60 ans
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L'hospitalisation d'office ou à demande d'un tiers est possible à condition que la personne représente un risque pour elle-même ou pour la société. De plus, la procédure a été aménagée (et heureusement, car il y avait un nombre d'abus considérable) et on ne peut plus faire interner quelqu'un aussi facilement qu'avant.
De plus, très curieusement, la législation reconnait assez peu le risque présenté pour soi et pour autrui par les personnes alcooliques.
Donc concrètement, si un alcoolique "a picolé", ben tout le monde s'en contrefout. :evil: S'il prend le volant, il devient coupable d'infraction au Code de la Route. C'est tout. Par contre, s'il prend un couteau et menace des gens avec, on a une chance que la police l'emmène au poste, le temps qu'il dégrise. S'il commet un acte grave, là il encourt les peines du Code Pénal.
Mais interner quelqu'un contre son gré parce qu'il boit et uniquement pour ce motif, j'ai jamais vu ça. Et comme déjà dit, ça coûterait bien trop cher à la Sécu.
De plus, tous les médecins vous diront que l'internement d'un alcoolique (ou d'un toxicomane), sans volonté de soin de celui-ci, ça ne sert à rien du tout.
Dans certaines infractions graves au Code de la Route, le juge peut prescrire des mesures obligatoires de soin. Ca ne marche quasiment jamais, sauf si l'alcoolique prend lui même la décision de se soigner.
En fait, chaque fois que j'ai cherché de l'aide pendant l'alcoolisme de mon ex mari, je n'ai pas trouvé grand chose. Les associations vous disent que c'est à l'alcoolique de faire la démarche, la seule fois où j'ai demandé l'aide de la police on m'a ri au nez, les psys m'ont totalement exclue et ne m'ont jamais écoutée, seul mon médecin traitant m'a donné de bons conseils. En fait avec l'alcool "on se démerde comme on peut" (pardon pour l'expression).
L'alcoolisme est encore vécu par plein de gens comme "un mal normal au pays du pinard" ou un vice contre lequel on ne peut pas grand chose. Et souvent aussi l'alcoolique a l'image de la personne qui marche de travers, raconte des bêtises et s'écroule par terre. Pas de quoi fouetter un chat qu'on vous dit... :evil:
C'est nier toute la pathologie de l'alcoolisme, toute la souffrance qu'il y a derrière pour l'alcoolique et ses proches et surtout la négation totale de ces derniers, qui sont pourtant souvent désignés comme coupables ("mais tu aurais du l'empêcher de boire !" "Mais tu aurais du lui prendre les clés de la voiture !" Mais si c'était si simple !!!! :evil: ) et qui doivent fréquemment subir en silence et assister en se sentant totalement impuissants à la chute de l'alcoolique.
Donc même avec une légitimité, on a beaucoup de mal à se faire entendre quand on est proche d'un alcoolique...
Pour ton cas nana83, tu ne vis pas avec lui. Tu as tout à fait le droit d'exiger qu'il soit sobre quand il est avec toi, sinon dehors. Mais sache que l'alcool passera toujours avant toi s'il arrive à un stade de vraie dépendance. Tu ne seras intéressante que momentanément, quand tu pourras lui en procurer ou lui donner le moyen de s'en procurer. Mais s'il doit choisir entre toi et l'alcool, tu as perdu d'avance.
Pour la solitude (et je suis fille unique aussi) je préfère mille fois être seule qu'avec un mec qui boit. Parce qu'avec un alcoolique, on est seul. Complètement... :?
De plus, très curieusement, la législation reconnait assez peu le risque présenté pour soi et pour autrui par les personnes alcooliques.
Donc concrètement, si un alcoolique "a picolé", ben tout le monde s'en contrefout. :evil: S'il prend le volant, il devient coupable d'infraction au Code de la Route. C'est tout. Par contre, s'il prend un couteau et menace des gens avec, on a une chance que la police l'emmène au poste, le temps qu'il dégrise. S'il commet un acte grave, là il encourt les peines du Code Pénal.
Mais interner quelqu'un contre son gré parce qu'il boit et uniquement pour ce motif, j'ai jamais vu ça. Et comme déjà dit, ça coûterait bien trop cher à la Sécu.
De plus, tous les médecins vous diront que l'internement d'un alcoolique (ou d'un toxicomane), sans volonté de soin de celui-ci, ça ne sert à rien du tout.
Dans certaines infractions graves au Code de la Route, le juge peut prescrire des mesures obligatoires de soin. Ca ne marche quasiment jamais, sauf si l'alcoolique prend lui même la décision de se soigner.
En fait, chaque fois que j'ai cherché de l'aide pendant l'alcoolisme de mon ex mari, je n'ai pas trouvé grand chose. Les associations vous disent que c'est à l'alcoolique de faire la démarche, la seule fois où j'ai demandé l'aide de la police on m'a ri au nez, les psys m'ont totalement exclue et ne m'ont jamais écoutée, seul mon médecin traitant m'a donné de bons conseils. En fait avec l'alcool "on se démerde comme on peut" (pardon pour l'expression).
L'alcoolisme est encore vécu par plein de gens comme "un mal normal au pays du pinard" ou un vice contre lequel on ne peut pas grand chose. Et souvent aussi l'alcoolique a l'image de la personne qui marche de travers, raconte des bêtises et s'écroule par terre. Pas de quoi fouetter un chat qu'on vous dit... :evil:
C'est nier toute la pathologie de l'alcoolisme, toute la souffrance qu'il y a derrière pour l'alcoolique et ses proches et surtout la négation totale de ces derniers, qui sont pourtant souvent désignés comme coupables ("mais tu aurais du l'empêcher de boire !" "Mais tu aurais du lui prendre les clés de la voiture !" Mais si c'était si simple !!!! :evil: ) et qui doivent fréquemment subir en silence et assister en se sentant totalement impuissants à la chute de l'alcoolique.
Donc même avec une légitimité, on a beaucoup de mal à se faire entendre quand on est proche d'un alcoolique...
Pour ton cas nana83, tu ne vis pas avec lui. Tu as tout à fait le droit d'exiger qu'il soit sobre quand il est avec toi, sinon dehors. Mais sache que l'alcool passera toujours avant toi s'il arrive à un stade de vraie dépendance. Tu ne seras intéressante que momentanément, quand tu pourras lui en procurer ou lui donner le moyen de s'en procurer. Mais s'il doit choisir entre toi et l'alcool, tu as perdu d'avance.
Pour la solitude (et je suis fille unique aussi) je préfère mille fois être seule qu'avec un mec qui boit. Parce qu'avec un alcoolique, on est seul. Complètement... :?