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Hyperphagie ?

35 ans 128
Coucou les filles,

Juste une rapide message pour vous dire que je vous ai lues hier mais je suis un peu prise par le temps pour vous répondre!

Je copie quand même  
mon carnet et vous verrez que j'ai un peu de mal ces jours-ci, j'espère que de votre côté ça se passe mieux et que vous ressentez bien vos émotions culinaires.

Je trouve ça super bien d'avoir plaisir à cuisiner alors qu'avant ce n'était pas le cas pour toi Smiles. C'est vrai qu'on en tire généralement une certaine satisfaction quand on régale ensuite nos papilles!

A très vite, je répondrai mieux!!

Dimanche 13 mars
Vers 20h
Au départ seule à table au calme puis à la moitié du plat principal rejointe par ma mère et allumage de la TV mais j'ai fait attention à rester attentive à mon repas

1 assiette de ravioli/coquillettes avec de l'emmental
2 pains au lait au Nutella
1 pomme

J'étais bien au calme, j'avais très faim et très envie de manger, ça sentait bon en chauffant! Pourtant, même si j'ai aimé, je ne me suis pas régalée autant que prévu, je sais pourquoi: les coquillettes n'étaient pas l'idéal pour aller avec les ravioli car j'ai du mal à ne pas les avaler directement sans mâcher, et j'en profite moins qu'avec d'autres pâtes plus grandes/grosses qui aurait en plus mieux fait filer le fromage. Ce n'est pas grave c'était bien quand même et je saurai à l'avenir que je profite plus avec les autres variétés! J'ai fait attention avant de commencer à me dire « si je sens le rassasiement, je m'arrête et je mets au frigo, allez, il faut essayer » et j'étais motivée pour le faire mais comme je ne l'ai pas senti, j'ai fini mon assiette. Deux minutes avant de manger j'étais assoifée alors j'ai bu beaucoup d'eau ce qui fausse un peu mon appréciation car j'ai le ventre gonflé par l'eau mais je crois que je n'ai pas mangé au-delà de ma faim. Ensuite j'ai passé à la trappe les yahourts car j'avais envie de pain au lait avec du Nutella, j'ai pris le dernier du paquet, et ai ouvert un second paquet pour en prendre un autre, j'avais faim et envie de le prendre. Même si j'aurais volontiers continuer car c'est délicieux j'ai pensé que c'était suffisant, mais j'ai quand même pris une pomme car ça me manquait de ne pas en avoir mangé aujourd'hui et que je pensais que ça me rafraichirait bien pour la fin du repas. Elle était bonne, mais de trop ou pas, je ne sais pas.


Lundi 14 mars
Environ 9h30
Seule à table au calme,
entrecoupé d'un bonjour à mes chiennes qui sont arrivées de dehors entretemps, mais j'ai repris en me concentrant.

¼ d'un grand marbré industriel
1 grand verre de lait

Au départ, j'allais encore prendre pain au lait et Nutella, mais je me suis dit que je pouvais essayer de varier dans les plaisirs pour ne pas faire une semaine toujours ceci, une semaine toujours cela... Mais réussir au final à choisir en fonction de mon envie réelle. Souvent c'est parce que c'était trop bon au dernier repas que j'en veux à nouveau...
Bref, je me doutais que le marbré allait faire son petit effet aussi! Je l'ai donc mangé au calme avec grand plaisir, il était très bon. En me servant ma dernière part (je n'ai pas pris le quart d'un coup mais en tranches petit à petit) je me demandais si le rassasiement allait arriver ou si j'allais devoir m'obliger à arrêter, ce qui est difficile car en général au bout du compte les petites parts font l'intégralité du gâteau... mais lors des 2-3 dernières bouchées j'ai senti que c'était suffisant, même si le goût ne faiblissait pas. J'espère ne pas avoir fait erreur, parce que je n'ai pas pu m'empêcher après coup de regarder les kcal: j'en ai pris +/-600 sans compter le lait: c'est énorme pour un petit déjeuner, il me semble... Alors j'espère avoir faim quand même pour bien manger au déjeuner, et que ça ne va pas me couper l'appétit pour trop longtemps, ce serait dommage.


