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La fessée et les châtiments corporels

P
45 ans 610
Lerenard a écrit:

Avec un bébé, la question ne se pose pas. Il suffit de savoir pourquoi il pleure. Plus facile à dire qu'à dire qu'à faire après une  
journée de travail? Oui. Mais c'est ce qu'il y a de plus efficace.


Parfois on ne peut pas être sûre et d'autres fois on peut savoir et ne rien faire. Par exemple le bébé qui a des coliques ou qui fait ses dents. On peut avoir essayé de le masser, de le soulager mais quand rien ne fonctionne je comprends qu'on puisse ne plus supporter les pleurs et qu'on s'éloigne pour souffler.
41 ans 4907
Lerenard a écrit:

Avec un bébé, la question ne se pose pas. Il suffit de savoir pourquoi il pleure. Plus facile à dire qu'à dire qu'à faire après une journée de travail? Oui. Mais c'est ce qu'il y a de plus efficace.


Sauf que quand la journée de travail c'est d'être à la maison 24/7 et de s'occuper des enfants ça nous tente pas toujours rendu le soir de faire encore la même chose. N'importe quel travailleur après sa journée de travail n'aime pas avoir à faire le même travail rendu à la maison.

Puis parfois les pleurs d'un bébé n'ont pas d'explication immédiate, il faut y réfléchir par après. Mon 2e a pleuré de douleur pendant 2 heures une fois car j'avais mangé du maïs (allaitement)! Même si je l'avais su sur le coup je n'aurais rien pu faire de plus!, et avec des 5 heures entrecoupées de sommeil la nuit la patience s'amenuise vite! J'ai appelé ma mère en pleurant cette fois-là, j'étais à bout.

Tu n'as pas du passer de jounée seul 24/7 avec un bébé pour sortir une réponse du genre. On peut savoir pourquoi un bébé pleure et ne rien pouvoir faire pour régler le problème, ça n'empêche pas d'avoir besoin de souffler!
L
53 ans 1194
Izadora a écrit:
Lerenard a écrit:

Avec un bébé, la question ne se pose pas. Il suffit de savoir pourquoi il pleure. Plus facile à dire qu'à dire qu'à faire après une journée de travail? Oui. Mais c'est ce qu'il y a de plus efficace.


Sauf que quand la journée de travail c'est d'être à la maison 24/7 et de s'occuper des enfants ça nous tente pas toujours rendu le soir de faire encore la même chose. N'importe quel travailleur après sa journée de travail n'aime pas avoir à faire le même travail rendu à la maison.

Puis parfois les pleurs d'un bébé n'ont pas d'explication immédiate, il faut y réfléchir par après. Mon 2e a pleuré de douleur pendant 2 heures une fois car j'avais mangé du maïs
(allaitement)! Même si je l'avais su sur le coup je n'aurais rien pu faire de plus!, et avec des 5 heures entrecoupées de sommeil la nuit la patience s'amenuise vite! J'ai appelé ma mère en pleurant cette fois-là, j'étais à bout.

Tu n'as pas du passer de jounée seul 24/7 avec un bébé pour sortir une réponse du genre. On peut savoir pourquoi un bébé pleure et ne rien pouvoir faire pour régler le problème, ça n'empêche pas d'avoir besoin de souffler!


Mes journées de travail sont assez longues, comme mes trajets pour n'avoir aucune leçon à recevoir. Mais quel que soit le cas de figure, un bébé ne doit pas subir de coups point barre.
S
113 ans 3793
Izadora a écrit:

Tu n'as pas du passer de jounée seul 24/7 avec un bébé pour sortir une réponse du genre.


Lui et sa douce sont parents, d'un magnifique petit Tristan, je crois que niveau bébé, pleure, couches, nuit sans sommeil en cumulant travail et long trajets pour rentrer auprès des siens, il s'y connait en bébé. ;)

Ravi de te voir dans le coin des petits, Lerenard, l'avis d'un jeune papa est toujours très intéressant ! :D
S
113 ans 3793
Lerenard a écrit:
Mais quel que soit le cas de figure, un bébé ne doit pas subir de coups point barre.


Je crois que là-dessus, tout le monde est bien d'accord. ;)

De toute façon, on peut parfois face à un enfant plus grand perdre son sang froid mais pas avec un bébé. Toujours souffler et/ou passer la main avant d'en arriver là. ;)
L
53 ans 1194
Skyquest a écrit:
Lerenard a écrit:
Mais quel que soit le cas de figure, un bébé ne doit pas subir de coups point barre.


Je crois que là-dessus, tout le monde est bien d'accord. ;)

De toute façon, on peut parfois face à un enfant plus grand perdre son sang froid mais pas avec un bébé. Toujours souffler et/ou passer la main avant d'en arriver là. ;)


Ou demander une actuce qui ne t'est pas venue à l'esprit. Sachant que tout ne marche pas à ce moment là ou pour tel ou tel bébé et que dans certains cas tu ne peux que soulager ou attirer l'attention sur autre chose.

