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De quoi la rondeur est-elle le nom ?

Bon, ok, entre les jeunes avec qui je bosse et les hommes de mon entourage, il n'y a pas 10 ans d'écart...
Mais je sens comme un fossé entre eux quand  
même... :roll:

et DSK il est pas mal, non? vieux et rond. comme quoi...
1834
little-miss-sunshine a écrit:
Bon, ok, entre les jeunes avec qui je bosse et les hommes de mon entourage, il n'y a pas 10 ans d'écart...
Mais je sens comme un fossé entre eux quand même... :roll:

et DSK il est pas mal, non? vieux et rond. comme quoi...

Pardon pour la blague, c'était pas méchant...
J'ai deux ans de plus que toi, alors t'imagines bien que je comprends tout-à-fait la nuance.

J'ai jamais eu l'impression que DSK était rond franchement ?!
Il est un peu bedonnant et assagi comme les trois quarts
des hommes politiques de son âge, mais je ne crois pas
qu'il rentre tout-à-fait dans la catégorie des "vrais" ronds.

Ou alors c'est mon regard qui est biaisé je sais pas. :-k
Mi-k-l a écrit:
J'ai jamais eu l'impression que DSK était rond franchement ?!
Il est un peu bedonnant et assagi comme les trois quarts
des hommes politiques de son âge, mais je ne crois pas
qu'il rentre tout-à-fait dans la catégorie des "vrais" ronds.

Ou alors c'est mon regard qui est biaisé je sais pas. :-k


Non, tu as sans doute raison.
J'ai peut-être du mal à nuancer rond, gros, bedonnant... pour un homme. En fait c'est quelque chose à laquelle je ne pense pas.
Grâce à ce sujet, je me rends mieux compte que des questions se posent aussi à eux, moi qui pensais bêtement que c'était le privilège des filles ;) .
1834
little-miss-sunshine a écrit:

Non, tu as sans doute raison.
J'ai peut-être du mal à nuancer rond, gros, bedonnant... pour un homme. En fait c'est quelque chose à laquelle je ne pense pas.
Grâce à ce sujet, je me rends mieux compte que des questions se posent aussi à eux, moi qui pensais bêtement que c'était le privilège des filles ;) .

C'est vrai que la morphologie masculine ne produit
pas la même impression globalement, ce qui rejoint
d'ailleurs il me semble les premières réflexions de
ce topic : l'homme n'est pas naturellement rond !

Il se "bedonnise" en principe ( :lol: ) mais il reste
plutôt dans un concept qu'on pourrait qualifier de
carré par opposition à la rondeur.

Ce qui tendrait à faire comprendre pourquoi il y a ce malaise.

En effet, pour résumer cash :
Les femmes ont des rondeurs depuis la nuit des temps.
Les hommes ont des rondeurs depuis l'avènement de McDo.

Ce serait dont un phénomène moderne, factice, lié
au modèle américain de surconsommation à outrance ?

Les hommes naturellement ronds sont des gros nounours.
Les hommes artificiellement ronds sont des gros porcs.

C'est pas très gentil j'avoue, mais au moins la nuance est claire.
44 ans Au pays des cigognes ~ 1629
Et là comment casser le truc ...

*Balance une pagaie* UN HOMME A LA MER ...

Comprenne qui pourra :lol:
1834
SecretMel a écrit:
Et là comment casser le truc ...

*Balance une pagaie* UN HOMME A LA MER ...

Comprenne qui pourra :lol:

:lol:


Pas la peine d'en rajouter, ce topic est déjà "pas gai" !

Bon, c'est pas avec des blagues comme ça qu'on va me repêcher c'est clair... :drinking:
Mi-k-l a écrit:
C'est vrai que la morphologie masculine ne produit
pas la même impression globalement, ce qui rejoint
d'ailleurs il me semble les premières réflexions de
ce topic : l'homme n'est pas naturellement rond !

Il se "bedonnise" en principe ( :lol: ) mais il reste
plutôt dans un concept qu'on pourrait qualifier de
carré par opposition à la rondeur.

Ce qui tendrait à faire comprendre pourquoi il y a ce malaise.

En effet, pour résumer cash :
Les femmes ont des rondeurs depuis la nuit des temps.
Les hommes ont des rondeurs depuis l'avènement de McDo.

