Une RA toute seule?

Lisabeth a écrit:
Vade Retro! Vous ferez 3 Pater et 2 Ave, ma fille. :lol:
"Pas le droit", tu oublies, beurk, caca pas beau. Tu as le droit de tout ce que tu veux, il n'y a personne qui va venir te mettre en prison parce que tu as mangé une part de tarte alors que tu n'avais pas faim. Par contre tu as aussi le droit de t'interroger : pourquoi tu as pris cette part de tarte (à la cantine, chez toi? une occasion spéciale, ou juste elle te faisait envie là à ce moment-là? C'est une tarte que tu as faite toi-même ou qu'on t'a mis devant le nez?). Tu as aussi le droit de t'interroger sur tes sensations quand tu as mangé la tarte, et puis sur le retour de ta faim plus tard dans la journée (ça va sans doute s'équilibrer, d'ailleurs).
Voilà, profites-en pour mieux te connaitre et pour comprendre ce que ça t'a apporté.

Angia a écrit:

C'est marrant, mais depuis que je ne me dis pas que tel ou tel aliment et interdit ou même juste déconseillé, j'en ai nettement moins envie et en tout cas, je les mange en beaucoup moins grande quantité et en les savourant beaucoup plus.
J'ai juste perdu le plaisir du fait de braver un interdit ! 8)

trashrap a écrit:

C'est marrant, mais depuis que je ne me dis pas que tel ou tel aliment et interdit ou même juste déconseillé, j'en ai nettement moins envie et en tout cas, je les mange en beaucoup moins grande quantité et en les savourant beaucoup plus.
J'ai juste perdu le plaisir du fait de braver un interdit ! 8)

:D :D

Lisabeth a écrit:

La RA ne veut pas dire non plus qu'on n'a pas le droit à la gourmandise, il faut différencier la compulsion de l'envie. Et puis, comme certaines l'ont dit avant moi, ta faim s'équilibrera certainement. ;)

Angia a écrit:


Pourquoi l'ais je pris?
euh... en fait dans ce resto les parts de tartes sont bonnes mais j'avoue je ne sais pas trop.... d'accord elles sont bonnes mais j'avais vraiment plus faim et puis le vendredi c'est quand même pas la journée la plus stressante... mais je n'y arrive pas, rien à faire... il faut que je mange cette tarte... je sais pas, c'est peut-être "vendredi c'est relâche..." ou un truc du genre...

c'est pas bon signe d'ailleurs, c'est que je suis encore dans la restriction, si c'est ça...

en fait, j'ai même pas eu de plaisir à manger cette tarte, à part que c'était aux fruits et bien frais... c'était plkus un truc du genre "ouaaaaaiiiiiiiiiiis c'est vendredi j'ai une tarte" mais surtout en fait "ouaaaaaaaaiiiis c'est vendredi c'est la fin"...

plus une célébration du vendredi en fait

mazzy a écrit:

ouiap... mais en fait comme je l'ai écris au dessus je m'aperçois que c'était presque une compulsion. vraiment, je n'avais pas faim, et le savais, mais impossible de renoncer à cette tarte...

en fait y'a un truc qui se passe le vendredi, chez moi... je sais pas, moins de stress, moins de speed, enfin bref... le vendredi c'est compliqué. Au travail j'ai du mal à ne pas grignoter, à me contenter du repas (même si j'ai mangé beaucoup, et ce que j'aime)... à être raisonnable quoi... pas de raison le vendredi... le soir souvent j'ai des "envies" un peu spéciales, genre shopping jusqu'à 20 h ou couchée à 6 heures...

je suis ultra routinière pourtant, mais le vendredi soir on dirait que mon cerveau connecte les neurones au hasard...

Lisabeth a écrit:

Vachement intéressant! chacun a son "moment" de lâchage privilégié (soir, we, fêtes, etc.) par rapport à une routine qui contraint sans même qu'on s'en rende compte.
Quand plus rien n'est interdit, ces "lâchages" disparaissent miraculeusement! ;)

Tiens pareil pour moi: le Vendredi, c'est permis!
Fin de semaine, fin de pression, envie de perdre le contrôle (enfin du moins quand j'avais un boulot, en ce moment c'est différent).

En tous cas je rejoins Poupoule, dans le sens où si j'étais moins "contrôlante" au quotidien, y'aurait pas ce besoin de péter une durite à certains moments.

poupoule a écrit:

Oui, c'est vrai... Mais d'un autre côté, si la contrainte provient du travail, alors elle ne va pas disparaitre. Du coup, il va falloir gérer le lâcahge...

mamykro a écrit:

Oui mais après tout, c'est naturel de vouloir de "lâcher" en fin de semaine. Alors est-ce que dans l'esprit de la RA on ne pourrait pas simplement dédramatiser ce lâchage, parce que clairement, c'est pas une part de tarte aux pommes le vendredi qui va ruiner toute la démarche, non ?

Surtout que dans l'exemple en question, on est quand même bien loin de la crise de boulimie.

mamykro a écrit:

oui... mais pour l'instant j'y arrive pas... il faudrait que je parvienne à sortir de mes schémas préétablis... j'ai toujours été très "six heures levés, ménage week end, cuisine de onze à douze, entrée-plat-fromage-dessert..."

c'est ce qu'on m'a appris, j'arrive pas à m'en dépêtrer... quand je vous dis que j'ai découvert qu'on était pas obligé de prendre un bain de six à six et demie... je vous jure que c'est vrai, bien sûre je le savais mais jamais je n'aurais imaginé pouvoir le faire...

en fait cette routine me tue, mais je ne sais quoi faire pour en sortir... :cry:

Le fait que tu en prennes conscience va déjà certainement donner des résultats sans même que tu fasses des efforts particuliers ;)

Peut-être que pour agir là-dessus, il faudrait trouver les causes qui font que tu t'attache à des routines. C'est rassurant une routine: est-ce que tu es quelqu'un d'angoissée? Est-ce que tu as peur de t'ennuyer? D'être inutile? De ne rien faire? :-k

Question subsidiaires: qu'est-ce qui, dans ton éducation, fait que tu t'es rattachée à ces routines apprises? Est-ce que ton éducation était très rigide? Est-ce que tu as vu ta mère ou ton père être très attachés à leurs routines? :-k

Zolaa a écrit:

oui, c'est vrai ça...
mais en fait là ça m'angoisse plutot (encore des angoisses !!! :lol: )

en fait c'est vachement angoissant de réaliser tout ce qu'on pourrait faire dans la vie... enfin moi je trouve