Lundi 14 mars
Environ 15h30
A table avec ma mère devant la TV (mais dans ma bulle) puise seule à table au calme puis à table avec ma soeur devant la TV

1 grand croque monsieur
1 fromage blanc sucré
1 pomme
1 pain au lait au Nutella

J'étais affamée et arrivais seulement chez moi, ayant prévu de faire des pâtes... Mais ma mère allait partir et elle n'avais pas beaucoup mangé donc un croque monsieur la disait bien, et à moi aussi, c'était prêt en 5 minutes et c'est un plat qui me plaît et l'idée d'en prendre un me paraissait tentante. Bien que ça ait été bon, je ne l'ai pas savouré comme quelques jours auparavant, je crois que j'aurais eu plus de plaisir avec les pâtes, maintenant que j'ai un peu de recul pour m'en rendre compte. Pourtant, malgré la TV en route, je me concentrais bien sur le repas. Avec le croque, ma mère est partie et j'ai continué mon repas au calme. J'avais envie de manger encore quelque chose du plat principal mais savais que ça allait faire trop, notamment si je voulais des pâtes justement, donc je suis passée directement au fromage blanc sucré. Et en fait lui non plus je ne l'ai pas autant savouré que d'habitude, j'aurais du prendre la pomme directement... pomme que j'ai, elle, beaucoup savouré. J'avais préparé les pains au lait et le Nutella mais comme je n'arrivais à rien ressentir du tout j'avais peur de manger sans faim alors j'hésitais à le laisser, au moment où ma soeur est arrivée pour manger. Elle s'est mise à table avec des pâtes (que j'avais oubliées, elles étaient prêtes et j'aurais aussi pu les avoir en cinq minutes...) mais je n'ai pas craqué, je n'avais pas faim pour et je me suis dit que j'en prendrais ce soir. Cependant je n'ai pas résisté au pain au Nutella, j'en avais envie, je ne me sentais pas calée et en plus j'ai eu besoin de réconfort... Ma soeur revenue de vacances, qui est très fine limite maigre m'a demandé si elle n'avait pas grossi du visage... Et ça m'embêtait un peu qu'elle me demande ça alors que moi, j'ai pris énormément de ventre et de hanches depuis son départ et que donc elle ne peut pas louper que j'ai grossi, déjà que je suis très différente d'elle morphologiquement parlant. Bref, j'avais prévu de lui parler de mes soucis alimentaires mais ça me paraît difficile dans un tel contexte, elle fait du 36 et se pose ce genre de questions, c'est déstabilisant.
Du coup j'ai pris mon pain au lait tartiné de Nutella mais je l'ai savouré, je n'ai pas fait de crise pour autant et n'en ai pas pris d'autre. Cependant je n'ai pas ressenti le rassasiement au cours du repas, je ne sais si j'ai trop, pas assez ou bien mangé. Je regrette juste de ne pas avoir pris plus de plaisir et que ce soit un peu un repas gâché de ce fait... Maintenant il faut que j'attende d'avoir vraiment faim (sûrement tard, vue l'heure) pour profiter à nouveau et me faire sûrement un bon plat de pâtes... Et j'ai aussi envie de sucré, de Savane et pains au lait notamment.
Aujourd'hui je n'ai pas pu m'empêcher de compter (très vaguement, par centaines) les calories, je recommence à additionner tout ce que j'ai mangé depuis ce matin, j'avais enfin réussi à ne pas le faire pendant quelques jours... Ca m'embête beaucoup et m'empêche d'autant plus de profiter et de ne pas culpabiliser.