Ce serait dont un phénomène moderne, factice, lié
au modèle américain de surconsommation à outrance ?

Les hommes naturellement ronds sont des gros nounours.
Les hommes artificiellement ronds sont des gros porcs.

C'est pas très gentil j'avoue, mais au moins la nuance est claire.


En fait, ce n'est pas ce à quoi je pensais, mais plutôt l'inverse.
Dans mon esprit (sans doute un peu tordu, je le conçois), pour moi, les rondeurs chez un homme sont plus naturelles que chez une femme.

Mais je comprends ta nuance entre l'artificiel et le naturel même si je la trouve un peu fataliste

(et puis non, ce n'est pas très gentil pur les hommes "artificiellement" ronds ;) ).
50 ans 483
little-miss-sunshine a écrit:

Mais me trompe-je peut-être, n'était-ce pas plus facile (ou plutôt moins difficile) dans les années 80 d'être un jeune homme rond qu'aujourd'hui?


Je ne sais pas comment ça se passe aujourd'hui, mais au collège (eighties powah), j'ai pris pour cher. :-k
1834
Les rondeurs plus naturelles chez un homme que chez une femme ?

C'est vrai que ça a tendance à sembler bizarre, mais enfin d'un
point de vue d'homme en tous cas, le physique d'une femme
c'est d'abord des formes, et c'est cela qui le rend attirant.
Et puis la rondeur est associée à la maternité aussi.
Une femme enceinte a un ventre vraiment rond pour le coup ! :D

Mais bon, tenter une définition claire,
c'est peut-être bien ça qui est vain.

D'ailleurs, ma précédente copine ne m'a jamais fait la moindre
réflexion sur mon physique, mais vraiment pas la moindre allusion
de près ou de loin, c'en est même fascinant quand j'y repense.
Certes, je ne suis pas obèse non plus, mais quand même...

Alors soit je suis tombé sur une perle rare soit c'est moi qui me torture inutilement... :roll:
1834
Fox-Trot a écrit:
little-miss-sunshine a écrit:

Mais me trompe-je peut-être, n'était-ce pas plus facile (ou plutôt moins difficile) dans les années 80 d'être un jeune homme rond qu'aujourd'hui?


Je ne sais pas comment ça se passe aujourd'hui, mais au collège (eighties powah), j'ai pris pour cher. :-k

Il faut avouer que dans les films et les séries de l'époque
pour prendre un exemple concret, on en était encore au gros
bon copain un peu débile, toujours une part de gâteau à la
main et parlant comme une espèce d'attardé...
Bon, ça n'a pas forcément changé partout, mais depuis
il y a eu une certaine évolution palpable quand même.
Peut-être qu'on prend malgré tout un peu plus de pincettes.
Et puis les associations et les lobbies sont passés par là,
aux États-Unis ça a pas mal d'importance, et comme nous
sommes majoritairement influencés par leur culture...
Mi-k-l a écrit:
Les rondeurs plus naturelles chez un homme que chez une femme ?

C'est vrai que ça a tendance à sembler bizarre, mais enfin d'un
point de vue d'homme en tous cas, le physique d'une femme
c'est d'abord des formes, et c'est cela qui le rend attirant.
Et puis la rondeur est associée à la maternité aussi.
Une femme enceinte a un ventre vraiment rond pour le coup ! :D

Mais bon, tenter une définition claire,
c'est peut-être bien ça qui est vain.

D'ailleurs, ma précédente copine ne m'a jamais fait la moindre
réflexion sur mon physique, mais vraiment pas la moindre allusion
de près ou de loin, c'en est même fascinant quand j'y repense.
Certes, je ne suis pas obèse non plus, mais quand même...

Alors soit je suis tombé sur une perle rare soit c'est moi qui me torture inutilement... :roll:


Faut peut-être pas écouter tout ce que je te dis, ce n'est que mon avis et j'ai du mal à m'expliquer parfois (surtout à cette heure) ;) .


Pour tout avouer, j'ai eu un petit ami que tout le monde trouvait gros. J'avais 17-18 ans.
Donc il avait des surnoms débiles. Encore aujourd'hui, en essayant d'avoir une vision étriquée d'adolescente, je ne lui trouve rien de gros.
Il était grand, sans doute un plus gros ventre que d'autres, mais il n'était pas gros dans ma tête.
Pourtant son poids devait sans doute indiquer une obésité.

