34 ans
La Ville Rose
2324
Aurélie, il faut concevoir ça sous une autre forme. Pas celle de l'infantilisation ou du " je me mêle de ta vie parce que je sais mieux que toi ".
Dans la situation, ce serait par exemple remarquer qu'un proche prend ( ou perd ) beaucoup de poids dans un très court laps de temps. C'est quelque chose d'exceptionnel et qui peut s'avérer inquiétant. Du coup, la personne inquiète n'irait pas dire " Oh t'as grossi ! " ou " Hey tu devrais reposer cette frite, tu t'es pas vu ? " mais plutôt " J'ai remarqué que tu as changé ces derniers temps, je dois t'avouer que ça m'a alerté, tu vas bien ? ". Si c'est un traitement, quelque chose de médical ou quoi, la personne en parlera ou pourra juste dire " Oui je sais mais ne t'inquiètes pas, c'est normal, il y a une raison, ça va aller ", si elle ne désire pas donner la raison. S'il s'agit de quelque chose d'autre ( TCA par exemple ) alors ce " tu vas bien ? " pourrait changer énormément de choses. Soit la personne se confie, soit au moins, elle saura qu'elle pourra se tourner vers quelqu'un en cas de besoin. Elle a tout à fait le droit de garder le silence.
Le poids ici est une alerte, pas juste une situation, pas un jugement. On ne parle pas de dire à l'autre de faire une régime, mais on s'intéresse à la raison sous-jacente. Le chiffre n'importe pas, ce que la personne a dans son assiette n'importe pas.
Il y a quelques années, si on m'avait demandé " tu vas bien ? " ( je veux dire pour de vrai ), ma vie aurait peut-être été différente. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule.
Ce n'est qu'un exemple, personnellement je procéderais ainsi. Éventuellement, que quelqu'un procède de cette manière avec moi si un jour on voyait que j'allais mal me toucherait, que je me confie ou pas par la suite. ça vaut pour plein de choses, l'alcoolisme, les TCA, la déprime, la dépression ...
Je ne sais pas si je suis claire, si tu me comprendras, mais je lis tes interventions depuis plusieurs pages, et je trouve dommage ta vision de l'aide. On peut vouloir aider, ou au moins s'inquiéter pour une personne sans se dire qu'elle est inapte, ça n'a rien à voir.
Dans la situation, ce serait par exemple remarquer qu'un proche prend ( ou perd ) beaucoup de poids dans un très court laps de temps. C'est quelque chose d'exceptionnel et qui peut s'avérer inquiétant. Du coup, la personne inquiète n'irait pas dire " Oh t'as grossi ! " ou " Hey tu devrais reposer cette frite, tu t'es pas vu ? " mais plutôt " J'ai remarqué que tu as changé ces derniers temps, je dois t'avouer que ça m'a alerté, tu vas bien ? ". Si c'est un traitement, quelque chose de médical ou quoi, la personne en parlera ou pourra juste dire " Oui je sais mais ne t'inquiètes pas, c'est normal, il y a une raison, ça va aller ", si elle ne désire pas donner la raison. S'il s'agit de quelque chose d'autre ( TCA par exemple ) alors ce " tu vas bien ? " pourrait changer énormément de choses. Soit la personne se confie, soit au moins, elle saura qu'elle pourra se tourner vers quelqu'un en cas de besoin. Elle a tout à fait le droit de garder le silence.
Le poids ici est une alerte, pas juste une situation, pas un jugement. On ne parle pas de dire à l'autre de faire une régime, mais on s'intéresse à la raison sous-jacente. Le chiffre n'importe pas, ce que la personne a dans son assiette n'importe pas.
Il y a quelques années, si on m'avait demandé " tu vas bien ? " ( je veux dire pour de vrai ), ma vie aurait peut-être été différente. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule.
Ce n'est qu'un exemple, personnellement je procéderais ainsi. Éventuellement, que quelqu'un procède de cette manière avec moi si un jour on voyait que j'allais mal me toucherait, que je me confie ou pas par la suite. ça vaut pour plein de choses, l'alcoolisme, les TCA, la déprime, la dépression ...
Je ne sais pas si je suis claire, si tu me comprendras, mais je lis tes interventions depuis plusieurs pages, et je trouve dommage ta vision de l'aide. On peut vouloir aider, ou au moins s'inquiéter pour une personne sans se dire qu'elle est inapte, ça n'a rien à voir.