Lundi 14 mars
Un peu avant 21h
A table avec ma soeur et ma mère, TV allumée

1 portion de pâtes carbo façon italienne (lardons oeuf)
1 fromage blanc sucré
1 pomme
3-4cm de Savane

L'épisode tournait déjà pour ma mère et ma soeur pendant que je faisais à manger, et comme de toute façon je les ai tous vu il y a à peine un an, j'arrive à ne pas être absorbée par ces derniers. Quand j'ai apporté le plat et me suis installée à table, je ne me concentrais pas sur la TV mais bien sur mon assiette. C'était bon, j'ai apprécié. Je ne sais pas, aujourd'hui je n'arrive pas à faire plus qu'apprécier, ce n'est pas aussi délicieux que d'autres fois. Pourtant je suis certaine que j'avais vraiment faim. J'ai l'impression que depuis quelques jours il n'y a que le sucré, les douceurs que je me suis achetées, dont je profite réellement au maximum. Ca a donc été le cas pour le savane à la fin du repas. J'ai aimé le fromage blanc mais ne l'ai pas dégusté comme d'autres jours. La pomme, c'est toujours très rafraichissant et j'adore croquer, même si en ce moment ce n'est pas ma variété favorite et que le goût est donc moins prononcé.
J'étais attentive à ce que j'avalais, et pourtant je n'ai pas ressenti la satiété. Je me suis arrêtée uniquement parce que j'avais conscience que ça allait sinon finir en crise avec le Savane entier, que je ne m'arrêterais qu'une fois l'estomac plein à craquer... Le plaisir ne diminue jamais avec ces aliments: marbrés, pains au lait, gâteau maison, biscuits...

Mardi 15 mars
Un peu avant 9h30
Seule à table au calme

3 pains au lait au Nutella
1 grand verre de lait

J'ai commencé à manger au calme à table environ 30 minutes après mon réveil. Je me suis efforcé à attentre que la faim vienne un peu, et je crois qu'elle était là même si pas très intense. J'avais très envie de manger. J'ai savouré mon pain au lait, puis mon frère est arrivé. J'ai réussi à rester zen et ne pas être stressée par le fait d'être légèrement interrompue, sortie de ma bulle. Mais je n'ai pas continué sur place: il fume, et même s'il ne le fait pas chez ma mère, il a l'odeur qui reste sur lui, ce que je ne supporte pas, bien qu'il soit à 3 ou 4 mètres de moi. Pour manger, c'est vraiment écoeurant je trouve, cette odeur qui gâche le goût de mes aliments. J'ai donc pris ces derniers et suis allées me rassoir à table chez moi où j'ai continué tranquillement à manger. Arrivée à la fin du deuxième pain je ne ressentais toujours pas la satiété mais sais que j'ai du mal à la ressentir avec mes aliments 100% plaisir. J'ai quand même pris le troisième sachant que c'était le dernier du paquet et me disant que mon corps régulerait au prochain repas si jamais j'avais fait erreur sur la quantité. Je me suis donc arrêtée à la fin du paquet et aurais pu prendre autre chose mais je n'en ressens pas le besoin, bien sûr d'autres pains auraient été un plaisir... Pas forcément légitime, j'en suis consciente. Il faut que j'arrive à être rassasiée et m'en rendre compte!! J'ai donc adoré mes trois petits pains et mon verre de lait.


Mardi 15 mars
Environ 14h
Avec ma mère à table
TV allumée

1 portion de pâtes – beurre
5 ou 6 nuggets de poulet
1 Activia fraise 0%
1 pomme
+/- 5 cm de Savane

J'ai attendu d'avoir une petite faim pour manger, même si je n'étais pas affamée. Je crois vraiment qu'elle était là, naissante. J'ai pris plaisir à manger mon assiette mais comme hier sans me régaler pour autant comme ça peut être le cas d'autres fois. Pourtant je me concentrais uniquement sur mon repas et rien d'autre. Ensuite j'ai hésité pour prendre yahourt et/ou pomme et/ou banane et/ou dessert, je ne savais pas ce dont j'avais envie. J'ai finalement choisi le yahourt et la pomme mais n'ai pas pu résister à l'appel du Savane: le sucré chocolaté en fin de repas est vraiment ce qui me procure le plus de plaisir. Ces jours-ci comme le salé n'a plus l'air aussi bon, c'est d'autant plus vrai. Je me suis arrêtée uniquement parce qu'il faut s'arrêter un jour mais j'aurais aimé continuer. Je ne sais pas si je suis rassasiée ou pas...