Je ne vois pas les hommes gros, maigres, minces... Sans doute parce que je suis trop préoccupée à me demander si eux me voient grosse (nombriliste, moi? :oops: ).

Et puis tu as raison, c'est sans doute vain.
Tous les hommes ne considèrent pas les rondeurs comme symbole de la féminité; tout comme certaines femmes n’associent pas les rondeurs des hommes à la virilité.
50 ans 483
Mi-k-l a écrit:

Bon, ça n'a pas forcément changé partout, mais depuis
il y a eu une certaine évolution palpable quand même.
Peut-être qu'on prend malgré tout un peu plus de pincettes.
Et puis les associations et les lobbies sont passés par là,
aux États-Unis ça a pas mal d'importance, et comme nous
sommes majoritairement influencés par leur culture...


Il faut également tenir compte de l'épidémie d'obésité : il y a davantage d'enfants en surpoids qu'il y a 25 ans et j'imagine que cela modifie un peu la donne.
1834
little-miss-sunshine a écrit:

Je ne vois pas les hommes gros, maigres, minces... Sans doute parce que je suis trop préoccupée à me demander si eux me voient grosse (nombriliste, moi? :oops: ).

Hé non c'est pas nombriliste c'est normal je pense.

Ma copine n'était pas forcément très mince du point de vue
"clichés de magazines dictatoriaux" (elle faisait du 40/42 il
me semble, bon ça peut vous paraitre mince peut-être),
mais pour moi elle était évidemment tout ce qu'il y a de plus
normal, mon cerveau n'était même pas "programmé" pour faire
attention aux bourrelets ou autres, c'est un truc qui n'existe
pas dans ma vision de l'autre, donc c'est certain qu'on est
influencé d'une façon ou d'une autre par sa propre expérience.

Après, ça aurait tendance à expliquer qu'il faut se retrouver
entre gros pour pouvoir être bien, ça fait un peu vieux cliché.

Néanmoins c'est sûr qu'au début ça peut certainement faciliter
un peu les premières approches de se sentir protégé des
réflexions par le miroir rassurant que nous renvoie l'autre.
1834
Fox-Trot a écrit:
Mi-k-l a écrit:

Bon, ça n'a pas forcément changé partout, mais depuis
il y a eu une certaine évolution palpable quand même.
Peut-être qu'on prend malgré tout un peu plus de pincettes.
Et puis les associations et les lobbies sont passés par là,
aux États-Unis ça a pas mal d'importance, et comme nous
sommes majoritairement influencés par leur culture...

Il faut également tenir compte de l'épidémie d'obésité : il y a davantage d'enfants en surpoids qu'il y a 25 ans et j'imagine que cela modifie un peu la donne.

Évidemment ! C'est tellement évident maintenant que tu le dis.
Mais par contre la version pessimiste voudrait plutôt que la
préoccupation vienne du fait que ça ouvre un marché potentiel
plutôt qu'une quelconque prise de conscience morale ou médicale.
33 ans 113
Mi-k-l -- joli pseudo -- tu ne vas pas aimer ma tentative de réponse. (Ne serait-ce que parce qu'elle est 10 fois trop longue.)


Tu as visé juste:

Un homme rond perd définitivement de sa masculinité.

Pire que ça, tous les raisonnements philo/historico/politico/culturaux/sociaux des 7 dernières pages sont en fait de la grosse extrapolation d'un fait prouvé scientifiquement. Ouch, je sais.

Chez l'homme, la production d'hormones femelles augmente main dans la main avec la flèche du pèse-personne. C'est sûr qu'on ne parle pas que d'un 10kg en trop, ici, il s'agit bien d'obésité, d'un «gars gros et gras».

Et qui du coup devient de plus en plus... autre chose qu'un gars.

Durement dit tout ça, mais je te rassure, il y a justice en ce monde, puisque l'inverse est également vrai. Une femme obèse finit elle aussi par affoler ses hormones, le cholestérol montant se faisant testostérone . Et alors bonjour la femme à barbe.

Prouvé scientifiquement, je vous dis.

L'obésité androgénise.

Ne serait-ce aussi que par cette honte qui l'accompagne bien souvent, et qui fait que le port de vêtement sert bien plus souvent à cacher qu'à valoriser.

