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Méchancetés d'enfants subies quand on était petit et gros

44 ans Montréal 752
Ah bah tiens, grosse patate, je ne me rappelais plus qu'on m'appelait ainsi au primaire...

Sinon j'en suis à organiser une soirée retrouvailles du secondaire (Lycée chez vous). Eh bien, j'ai  
un peu d'appréhension malgré tout. Par contre, je sais que je ne suis plus la plus grosse, et quelque part, savoir que d'autres, qui levaient le nez sur moi, ont beaucoup grossi ces dernières années, me réjouit quelque part....C'est malsain, je sais, mais secrètemetn je me réjouis ... :twisted:
50 ans aix en provence 204
J'ai un peu la même expérience que vous toutes !
Au primaire c'était " grosse patate", un grand classique il semble. Au collège, c'était pire : humiliations en tous genres, moqueries... Je n'avais pas de prénom, c'était "la grosse" ou mon nom de famille. Deux episodes me restent particulièrement en mémoire : la fois où je me suis rentrouvée avec une feuille collée dans le dos où était écrit "moche, grosse et con", et la fois où le mec derrière moi en cours me filait des coups de compas dans les fesses pour voir si ça faisait " dégonfler mon cul"... sous les yeux du prof qui n'a pas bronché, bien sur. Ah, et puis la prof de sport qui vous traite de "gros tas incapable de se bouger" devant toute la classe, c'est génial quand on est déjà pas super intégré...
Bref, scolarite de la maternelle à la 3e = l'horreur !!!
Heureusement, pour l'entrée en 2nd j'ai changé d'établissement et pas mal de choses se sont arrangées à partir de ce moment.
36 ans avignon 12
à aprt quelques moqueries j'ai pas mal vécue ma scolarité. Le pire c'est le rapport à ma grande soeur: toute menu, foutue comme sur les magazines. DOnc, même quand j'étais juste "potelé", dans ma famille, on m'appelait "la grosse", sauf mes parents qui ont toujours fait en sorte que je le vivent le mieux possible. Mais quand je parle de ma soeur, il me reste des sequelles, et à chaque fois, c'est les chutes du niagara XD
Pas facile la place de 2nde ...


au fait, j'étais dans les 1ères d'ma classe moi aussi ^^
T
43 ans noisy le grand 1060
Bon, j'ai déjà parlé des tabassages en règle à la sortie du collège et des humiliation en visite médicale au primaire...

Mais je dois avouer, le pire, ce qui m'a le plus marqué, et c'est vraiment la première fois que je le dis... même sur le coup je n'avais pas réagi, j'ai fait comme si rien n'avait été dit...

En début de 6eme, une fille avec qui je m'entendais bien m'a dit (dans la queue pour la cantine), "toi grosse comme t'es, aucun mec ne voudra jamais te pénetrer"

Le pire c'est que juste après ma première fois (pas pendant c'est déjà une chance), j'y ai repensé...
44 ans Montréal 752
eh m****, taniouchka, ça me rappelle trop ma première fois ça...dire que j'avais refoulé tout ça bien loin...
42 ans Grenoble 87
Ah l'enfance, l'adolescence, quelles épreuves !
Je peux dire que j'en ai eu pour mon grade également. Chaque année, il se passait quelque chose.

Ca a du commencer vers 8-9 ans, les petites remarques. Et c'est allé crescendo avec le temps. J'étais le "boudin à cheveux" de la classe verte, j'étais la fille "gros cul et petits seins" en classe de 4ème par un mec qu'en plus, j'avais l'audace d'aimer, j'ai même été une "face de porc".

Je suis écoeurée de la méchanceté des enfants quand on l'a été soi-même, enfant. D'où cela vient-il ? est-ce à dire que leurs parents leur somment de ne pas "respecter" les gens "hors normes", où cette haine du "gros" est-elle innée ? Parfois je me demande pourquoi j'ai une colère au fond de moi. Mais toutes ces années à en pâtir parce que je n'étais pas "mince" me rongent encore.
37 ans sur terre 1613
Nous avons tous soufferts des railleries et des moqueries des autres...

Un groupe de beaux goss du collège s'en prenait toujours à moi...
surtout le beau de la bande...celui qui aurait pu faire les pubs pour colgate tellement il était mignon...
bien sûr, tout le monde le trouvait "magnifique"...

Il me traitait toujours de grosse, de moche...
heureusement j'avais un groupe d'amis super qui lui en balancait plein la gueule.
Trois ans après je l'ai revu dans le bus. Il avait changé. Grossi. Il était devenu quelqu'un de banal, voir de "moche".
Il a été scotché par moi: grande, minci, bien coiffé. Je revenai d'un rendez vous galant et je souriais. J'étais en jupe, ballerines, petit pull, et mes rondeurs, elles étaient jolies.

J'ai vu son ventre bedonnant, j'ai tourné la tête et je suis descendu...

Je venais de comprendre que la roue tournait et que la souffrance que j'avais vécue, il la vivrait un jour ou l'autre :)
B I U


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