Mardi 15 mars
Environ 22h45
Seule à table à peine rentrée

+/- ½ Savane...
1 pomme
2 grands verres de lait

J'étais tellement affamée que je me suis jetée sur le Savane. Je n'ai pas eu la patience de me faire à manger et l'ai englouti, sans même en profiter. Je suis super déçue parce que j'étais contente avant de rentrer d'avoir une grosse faim qui aurait du me faire profiter de mon repas... Même si c'était un repas sucré, mais je n'ai pas réussi à ralentir la cadence ni à ressentir quoi que ce soit si ce n'est un remplissage de mon ventre. J'ai pris la pomme en ayant conscience de tout ça et espérant au moins la savourer, elle, mais idem, je l'ai engloutie sans réussir à me concentrer.
M
49 ans 17
Bonjour à toutes,

Transpa je vois que ton début de semaine ressemble aux miens. Depuis dimanche soir j'ai grignoté tous les soirs, rien qu'hier une quinzaine de bonbons et 7 BN (pas plus car j'ai fini le paquet que j'avais entamé à quatre heures !). Au début je ne voulais en manger qu'un car juste un peu faim et puis je n'ai pas réussi à m'arrêter !
J'espère que pour toi ça ira mieux !
A très vite
M
49 ans 17
Bonjour à toutes,

la semaine s'achève et elle se termine légèrement mieux, je n'ai eu des crises que lundi et mardi. J'ai acheté hier le libre de Zermati et j'espère vraiment y trouver des réponses. J'espère que vous allez toutes bien.
J'espère avoir de vos nouvelles dans le we
35 ans 128
Coucou,

Justement je voulais vous répondre mais je trouve jamais le temps: SunSet, cela vaut pour toi également!!
Désolée les filles!

Contente de voir que ta semaine se termine mieux qu'elle n'a commencé Mag! C'est pareil pour moi d'un point de vue alimentaire (le reste, hum, je vous raconterai, rien de méchant mais bon).
Il y a effectivement des chances pour que le bouquin t'apporte des réponses ou du moins t'ouvre pas mal les yeux, je crois! Pour ma part je suis maintenant passée à "manger sans regrossir, est-ce possible?" (et je n'aime décidément pas les titres) et sa lecture même si elle est très similaire à celle de l'autre bouquin de Zermati apporte encore quelques réflexions supplémentaires. Ensuite Apfeldorfer attend sur l'étagère!!

Bon week-end et bon courage à toutes, je reviens plus longuement vers vous bientôt!
M
49 ans 17
Bonjour à toutes

j'espère que vous allez bien. Moi ça va moyen, pas trop la patate... moral en berne, j'arrive pas à écouter mes sensations résultat je me sens de + en + mal, j'ai fait 2 crises importantes dans la semaine qui m'ont valu +2 kg !!! j'arrive à me raisonner sur 2 ou 3 jours à me dire que je dois écouter ma faim, mais j'arrive par moment à me faire croire que j'ai faim.
J'espère que pour vous toutes ça se passe mieux que pour moi.
En espérant avoir de vos nouvelles ....
V
39 ans 48
Bonjour,

Je ne rejoins ce fil que maintenant.
Juste pour dire que je suis dans cet état depuis... 5 ans.
Maintenant, je culpabilise beaucoup moins après une crise. Et ça aide.
Mais ça ne me guérit pas pour autant.
Je ne connais pas souvent plus de deux-trois jours d'affilée sans souci alimentaire.
Pour moi, l'activité est salutaire. J'en ai une assez importante, mais irrégulière et disparate. Et à mon avis, c'est problématique car les occasions de faire des crises en deviennent plus fréquentes et dès qu'une crise survient, cela m'éloigne du reste.
Je sens que je ne suis pas trop loin de la sortie, mais qu'il y a encore un effort que je n'arrive pas à fournir.
M
49 ans 17
Vayavaya a écrit:
Bonjour,

