3923
(Note perso': prévoir une baignade en pleine mer pour M-k-l à son retour)
48 ans
Somewhere, waiting for you...
253
Je suis tout bonnement époustouflée par ce topic. Sans rire, Mi-K-L, quelle intelligence dans la rédaction de ce sujet qui m'a fait réfléchir et m'interroger sur le sort de mes
confrères ronds, sur leurs appréhensions, leurs probables errances et leur souffrance.
Je reste médusée par la qualité des réponses des uns et des autres apportant à chaque fois un éclairage juste faisant avancer la réflexion du thème proposé.
Mais à bien y réfléchir, je reste dubitative sur le fait que les rondeurs chez la femme soit mieux acceptées que chez l'homme. Déjà, c'est quoi être "rond"?
Je suis toujours très mal à l'aise avec ce qualificatif (que je préfère cela dit à "gros"). Pour moi, "rond", ça veut bien dire que, chez la femme par exemple, poitrine, taille et hanches se confondent car elles ne sont plus marquées. Du coup, obèse et rond, c'est selon moi un terme équivalent, un état dans lequel les traits caractéristiques de chaque sexe s'amalgament (au même titre que chez les anorexiques). Dans certains cas, cette androgynie est un mécanisme de protection psychologique permettant (pour diverses raisons ou traumatismes) d'éviter tout contact avec le sexe opposé en jouant sur une certaine ambiguïté. En fait, être rond, c'est peut-être même plus une question d'aspect morphologique que de poids car personnellement, bien que pesant 110kg pour 1.75m (et donc obèse selon mon IMC), j'ai toujours une taille très marquée et des hanches qui le sont tout autant (je suis typiquement gynoïde).
Du coup, je suis d'accord avec ce qui a été dit précédemment, l'obésité rend androgyne, plaçant de fait, la femme et l'homme ronds sur un pied d'égalité face à leurs difficultés d'être et de vivre dans une société catégorisante et rigide. C'est en cela que je ne suis pas sûre que la femme ronde soit sur la voie d'une meilleure intégration.
L'excès (ou l'absence totale) de formes chez l'homme ou la femme mènent de toute façon à une perte de repères.
Bref! 'Suis pas sûre d'être très claire moi ;)
Mais quoi qu'il en soit, je suis d'accord sur le fait que l'on ne se préoccupe peut-être pas assez du bien-être des hommes ronds et je leur présente mes excuses pour ne pas avoir été assez attentive à leurs malaise et inquiétudes...
Je reste médusée par la qualité des réponses des uns et des autres apportant à chaque fois un éclairage juste faisant avancer la réflexion du thème proposé.
Mais à bien y réfléchir, je reste dubitative sur le fait que les rondeurs chez la femme soit mieux acceptées que chez l'homme. Déjà, c'est quoi être "rond"?
Je suis toujours très mal à l'aise avec ce qualificatif (que je préfère cela dit à "gros"). Pour moi, "rond", ça veut bien dire que, chez la femme par exemple, poitrine, taille et hanches se confondent car elles ne sont plus marquées. Du coup, obèse et rond, c'est selon moi un terme équivalent, un état dans lequel les traits caractéristiques de chaque sexe s'amalgament (au même titre que chez les anorexiques). Dans certains cas, cette androgynie est un mécanisme de protection psychologique permettant (pour diverses raisons ou traumatismes) d'éviter tout contact avec le sexe opposé en jouant sur une certaine ambiguïté. En fait, être rond, c'est peut-être même plus une question d'aspect morphologique que de poids car personnellement, bien que pesant 110kg pour 1.75m (et donc obèse selon mon IMC), j'ai toujours une taille très marquée et des hanches qui le sont tout autant (je suis typiquement gynoïde).
