Pourquoi êtes vous ronds ?

Ronde, mais plus dans ma tête que sur la balance...

Dès 6 ans: repas à la cantine, obligation de finir l'assiette malgré les pleurs et les envie de vomir/maux de ventre
:arrow: plus de sensation de faim ou de satiété

Au collège (à 13 ans): infirmière scolaire qui me dit que je fais 3 kilos de trop et que je dois faire attention malgré le fait que je suis très grande et bien bâtie (gros os)
:arrow: début des restrictions alimentaires

Ajoutons à cela un mal être permanent depuis ma scolarisation et le rejet des contacts sociaux (moqueries, critiques, insultes et violences de la part des autres), un échec scolaire non détecté (car j'avais de bonnes notes, c'est un paradoxe). C'est un peu l'origine de mes crises de boulimie.

Puis à 17 ans je quitte ma famille, je prends une dizaine voire une quinzaine de kilos en partant vivre à l'étranger.

Enfin je découvre vlr, et je commence une RA en rentrant en France.

Je reprends du poids en m'installant en Allemagne, mais je ne fais que peu de crises (ou alors des envies qui ne sont pas dirigées que sur les trucs gras et sucrés). J'évacue mon stress et mes frustrations dûes aux études dans une salles de gym et presque plus dans la nourriture.

Je pèse 80kg pour 1m75 donc un imc de 26 donc léger surpoids mais à mon avis, quand on a eu des problèmes de poids, on reste rond dans sa tête.

C'est une bonne question ça...

et comme tout le monde sur ce post, j'ai plusieurs réponses, enfin hypothèses en ce qui me concerne :

- Hérédité familiale
- Difficulté à gérer mes émotions.
- Ado, début de tout à mon avis, difficulté à assumer une féminité disons.. bien présente et relativement soudaine. A cela s'ajoute une mère qui faisait tout pour que sa fille chérie ne soit pas remarquée par la gente masculine. No comment.
- Une gourmandise pas négligeable non plus.
- Manque d'exercice physique.
- Manque de confiance en moi, découlant de quasi tout le reste. Sur ce point au moins, je me soigne et je pense en voir le bout.
- des TCA, résultats logique de ce qui précède.
- quelques régimes avec effet yoyo.

Pour ma part, je pense à une grosse part d'hérédité.
Selon ma diétiticienne, mon squelette est très gros par rapport à mon petit corps d'1m60 :lol:
Puis aussi, de très mauvaises habitudes alimentaires et un sens du goût peu développé
Un père...
Une hypersensibilité très importante au sens littéral du terme, une volonté de me protéger un peu je pense
Je crois que c'est ça entre autres... je me suis jamais vraiment posé la question

moi, c'est aussi simple que pathétique: j'ai reproduit à la lettre les angoisses maternelles liées à son propre poids. enfant ronde, elle a été traumatisée par des régimes depuis l'âge de 10, ça a influencé toute sa vie... et celle de sa fille, qui bien sûr ne veut pas faire de la peine à maman en étant mieux qu'elle et finit donc par ressembler à une barrique.
ajoutez à cela une peur panique de la séduction, en ce qui me concerne (question d'éducation: les femmes bien n'ont pas d'orgasme, le sexe, c'est un truc d'homme, le sexe, c'est sale... moderne, quoi...) qui fait que je me suis empressée de reprendre en double les kilos perdues vers 20 ans et vous avez un combo assez réussi.
quel gâchis...

Premièrement, il y a l'hérédité des deux côtés de ma famille
ma mère a eu des complications pendant ma grossesse: elle a fait 8 fausses couches avant de m'avoir puis a perdue ma jumelle et donc, on lui a donnée de la cortisone (ce qui a eu, peut-être, des mauvais effets sur moi)
ne voulant plus me perdre, peu importe ce que je faisais, ma mère me donnait toujours un biscuit ou de la nourriture par peur que je manque de quelque chose.
À l'âge de 6 ans, je me faisais déjà insultée par les élèves en raison de mon poids (rien d'alarmant, du 'gras de bébé', mais tout de même)
Jai eu une époque ou je prenais près de 10kg par ans, ce qui fait que j'ai atteint le poids que je devrais avoir présentement (128lbs) à 10 ans.
Le secondaire, mange mes émotions, car dans une école privée avec l'habit, on ne juge peut-être pas sur les vêtements, mais plutôt sur le physique de la personne!

Je n'ai eu aucun trouble alimentaire, et je peux dire merci à ma mère qui a toujours essayé de m'aider et ne m'a jamais poussée à des diètes que je ne voulais pas. Bien sur, elle et mon père m'ont parfois piqués avec des petits commentaires sur le fait que j'étais ronde, mais ils ont vite arrêtés en voyant que ca ne donnait rien.

Je trouve hallucinant de voir à quel point toutes les histoires se ressemblent :O

- héridité

- gourmande (j'aime tout ce qu'il ne faut pas :lol: )

Mais surtout, il fut un temps, jusqu'à mes 18/20 ans ou j'étais fine (et je me trouvais grosse !!!), la vie m'a collé des gnons et j'ai commencé a déconner avec la bouffe, avec le recul j'ai l'impression que je cherchais surtout à me blinder, me forger une carapace. Aujourd'hui je n'arrive plus à déposer cette carapace, je n'en ai plus besoin mais elle est là... Je ne prend plus de poids mais je n'en perd pas non plus !

