Si les romans, nouvelles et autres biographies ne sont pas des vrais bouquins, alors c'est quoi un vrai bouquin pour toi ? :)
Sinon pour le théorème de Pythagore, j'en ai entendu parler. L'axiome de Thalès aussi. Et même d'autres trucs genre hyperbole, équations du second degré, factorisation de polynômes et autres joyeusetés. J'ai jamais rien pigé, je peux vivre sans, sans aucun souci.
Et je te confirme qu'on peut vivre sans avoir lu Hugo, Balzac, Maupassant, Flaubert, Stendhal ou Proust (jamais pu le lire celui là, tellement je l'ai trouvé soporifique).
Quant à l'enseignement de la littérature dans le système scolaire, j'ignore si ça a évolué, mais en tout cas à mon époque, si on n'aimait pas lire, ce n'étaient pas les cours qui donnaient envie. Moi-même, qui adore les bouquins (j'ai même été vendeuse en librairie), le décortiquage de texte ne me donne pas envie de le lire, ça serait plutôt le contraire.
Je me souviens d'une anecdote. Un jour un écrivain dont le nom m'échappe avait été invité par un professeur d'université à écouter un cours sur son oeuvre. A la fin du cours, il a applaudi le professeur et lui a déclaré : "c'était très bien, moi-même je n'aurais jamais pensé à tout ça".
J'aime Nerval, mais un poème de Nerval décortiqué par un prof me laisse de marbre, j'ai l'impression que toute la magie de la poésie disparait dans une analyse quasi chirugicale.
Franchement si je n'avais pas aimé lire dès le début, je doute que ça soit l'école qui m'en ait donné le goût. ;)