Du coup, je suis d'accord avec ce qui a été dit précédemment, l'obésité rend androgyne, plaçant de fait, la femme et l'homme ronds sur un pied d'égalité face à leurs difficultés d'être et de vivre dans une société catégorisante et rigide. C'est en cela que je ne suis pas sûre que la femme ronde soit sur la voie d'une meilleure intégration.
L'excès (ou l'absence totale) de formes chez l'homme ou la femme mènent de toute façon à une perte de repères.
Bref! 'Suis pas sûre d'être très claire moi ;)
Mais quoi qu'il en soit, je suis d'accord sur le fait que l'on ne se préoccupe peut-être pas assez du bien-être des hommes ronds et je leur présente mes excuses pour ne pas avoir été assez attentive à leurs malaise et inquiétudes...
48 ans
Somewhere, waiting for you...
253
PierreLyon a écrit:
Serait-ce une pointe de sarcasme ou quelque chose du genre?
Si oui, j'adore! :mrgreen:
(Note perso': prévoir une baignade en pleine mer pour M-k-l à son retour)
Serait-ce une pointe de sarcasme ou quelque chose du genre?
Si oui, j'adore! :mrgreen:
1834
RainbowSisto a écrit:
Du sarcasme chez PierreLyon ?
Non, c'est vraiment pas le genre... :^o
PierreLyon a écrit:
Serait-ce une pointe de sarcasme ou quelque chose du genre?
(Note perso': prévoir une baignade en pleine mer pour M-k-l à son retour)
Serait-ce une pointe de sarcasme ou quelque chose du genre?
Du sarcasme chez PierreLyon ?
Non, c'est vraiment pas le genre... :^o
48 ans
Somewhere, waiting for you...
253
Chouette!!! Les amis du sarcasme sont mes amis!
Pourquoi ne suis-je pas arrivé sur ce forum avant?
:mrgreen:
Pourquoi ne suis-je pas arrivé sur ce forum avant?
:mrgreen:
793
RainbowSisto a écrit:
La masse n'a pas toujours un rapport avec le volume. Une personne qui pèse 90 kg peut être plus grosse qu'une autre qui pèse 100 kg...
...bien que pesant 110kg pour 1.75m...
La masse n'a pas toujours un rapport avec le volume. Une personne qui pèse 90 kg peut être plus grosse qu'une autre qui pèse 100 kg...
111 ans
3096
RainbowSisto a écrit:
Oui mais c'est bien connu que les hommes expriment moins leur ressenti que les femmes, donc après faut pas se plaindre :D
Mais quoi qu'il en soit, je suis d'accord sur le fait que l'on ne se préoccupe peut-être pas assez du bien-être des hommes ronds et je leur présente mes excuses pour ne pas avoir été assez attentive à leurs malaise et inquiétudes...
Oui mais c'est bien connu que les hommes expriment moins leur ressenti que les femmes, donc après faut pas se plaindre :D
3923
D'un autre coté, oser dire à une nana qu'on se lasse un peu d'aller chez sa mère tous les dimanches, c'est très audacieux...
44 ans
Au pays des cigognes ~
1629
PierreLyon a écrit:
V'là le cliché ~
D'un autre coté, oser dire à une nana qu'on se lasse un peu d'aller chez sa mère tous les dimanches, c'est très audacieux...
V'là le cliché ~
E
Je vais commettre un joli paquet de je-dis-n'importe-quoi-et j'assume, donc je me lance:
D'abord merci pour ce topic Mi-k-l, qui a ouvert des réflexions pertinentes, très intéressantes, parfois émouvantes, bref un régal à lire et à suivre.
