54 ans
contre le mur, face à mon écran
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Bon ben visiblement puisque les réponses aux questions sont oui... je dirais qu'il faut que tu commences par t'interroger sur la façon que tu as de concevoir ta relation avec cet homme.
Loin de moi l'idée de le diaboliser. Il est ce qu'il est. C'est donc plutôt ton comprotement qu'il faut essayer de comprendre.
Encore une fois, je ne juge pas ta façon d'aimer hein ?
Je vais juste te demander de faire un petit exercice.
Imagine que tu as l'âge de ta mère et que c'est ta fille qui est en train de vivre ce que tu vis actuellement.
Tout ce que tu vis hein? N'oublie rien.
Elle vient te voir, et elle a tellement mal qu'elle en oublie que tu es sa mère et elle vient te confier ses problèmes. Tous ses problèmes. Même les plus intimes. Elle te donne des détails sur sa vie sexuelle qui te donnent l'impression qu'elle est une statistique de plus à mettre dans la case violences morales et abus conjugaux... parfois même tu as l'impression fugace que c'est le mot V qui ne veut pas dire son nom et qui est englobé dans le "devoir conjugal", alors, tu ne le dis pas, mais tu le penses très fort. Tu le penses très fort parceque tu sais au fond de toi que quand il y a pression psychologique larvée ou non, ce n'est jamais longtemps très sain.
Elle souffre mais elle te dit aussi qu'elle l'aime à un point tel que cela dépasse l'imagination. Elle te dit aussi qu'elle ne veut même pas imaginer ce que pourrait être sa vie sans lui. Et surtout, elle te dit qu'elle est heureuse. Enfin... elle est heureuse, tant qu'il ne lui balance pas des vacheries en pleine tronche. Quand il cesse de l'ignorer et qu'il s'intéresse à elle pour lui dire des acidités, là son monde s'écroule.
Puis, il se calme car la colère, c'est comme la joie, c'est un état passager. Appelé à se renouveller certes, mais il n'en reste pas moins passager.
Alors, elle renaît. Elle entend de nouveau les oiseaux chanter, elle trouve que la vie est belle, et elle construit des projets d'avenir dans sa petite tête avec cet homme dont le seul but est de lui rappeler insidieusement qu'il ne veut pas d'elle dans sa vie.
Puis, de nouveau un clash. Oh rien de grâve. Juste une réflexion comme ça en passant. Puis de nouveau le silence de l'homme, suivi presque aussitôt de la vacherie qui va avec, et tassé presque instantanément par les sentiments de la femme. Et ainsi de suite, et ainsi de suite et ainsi de suite.
Que pourrais-tu dire à cette femme qui se trouve aussi être ton enfant ?
Loin de moi l'idée de le diaboliser. Il est ce qu'il est. C'est donc plutôt ton comprotement qu'il faut essayer de comprendre.
Encore une fois, je ne juge pas ta façon d'aimer hein ?
Je vais juste te demander de faire un petit exercice.
Imagine que tu as l'âge de ta mère et que c'est ta fille qui est en train de vivre ce que tu vis actuellement.
Tout ce que tu vis hein? N'oublie rien.
Elle vient te voir, et elle a tellement mal qu'elle en oublie que tu es sa mère et elle vient te confier ses problèmes. Tous ses problèmes. Même les plus intimes. Elle te donne des détails sur sa vie sexuelle qui te donnent l'impression qu'elle est une statistique de plus à mettre dans la case violences morales et abus conjugaux... parfois même tu as l'impression fugace que c'est le mot V qui ne veut pas dire son nom et qui est englobé dans le "devoir conjugal", alors, tu ne le dis pas, mais tu le penses très fort. Tu le penses très fort parceque tu sais au fond de toi que quand il y a pression psychologique larvée ou non, ce n'est jamais longtemps très sain.
Elle souffre mais elle te dit aussi qu'elle l'aime à un point tel que cela dépasse l'imagination. Elle te dit aussi qu'elle ne veut même pas imaginer ce que pourrait être sa vie sans lui. Et surtout, elle te dit qu'elle est heureuse. Enfin... elle est heureuse, tant qu'il ne lui balance pas des vacheries en pleine tronche. Quand il cesse de l'ignorer et qu'il s'intéresse à elle pour lui dire des acidités, là son monde s'écroule.
Puis, il se calme car la colère, c'est comme la joie, c'est un état passager. Appelé à se renouveller certes, mais il n'en reste pas moins passager.
Alors, elle renaît. Elle entend de nouveau les oiseaux chanter, elle trouve que la vie est belle, et elle construit des projets d'avenir dans sa petite tête avec cet homme dont le seul but est de lui rappeler insidieusement qu'il ne veut pas d'elle dans sa vie.
Puis, de nouveau un clash. Oh rien de grâve. Juste une réflexion comme ça en passant. Puis de nouveau le silence de l'homme, suivi presque aussitôt de la vacherie qui va avec, et tassé presque instantanément par les sentiments de la femme. Et ainsi de suite, et ainsi de suite et ainsi de suite.
Que pourrais-tu dire à cette femme qui se trouve aussi être ton enfant ?