Je ne rejoins ce fil que maintenant.
Juste pour dire que je suis dans cet état depuis... 5 ans.
Maintenant, je culpabilise beaucoup moins après une crise. Et ça aide.
Mais ça ne me guérit pas pour autant.
Je ne connais pas souvent plus de deux-trois jours d'affilée sans souci alimentaire.
Pour moi, l'activité est salutaire. J'en ai une assez importante, mais irrégulière et disparate. Et à mon avis, c'est problématique car les occasions de faire des crises en deviennent plus fréquentes et dès qu'une crise survient, cela m'éloigne du reste.
Je sens que je ne suis pas trop loin de la sortie, mais qu'il y a encore un effort que je n'arrive pas à fournir.


Bonjour à toi

Ton post n'est pas des plus réjouissants car je me disais que peut être une fois la méthode Zermatti appliquée depuis un moment j'arriverai à gérer au mieux mes crises en apprenant par exemple à mieux gérer mes émotions ! As tu essayé cette méthode ? Moi je suis dans la période des 1er quinze jours ou je tiens à journal alimentaire et avant de pouvoir poursuivre la méthode je dois passer ces fameux quinze jours qui ne sont d'ailleurs pas de tout plaisir car j'essaie d'être la plus sincère possible et de noter toutes mes crises et surtout ce que j'ai ressenti avant, pendant et après ...
As tu de ton coté tenté une démarche pour régler tes crises : thérapie, diététiciens ou autres ?
V
39 ans 48
Bonjour,

Alors je suis désolée de ne pas te réjouir, mais si ça peut te rassurer, ton raisonnement n'est pas forcément à jeter, puisque de mon côté, je n'ai pas appliqué la méthode de Zermati. J'ai bien lu le forum et le site du GROS, mais toujours pas acheté les livres recommandés. J'ai essayé un moment le carnet alimentaire, mais je ne suis pas allée au-delà. Je pense pourtant avoir cerné quelques raisons que j'ai d'outremanger.
En fait, je compte sur moi... Autrement dit, j'essaye de me soigner toute seule.
J'ai vu une psychanalyste pendant un temps, essayé l'acupuncture aussi. Mais je voyais aussi très bien que de mon côté, je ne bougeais pas. Là, j'essaye un peu la relaxation, afin de me recentrer, me retrouver (car je suis perdue :) :? ). Je trouve que ça aide.
Je fais des efforts de mon côté avant de retourner consulter au besoin. Car je ne me sens pas crédible si je viens juste demander de l'aide, sans m'aider de mon côté. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.

Bon en fait, il y a une dépression sous-jacente, qui s'est atténuée avec le relancement de ma vie sociale et de certaines activités. Donc un moyen aussi pour moi de lutter, c'est d'être dans l'action, car je suis souvent trop plongée dans la réflexion (vaine et qui tourne en rond la plupart du temps).

J'espère ne pas être décourageante, je raconte juste ma petite expérience, c'est un exemple, mais pas forcément à suivre...
M
49 ans 17
Re,

je ne pensais pas à mal en disant que ce n'était pas réjouissant au contraire je me permettais juste de faire un constat... j'avais un espoir "secret" que l'hyperphagie ferait place au bout d'un moment a une forme moins agressive et moins violente et ton post m'a juste montré que visiblement ce n'était pas le cas.
Moi je "grignote" depuis longtemps depuis mon adolescence mais tant que j'ai eu fumé et une vie sociale où je sortais pas mal ça n'avait pas trop d'impact sur mon poids. Mais aujourd'hui, depuis mon arrêt de la clope et ma soudaine envie de calme (je ne veux plus voir personne, je ne me sens bien que chez moi avec mes enfants) ben je grossis.

