35 ans
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Je réponds aussi seulement à la question, et ma réponse est: non, mais...
Je me reconnais énormément dans ce que tu écris Reinette - à propos de l'aide qu'on t'offre et que tu as de la peine à accepter.
Je pense pouvoir dire que je suis quelqu'un de très gentil, de serviable. Je me rends volontiers disponible (dans la mesure de mes moyens, certaines expériences passées m'ont fait prendre conscience de mes limites...) pour les autres, pour les aider, les écouter, etc. Mais j'ai énormément de peine à comprendre et à accepter qu'on puisse faire de même pour moi, qu'on puisse être gentil.
J'ai de la facilité à donner, mais toutes les peines du monde à recevoir. D'une part parce que je mets un point d'honneur à m'en sortir seule, comme c'est le cas de plusieurs des membres ici, donc à être autonome; et d'autre part pour me "protéger".
La première raison est liée à mon éducation et à une forme d'habitude (j'ai réalisé dernièrement que j'ai finalement rencontré peu de gens qui donnent...). La seconde à mes expériences passées (de vieilles et profondes blessures).
Jusqu'à présent, ça ne m'avait pas trop dérangé, d'être autonome, très indépendante, solitaire. Mais ces dernièrse années, j'ai rencontré des personnes généreuses et je vis dans un endroit où l'esprit d'entraide est plus développé que là où j'ai grandi, ce qui remet pas mal de choses en question.
Actuellement, je suis dans une situation où je suis forcée d'accepter qu'on soit gentil et attentionné avec moi: c'est extrêmement difficile et je ne le vis pas très bien, parce que justement ça réveille les vieilles blessures et les peurs, et qu'accepter signifierait se rendre vulnérable. Mais justement parce qu'il s'agit de peurs, je me dis qu'elles doivent être dépassées, et que lorsqu'on se lie à des gens, c'est un risque à prendre pour que les relations soient belles... D'un côté donc je meurs de peur, de l'autre je suis triste de ne pas réussir à m'ouvrir, et en parallèle j'ai envie "d'aller de l'avant" car ces résistances m'apparaissent vraiment comme des obstacles à surmonter.
Peut-être ta situation est-elle un peu similaire Reinette?
En tous cas désolée pour le pavé (mais j'avais besoin de mettre ça par écrit quelque part, parce que ça me travaille vraiment beaucoup... :? )
Je me reconnais énormément dans ce que tu écris Reinette - à propos de l'aide qu'on t'offre et que tu as de la peine à accepter.
Je pense pouvoir dire que je suis quelqu'un de très gentil, de serviable. Je me rends volontiers disponible (dans la mesure de mes moyens, certaines expériences passées m'ont fait prendre conscience de mes limites...) pour les autres, pour les aider, les écouter, etc. Mais j'ai énormément de peine à comprendre et à accepter qu'on puisse faire de même pour moi, qu'on puisse être gentil.
J'ai de la facilité à donner, mais toutes les peines du monde à recevoir. D'une part parce que je mets un point d'honneur à m'en sortir seule, comme c'est le cas de plusieurs des membres ici, donc à être autonome; et d'autre part pour me "protéger".
La première raison est liée à mon éducation et à une forme d'habitude (j'ai réalisé dernièrement que j'ai finalement rencontré peu de gens qui donnent...). La seconde à mes expériences passées (de vieilles et profondes blessures).
Jusqu'à présent, ça ne m'avait pas trop dérangé, d'être autonome, très indépendante, solitaire. Mais ces dernièrse années, j'ai rencontré des personnes généreuses et je vis dans un endroit où l'esprit d'entraide est plus développé que là où j'ai grandi, ce qui remet pas mal de choses en question.
Actuellement, je suis dans une situation où je suis forcée d'accepter qu'on soit gentil et attentionné avec moi: c'est extrêmement difficile et je ne le vis pas très bien, parce que justement ça réveille les vieilles blessures et les peurs, et qu'accepter signifierait se rendre vulnérable. Mais justement parce qu'il s'agit de peurs, je me dis qu'elles doivent être dépassées, et que lorsqu'on se lie à des gens, c'est un risque à prendre pour que les relations soient belles... D'un côté donc je meurs de peur, de l'autre je suis triste de ne pas réussir à m'ouvrir, et en parallèle j'ai envie "d'aller de l'avant" car ces résistances m'apparaissent vraiment comme des obstacles à surmonter.
Peut-être ta situation est-elle un peu similaire Reinette?
En tous cas désolée pour le pavé (mais j'avais besoin de mettre ça par écrit quelque part, parce que ça me travaille vraiment beaucoup... :? )