Des interventions nombreuses je plussoie en grande grande partie celle d'Aiecaramba, 19 ans, toutes ses dents et un sacrée belle qualité de réflexion - et je ne parle même pas de l'expression ;)
Je retiens surtout cette idée fort juste que l'obésité androgénise, homme comme femme : Mi-k-l, tu associes l'obésité masculine à une perte de virilité, notion, comme tu l'as d'ailleurs soulignée, difficile à définir. L'obésité féminine aussi : alors oui, restent les seins, les hanches, mais planquées derrière un pull informe, encore faut-il les voir, les hanches, quant aux seins, les hommes les apprécient volumineux, d'accord...trop lourds..ils tombent, merci l'image féminine, et n'oubliez pas le pull informe: de décolleté, que nenni! (je renonce à l'idée d'employer l'image sympathique de la mamelle nourricière, hop, prétérition en passant :)
L'obésité masculine a aussi été symbole de richesse, de pouvoir (Githon et Phédon de La Bruyère..) : celui qui prend de la place est celui qui mène le débat, ouvre, clôt la parole des autres ; celui qu'on suit parce que justement son physique fait qu'on ne peut manquer de le remarquer. L'image du homme gros et gras= gros porc n'est pas pour moi valable physiquement, mais comportementalement, l'un n'exclut pas l'autre...mais ne l'induit pas non plus.
Je crois que la rondeur est le nom des regards qu'on pose sur elle:
-le sien, dont on doute nécessairement parce qu'il dépend des humeurs du jour, qu'on peut ignorer aussi, par conformisme (là, je vais schématiser beaucoup : l'ado souffre d'être gros notamment parce qu'il grandit en voulant s'identifier et s'assimiler aux autres, il est rejeté d'un groupe social dans lequel il ne pourra pas nécessairement s'inclure en raison de son poids; exemple type : je suis une fille de 14 ans, je fais 75 kilos, je veux comme toutes les copines m'habiller en jennyfer, pimkie, etc, marques de gosse qui s'arrêtent maxi au 40 : je peux m'assoir dessus, donc je ne peux ressembler physiquement aux copines et parler sans souffrance de fringues que je ne peux porter et qui pourtant m'incluraient dans le groupe social)
-celui des autres : la famille, les amis, petit(e)s ami(e)s, prof, patron, passants, vendeurs, caissières...
-celui de la société au sens plus large : c'est une société de l'image qui nous entoure, à laquelle tu ne peux échapper à moins de te réfugier dans une grotte..privez-vous de télé, il reste les publicités papiers, panneaux géants, devantures de magasins, couvertures des magazines exposés dans les kiosques. Mi-k-l, tu disais que si des hommes gros étaient exposés, nus, dans des magazines, on en rirait, ce serait pathétique : je n'en suis pas si sûre. On l'a dit avant que les femmes ne le fassent, avant de voir Marianne James nue en couverture d'un mag français, après les hourras, les prochaines couvertures banaliseront le phénomène, rien de plus, rien de moins.
Sans tomber dans deux poncifs :
1. La beauté est dans l'œil de celui qui regarde.
2. "mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps" (petit jeu : de, de???),
si je suis parfaitement d'accord avec ce que dit Aiecaramba, c'est parce que justement elle montre bien que la catégorisation ne fonctionne pas, et qu'elle met en avant cette unicité de l'individu qui est la seule valable, la seule à mon sens à prendre en compte : des jumeaux, même poids, gros gras grands petits peu importe, copie conforme, restent deux individus à part entière, et avant même qu'ils n'ouvrent la bouche (et donc qu'ils puissent charmer-ou pas- par la qualité de leur élocution, leur culture, leur intelligence blablabla), leur regard -celui qu'ils posent sur eux-mêmes, et sur les autres-, leur façon de se mouvoir, leurs manies, pourront dégoûter ou attirer , pour chacun d'entre eux, la même personne.
Unique, on vous dit (me suis perdue dans ma digression moâ...'ti café pour me remettre)
:oops:
D'abord merci pour ce topic Mi-k-l, qui a ouvert des réflexions pertinentes, très intéressantes, parfois émouvantes, bref un régal à lire et à suivre.