Ceci-dit, je ne peux m'empêcher d'ajouter que tout cela, à mes yeux, est d'une importance incroyablement mince (et ce faisant je verse dans le jeu de mots incroyablement facile et idiot :roll: ). Je m'éloigne du point de vue scientifique maintenant, et j'entre dans la vision tordue d'Aiecaramba.

L'humain, qu'il soit homme, femme ou autre, a une tendance incroyable à vouloir tout catégoriser. La société est faite comme ça, le monde est fait comme ça. Le plus ironique, c'est que bien souvent ce pourtant brillant humain souffre de cette catégorisation. Il est dans la classe des «gros» (et là j'aurais pu dire «pauvres», ou «féminisés», ou «marginalisés», car oui, même la marge est une catégorie, ou n'importe quoi, comprends-tu) et pourtant il trouve que la section des «minces» (ou des riches ou des beaux ou des etcetera) correspondrait beaucoup mieux à ses idéaux et reflèterait mieux son intérieur évidemment sain et séduisant. J'aime mettre mon sarcasme en italique.

De la catégorisation vient le truc néfaste qu'on appelle la comparaison, ou l'art de ne pas être content de son gazon pas aussi vert que celui du voisin.

À vrai dire, je me permets d'allonger significativement mon post pour dire ça: les généralités dont on parle depuis le tout début de ton post, Mi-k-l, renforcent cette tendance au cloisonnement qui n'a jamais aidé personne. JAMAIS! Selon moi, du moins, je précise. Pour me protéger. ;)

En fait: Merde! Un humain (toi, moi, n'importe qui) est tellement unique, tellement multifacettes, tellement complexe, tellement pas comme les autres, tellement FAIT pour ne pas être comme les autres!! Et pourtant il fait bien souvent TOUT pour ne pas se vivre ainsi et se remettre dans les petites boîtes qu'on lui a remises à sa naissance. « Je suis gros (catégorie 1), donc un peu moins masculin que les minces(catégorie 2), et de ce fait les femmes (catégorie 3) risquent de croire que je suis homosexuel (catégorie 4).» Il s'agit d'une grosse exagération, j'en suis consciente, et même qu'il détruit plus mon point qu'il ne le supporte, en un sens, mais je laisse tout ça tel quel parce que je suis une rebelle (catégorie 5).

Excusez ma petite montée de lait que je continue de nourrir avec grand plaisir.

Moi, je me vis de plus en plus comme un être unique. Vraiment unique, sur tous les points de vue. Et je célèbre ça, parce que j'ai fini par comprendre qu'à travers mon unicité se trouve aussi mon unité, parce que oui, je suis de plus en plus en harmonie avec moi.

Pour moi, il y a une si petite nuance entre beauté intérieure et beauté extérieure. Pourquoi les sépare-t-on tout le temps? Je me trouve laide quand c'est laid en dedans de moi. Et je me trouve belle quand c'est joli à l'intérieur.


De même un homme qui est beau à l'intérieur, je vais finir par le trouver beau dans tout son ensemble. Quand je dis «je vais finir», c'est parce que moi non plus je ne suis pas à l'abris des catégorisations. Oui, mon regard se tourne plus spontanément sur le grand brun ténébreux aux épaules larges parce que ce sont mes propres considérations intellectuellement intégrées, voire injectées dès ma naissance et renforcées avec un certain conditionnement, de la BEAUTÉ. Mais une fois que je me branche sur mon centre, je vous dis, je peux désirer un homme bedonnant, vieillissant et handicapé. C'est déjà arrivé. (Mais celui-là irradiait intensément, comme peu d'entre nous peuvent le faire.)

Pour exprimer pragmatiquement ma façon de penser au sujet des dualités et des catégorisations, depuis que je suis bienveillante avec moi dans mon entièreté, vraiment "inside-out", je perds du poids.

Et surtout, je suis de plus en plus détachée de ce qu'on en dit à l'extérieur.

De l'extérieur, on m'a probablement étiquettée d'ores et déjà «fille un peu ronde quelque peu acnéique, intelligente mais impulsive et parfois difficile à vivre».

De moi, je m'étiquette comme étant moi.

C'est peut-être aussi pour ça que je n'étudie plus en sciences.

Comprenne qui peu (et si c'est un homme, qu'il me donne son numéro de téléphone.)
B I U


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