Je suis comme ça, sans fierté ni honte : ronde.

Je suis ronde pour plusieurs raisons :
- l'hérédité : ma famille est du Nord et des deux côtés, on a "le type flamand" si on peut dire, ce qui signifie qu'on est tous bien charpentés
- La 2ème raison, que je n'ai réalisée que très récemment, c'est que j'ai commencé à grossir beaucoup et très vite vers 12 ans, à un âge où il s'est passé des trucs pas très drôles dans ma famille. A l'époque, je ne savais pas de quoi il s'agissait mais avec le recul, je me dis que je devais quand même le sentir. Un enfant n'est pas idiot, il ressent beaucoup de choses, malgré le fait qu'il ne puisse pas mettre de mots dessus.
- J'ai eu des TCA pendant plusieurs années et je me suis déréglée complètement. Du coup, j'ai accepté l'idée de ne jamais être mince et si je ne suis pas à un poids très élevé (entre 67 et 70 kgs les mauvais jours), je garde des rondeurs. Finalement, je ne sais même pas si j'aurais envie d'être mince. Je l'ai été et je ne me reconnaissais pas du tout...
- La dernière raison c'est que j'aime bien manger et que je n'ai plus envie de me priver démesurément et de faire diètes protéinées et toutes sortes d'idioties de ce genre pour perdre des kilos...

J'oubliais les brimades incessantes des autres pendant toute ma scolarité... rien que ça, ça m'a gâché toute mon adolescence...

bin c tout que de ma faute je crois, :oops: il parrait que la gourmandise est un vilain défault mais j'adhère pas du tout à ce dicton alors ..... moi j'aime manger de bon petit plats, je ne grignote pas et je fais du sport, pourtant j'ai depuis tjrs la ronde attitude et je m'y suis faite.. :lol: :lol: :lol:

j'ai commencé les régimes très jeune vers 10-11 ans environ, pour un ou deux kilos en trop, résultat maintenant j'en ai trente en trop :lol: !!

en vous lisant, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de choses aussi qui rentrent en compte : pareil quand j'étais petite, obligation de finir mon assiette (ma mère me disait "pense aux enfants malheureux qui n'ont rien à manger!" :shock: ), et puis la nourriture a été un peu un refuge quand ça n'allait pas bien, :oops: surtout à l'adolescence.

Ce que j'ai vécu par rapport à la nourriture, je ne pense pas que ça soit des tca, bien qu'en y repensant je me demande ... :roll:

En tous cas, depuis que j'ai cessé tous ces régimes débiles, je suis stable .. et heureuse, bien dans ma peau ! :D

je sens que je vais pas etre tres originale mais bon... :roll:
:arrow: l'heredité: parents,grands-parents,... beaucoup d'entres eux sont ronds :roll:
:arrow: les régimes yoyo qu'on fait vers 17,18ans et ou on perd bien mais récupére le double après :evil:
:arrow: le fait que j'ai toujours été très solitaire et donc quand ca va pas... ben je me console avec la nourriture (avec une grosse préférence pour le sucré)
:arrow: l'ennui mon pire ennemi :twisted: parceque des que je m ennuie j'ai tendance a grignotter
voila je pense avoir fait le tour ;)

c'est marrant, ça: en lisant vos expériences de régime avant 12 ans, je me suis dit "ben au moins j'ai pas eu ça"
et pis j'ai eu un flash: je me suis développée vite, plus tôt que mes petites camarades, ma mère m'a trainée chez le médecin de famille ( déjà vaguement sénile...) qui m'a collée au Dinintel, à 11 ans. puis me suis retrouvée chez une diéteticienne à 13 ans qui m'a sermonnée pendant 2h, comme quoi j'étais qu'une grosse chose molle et sans volonté. J'avais oublié, bizarre comme on occulte des choses.

Je me retrouve dans toutes les expériences de vie citées...
- hérédité familiale

- infirmières scolaires et médecins (à 10 ans: "1m52 pour 52 kg:attention au rapport poids/taille"; "1m57 pour 47 kg, continuez le régime" :idea: ) Jamais de goutés, car trop grande et trop grosse, du coup entrée royale dans un cercle vicieux: trouvez et chippez tout ce que je pouvais saisir de sucré, dès que mes parents sortaient ou qu'il n' y avait personne à la maison.

- peur de la séduction et de la féminité (qu'est ce que c'est qu'etre une femme?, une femme n'a pas de sexualité épanouïe, une femme ne doit ouvrir les jambes que pour le devoir conjugal et toutes ces idées véhiculées par une mère mal à l'aise avec sa propre féminité et sexualité)

- la comparaison perpétuelle avec ma soeur qui elle était intelligente, drôle et belle, et moi la ronchon de service, la moche et la débile.

- les femmes envisagées comme des putes dans ma famille...

bref, comme disait Carlos "j'ai mis trente centimetres entre moi et les autres" ou un truc du genre...

Sy_naturelle a écrit:
Je lisais vaguement les nouveaux messages, et à la fin, je lis ça !
RE-VE-LA-TION ! :shocked!:
Oui, je fais ça ! je mets de la distance entre moi et les autres avec mon gras ! carrément ! ça expliquerait aussi pourquoi je suis incapable de bosser à 2 au tai chi ! (infernal cercle vicieux qui fait que je vais abandonner le tai chi alors que j'aimais tant ça ! )