Tiens.... :teddy:

Bon, j'ai un bib' à faire là... :peur:
E
103 ans Occitanie 3854
Euh et quand on peut pas passer la main ??? non car des mamans seules y en a plein...

Ceci dit bébé je n'ai jamais frappé... même si il m'est arrivé de planter bébé dans son lit et de sortir dehors le temps de me calmer :roll:
S
113 ans 3793
elfeline a écrit:
même si il m'est arrivé de planter bébé dans son lit et de sortir dehors le temps de me calmer :roll:


Oui, souffler un peu, quoi ! :lol:

Le tout est de ne pas s'acharner mais de s'accorder une petite pause, même de 5 minutes quand on ne peut pas passer la main. ;)

Si ça peut permettre de ne pas commettre de geste regrettable, c'est bien. ;)
56 ans Out of Africa... 4355
[quote="Skyquest
Mais faut arrêter avec les discours moralisateurs aussi... on est parent, d'accord, mais on est humain aussi. Perdre son sang froid, ça n'arrive pas qu'aux autres. :roll:

D'accord, donc un enfant qui frappe son professeur, ou ses parents parce qu'il perd son fameux "sang froid" faut pas non plus se scandliser parce qu'après tout, il est humain non ? ;)
Un adulte qui frappe une personne âgée.. ma foi il est humain aussi !

En ce qui me concerne, je ne suis pas parfaite fort heureusement, mais je ne me trouve jamais d'excuses bidon quand je fais des conneries !
56 ans Out of Africa... 4355
Lerenard a écrit:
De nous jours, à force de les gaver avec certains discours, les parents ont toujours le devoir de bien faire, mais ces derniers ont perdu beaucoup de pouvoir éducatif. .
.


L'éducation n'est pas une question de pouvoir, c'est permettre à son enfant de grandir sereinement, en se respectant et donc en respectant aussi les autres.

Pour moi, ce n'est pas plus normal de voir un enfant de 4 ans taper sa grand mère que de voir un parent frapper son enfant, même "légèrement"
Il y a un moment où il faut assumer ses actes et cesser d'en faire porter la responsabilité à l'enfant. Si tu veux lui interdire la violence, il faut te l'interdire à toi-même d'abor !

Moins les adultes seront violents envers leurs enfant, plus ils seront respecteux et moins les jeunes seront violents. C'est logique, simplement logique !
Tant que les gens se "battront" pour garder le droit de fesser son enfant - quelques soient les raisons (bien souvent pour ne pas ressentir de culpabilité), ils pourront difficilement leur dire que c'est mal de frapper !
S
113 ans 3793
Câline a écrit:

mais je ne me trouve jamais d'excuses bidon quand je fais des conneries !


Ah... c'est bien. Mais en quoi c'est une excuse bidon de dire: ok, c'est mal, j'ai fait une connerie en perdant mon sang froid. :roll:
P
45 ans 610
Câline a écrit:
Lerenard a écrit:
De nous jours, à force de les gaver avec certains discours, les parents ont toujours le devoir de bien faire, mais ces derniers ont perdu beaucoup de pouvoir éducatif. .
.


L'éducation n'est pas une question de pouvoir, c'est permettre à son enfant de grandir sereinement, en se respectant et donc en respectant aussi les autres.


Je suis d'accord avec Câline mais peut être que Lerenard voulait dire par "pouvoir éducatif" la certitude de faire ce qu'on peut: Un effet pervers de la remise en question des méthodes d'éducation est que certains parents ne savent plus comment faire et certains donnent soit une éducation illogique en brouillant les messages (un coup ils font comme ils le sentent, un coup comme ils ont lu qu'on pouvait faire) soit deviennent démissionnaires: ces deux cas sont probablement pire que 5 ou 6 fessées dans l'enfance.
En fait par "pouvoir éducatif" il faudrait entendre position de parent, d'éducateur et confiance en eux et en leur jugement.
56 ans Out of Africa... 4355
PrudenceN a écrit:
Un effet pervers de la remise en question des méthodes d'éducation .


A mon sens, les bouquins ou discours sur les méthodes d'éducation se basent toujours sur le "faire" : il faut faire comme ci, il faut faire comme ça, se comporter comme çi, se comporter comme ça, etc...Et à part enrichir les pseudos écrivains qui les pondent, je ne vois pas leur utilité !