Des interventions nombreuses je plussoie en grande grande partie celle d'Aiecaramba, 19 ans, toutes ses dents et un sacrée belle qualité de réflexion - et je ne parle même pas de l'expression ;)
Je retiens surtout cette idée fort juste que l'obésité androgénise, homme comme femme : Mi-k-l, tu associes l'obésité masculine à une perte de virilité, notion, comme tu l'as d'ailleurs soulignée, difficile à définir. L'obésité féminine aussi : alors oui, restent les seins, les hanches, mais planquées derrière un pull informe, encore faut-il les voir, les hanches, quant aux seins, les hommes les apprécient volumineux, d'accord...trop lourds..ils tombent, merci l'image féminine, et n'oubliez pas le pull informe: de décolleté, que nenni! (je renonce à l'idée d'employer l'image sympathique de la mamelle nourricière, hop, prétérition en passant :)
L'obésité masculine a aussi été symbole de richesse, de pouvoir (Githon et Phédon de La Bruyère..) : celui qui prend de la place est celui qui mène le débat, ouvre, clôt la parole des autres ; celui qu'on suit parce que justement son physique fait qu'on ne peut manquer de le remarquer. L'image du homme gros et gras= gros porc n'est pas pour moi valable physiquement, mais comportementalement, l'un n'exclut pas l'autre...mais ne l'induit pas non plus.
Je crois que la rondeur est le nom des regards qu'on pose sur elle:
-le sien, dont on doute nécessairement parce qu'il dépend des humeurs du jour, qu'on peut ignorer aussi, par conformisme (là, je vais schématiser beaucoup : l'ado souffre d'être gros notamment parce qu'il grandit en voulant s'identifier et s'assimiler aux autres, il est rejeté d'un groupe social dans lequel il ne pourra pas nécessairement s'inclure en raison de son poids; exemple type : je suis une fille de 14 ans, je fais 75 kilos, je veux comme toutes les copines m'habiller en jennyfer, pimkie, etc, marques de gosse qui s'arrêtent maxi au 40 : je peux m'assoir dessus, donc je ne peux ressembler physiquement aux copines et parler sans souffrance de fringues que je ne peux porter et qui pourtant m'incluraient dans le groupe social)
-celui des autres : la famille, les amis, petit(e)s ami(e)s, prof, patron, passants, vendeurs, caissières...
-celui de la société au sens plus large : c'est une société de l'image qui nous entoure, à laquelle tu ne peux échapper à moins de te réfugier dans une grotte..privez-vous de télé, il reste les publicités papiers, panneaux géants, devantures de magasins, couvertures des magazines exposés dans les kiosques. Mi-k-l, tu disais que si des hommes gros étaient exposés, nus, dans des magazines, on en rirait, ce serait pathétique : je n'en suis pas si sûre. On l'a dit avant que les femmes ne le fassent, avant de voir Marianne James nue en couverture d'un mag français, après les hourras, les prochaines couvertures banaliseront le phénomène, rien de plus, rien de moins.
Sans tomber dans deux poncifs :
1. La beauté est dans l'œil de celui qui regarde.
2. "mon existence ne tient pas qu'à ma graisse, je suis esprit avant d'être un corps" (petit jeu : de, de???),
si je suis parfaitement d'accord avec ce que dit Aiecaramba, c'est parce que justement elle montre bien que la catégorisation ne fonctionne pas, et qu'elle met en avant cette unicité de l'individu qui est la seule valable, la seule à mon sens à prendre en compte : des jumeaux, même poids, gros gras grands petits peu importe, copie conforme, restent deux individus à part entière, et avant même qu'ils n'ouvrent la bouche (et donc qu'ils puissent charmer-ou pas- par la qualité de leur élocution, leur culture, leur intelligence blablabla), leur regard -celui qu'ils posent sur eux-mêmes, et sur les autres-, leur façon de se mouvoir, leurs manies, pourront dégoûter ou attirer , pour chacun d'entre eux, la même personne.
Unique, on vous dit (me suis perdue dans ma digression moâ...'ti café pour me remettre)
:oops: