ont amenée à cette anorexie et je le dis souvent, si j'avais su, je n'en aurais jamais fait, j'étais pas si grosse que ça en fait. Maintenant on ne revient pas en arrière et j'essaye de me débrouiller avec ce que j'ai :)

Dire qu'il faut compter les calories, c'est donner des "conseils régime", quoi que tu en penses.
excuse-nous si on te parait hautaines, mais je trouve tes conseils dangereux (ou alors tu les exprimes mal et on ne les interprète pas correctement et c'est tout aussi dangereux).

De toute facon, avec les régimes, soit on devient obèse (ou encore plus obèse si on l'était déjà) soit on devient anorexique. Je ne sais pas ce qui est le pire.

Si Trashap, moi je les compte. Mais pas tous les jours et je ne suis pas inflexible dessus ;)
j'ai besoin de repère extérieurs à moi, comme je l'ai dit j'ai des TCA depuis l'école primaire, je me suis construite avec. Compter les calories m'aide au quotidien. ce n'est pas une contrainte. Je ne suis pas à la calorie près! Et si je dépasse ce n'est pas grave, je ne vais pas moins en manger le lendemain ou autre. Pas du tout, aucune punition, aucune restriction en cas de dépassement. Je ne refuse pas non plus un goûter avec les élèves ou un repas resto et je ne fais rien de particulier quand je sais qu'il va y en avoir un. Pas plus que je regarde ce qu'il y a de moins calorique dans ce qui m'est proposé, j'y vais pour me faire plaisir.
Mais je l'ai dit c'est ma façon à moi de faire. Je ne dis pas qu'elle convient à une autre personne, mais à moi oui ;)
les calories c'est un peu comme une petite béquille ou les petites roues sur un vélo. je sais que je peux faire sans mais ça me rassure. Et si on m'enlève pour une distance ma béquille je ne pique pas de crise parce que je peux faire sans aussi. Je ne sais pas trop l'expliquer mais je ne suis plus dans le même rapport que dans un "régime" dans le sens où j'ai enlevé les notions de punition et de rattrapage.
j'ai vraiment à mon sens une sorte de mix avec la RA, mes sensations et l'aide des calories. Je ne me prive pas, je ne me frustre pas. Mais je sais que je ne serais jamais "normale" avec la nourriture, et comme je l'ai dit je l'accepte et trouve mon équilibre avec.