D'après moi, la relation avec son enfant (ou avec quelqu'un d'autre) c'est avant tout : comment je me sens ? Comment je suis ? Qu'est ce que je ressens ? Pourquoi est ce que je ne peux pas supporter la colère de mon enfant ? Pourquoi est-ce que j'ai l'impression d'être menacée dans mon statut de parent ? ect...
Et pour cela il est nécessaire de bien se connaitre, d'avoir accès à ses propre émotions pour comprendre ceux de son enfant.
Si je ne sais pas ce que je ressens, si je ne sais pas pourquoi je me sens mal à l'aise lorsque mon enfant exprime sa colère, alors forcément je ne sais pas ce que je dois et peux faire.

Skyquest, je ne parlais pas forcément pour toi en fait. Je lis souvent que le parent a perdu son sang froid à cause de l'enfant ! Comme si un enfant pouvait être responsable de la violence des adultes ! C'est absurde !
Maintenant, on peut effectivement se dire que ça peut arriver. Seulement dans ce cas là, il faut être aussi tolérant avec son enfant et l'autoriser à nous gifler si nous sommes injustes, ou gifler la grand-mère qui se montre odieuse (si ! si ! y'en a !)
Or ce n'est pas tolérable (à juste titre)
Donc pour moi, ça ne l'est pas plus de gifler ou fesser un enfant !
Si ça devait m'arriver, je préfèrerai être honnête avec l'enfant, lui dire que ce que je viens de faire est mal et que je m'en excuse.
Avant cela en général, quand je ressens de la violence en moi, j'analyse très vite la source et je n'oublie JAMAIS que j'ai un enfant en face de moi.
Pour cela, en ce qui me concerne, il m'a fallu une thérapie parce que "l'éducation" que j'ai reçu ne me permettait pas d'avoir accès à mes émotions.
P
45 ans 610
Câline a écrit:
PrudenceN a écrit:
Un effet pervers de la remise en question des méthodes d'éducation .


A mon sens, les bouquins ou discours sur les méthodes d'éducation se basent toujours sur le "faire" : il faut faire comme ci, il faut faire comme ça, se comporter comme çi, se comporter comme ça, etc...Et à part enrichir les pseudos écrivains qui les pondent, je ne vois pas leur utilité !

Ceux que j'ai lu ne portaient pas que sur le faire (Dodson par exemple). J'en ai trouvé certains utiles parce qu'ils proposent des alternatives, des astuces aux quelles on ne pense pas forcément.

Question des droits d'auteurs, franchement en moyenne les auteurs touchent 10% du prix du bouquin donc pour un bouquin à 15€ ça représente 1€50 par livre (j'ai pourtant vu beaucoup personnes qui parlaient de 80ct/livre en moyenne), je considère qu'un salaire correct pour vivre c'est (on va arrondir pour arranger mes chiffres) c'est 1500 (en brut): ça représente un auteur qui vend 12000 livres par an, ce qui est énorme (le double si on se base sur 80ct/livre, ce qui est encore plus énoooorme!). En France il n'y a presque pas d'écrivain qui ne font que ça, la plupart ont un autre métier (ou une grosse fortune personnelle).

Câline a écrit:
Pour cela, en ce qui me concerne, il m'a fallu une thérapie parce que "l'éducation" que j'ai reçu ne me permettait pas d'avoir accès à mes émotions.

C'est bien d'avoir fait ce travail mais tout le monde n'a pas forcément le temps, les moyens et surtout le désir de faire une thérapie.
56 ans Out of Africa... 4355
PrudenceN a écrit:
Ceux que j'ai lu ne portaient pas que sur le faire (Dodson par exemple). J'en ai trouvé certains utiles parce qu'ils proposent des alternatives, des astuces auxquelles on ne pense pas forcément.



Je pensais à Ruffo, Naouri & co qui avec le tapage médiatique sont à mon avis plus lu que les livres sur l'éducation alternative

Je n'attendais pas des félicitations quant à ma thérapie :D Ce que je voulais souligner c'est que pour beaucoup "l'éducation" reçue ne permet pas, une fois adulte, d'avoir accès à ses émotions.
Or c'est le plus important dans la relation ; savoir ce qui se passe en soi. Notamment avec un enfant qui lui même ne sait pas non plus nommer ses émtoions. Pour moi c'est même le BABA : si je ne sais pas ce qui se passe en moi, je ne peux pas savoir ce qui se passe en mon enfant et aucun bouquin au monde, aussi bien écrit soit-il ne pourra m'apporter d'aide réelle tant que je n'aurais pas cette conscience.
Après oui, faire ce chemin est un choix. Une fois que le choix est fait, le temps on le trouve. Les moyens aussi, d'autant que bcp de thérapeutes adaptent le prix de leur séance aux revenus du/de la personne qui consulte.
Certains commencent le chemins seuls et y parviennent.
Ensuite les nouvelles relations permmettent de continuer à avancer.
Pour conclure je dirai qu'avant de comprendre mon enfant, il m'est nécessaire de me comprendre moi.
B I U