Je comprends tout à fait ce que tu dis par le "je veux m'aider toute seule" car ça fait des années que je le fais. J'ai vécu des trucs pas cool y a quelques années e après quelques séances avec un psy j'ai jugé que je pouvais y arriver seule peut être que non en fait!
Si j'ai acheté Zermati c'est après avoir lu beaucoup de commentaires et de forum où l'on en parlait et que je me dis que oui je peux me mettre au régime au pain et à l'eau et je vais perdre mes kilos mais je n'aurai pas régler le problème pour autant.
Je trouve que sa façon de décrire l'ailimentation, de finalement faire déculpabiliser en appuyant sur le fait que même en cas d'excès la régulation peut permettre de tout rééquilibrer ben je trouve cela rassurant et je me dis que certainement une fois que j'aurai réappris à écouter mon corps et plus articulièrement ma satiété (et c'est pas gagné pour le moment, je la sens mais je n'arrive pas à l'écouter)j'arriverai à reperdre mes kilos pris et que j'arriverai peut être un jour à manger sans culpabiliser!
Je ne sais pas pour toi mais il me semble que le seul moyen d'aller mieux c'est aussi de se réconcilier avec la nourriture.
Hier je suis allée au resto et j'ai un peu abusé des frites (clairement j'ai mangé une assiette de frites en trop) j'ai quand même pris mon dessert et je n'avais plus faim c'est clair l'assiette de frites + le dessert ça n'allait pas. En rentrant j'ai mangé du chocolat et des bonbons! Clairement je savais que c'était trop et ben ce matin c'est la première fois que je ne pèse pas car d'habitude je le fais histoire de m'en foutre plein la figure histoire de bien me faire culpabiliser !!! Je me dis qu'aujourd'hui je vais écouter ma satiété et que je me pèserai demain !
Désolé de ce message bien trop long mais j'ai besoin de me confier un peu et surtout je voulais te répondre car vraiment mon "ce n'est pas rassurant" n'était pas méchant mais juste un constat que ben l'hyperphagie ben c'est pas rassurant comme truc !
V
39 ans 48
Pas de problème pour la longueur, ni pour ta 1è réponse qui m'avait un peu surprise parce que je n'avais pas l'impression d'avoir communiqué quelque chose de pessimiste. Merci de ta réponse.
Il me semble que mon expérience n'est pas si négative que cela parce que je crois quand même avoir atteint une forme comme tu dis, moins "agressive", si je compare avec une époque beaucoup plus violente.
En fait, je culpabilise beaucoup moins. Lire le forum, poser des questions de temps en temps m'a permis de relativiser et de faire confiance au fait que oui, le corps se régule tout seul et que trop manger une fois n'est pas dramatique et que ce n'est pas la peine d'en rajouter une couche en se blâmant mais qu'il vaut mieux reprendre du mieux qu'on peut ses activités.
Il faut aussi de la patience, et accepter qu'on est comme on est aujourd'hui. Faire avec.
Je me dis qu'il vaut mieux que je m'accepte et que je m'apaise maintenant plutôt que de chercher à me brusquer bêtement, au risque d'en être au même point, voire pire, dans quelques années.

En tout cas, je pense que tu peux tout à fait espérer un mieux-être en t'appliquant à te réconcilier avec la nourriture. J'y travaille aussi en essayant de ne pas la prendre pour exutoire.

Je me dépatouille comme je peux dans les moments de crise, et surtout, j'essaye de bien profiter des moments d'apaisement.
Et voilà, je fais des réponses un peu longues aussi...
Bon courage et continue avec Zermati ; sans l'avoir lu, je vois qu'il fait beaucoup d'heureux et d'heureuses !
47 ans 22
Bonsoir,

Je lis le forum que depuis quelques jours... J'ai lu celui de l'hyperphagie (je suis concernée). Je ne suis peut-être pas remonter assez loin mais je me posais une question: ''est-ce que vous avez identifié le pourquoi de votre hyperphagie et l'assumez-vous?''

A bientôt de lire vos réponses...

Dellie
M
49 ans 17
Bonjour à toutes

A Vayavaya : j'essaie comme tu dis de me réconcilier avec la nourriture mais pour le moment c'est plus fort que moi, je culpabilise trèss facilement et le reflet dans le miroir me renvoie ce que je n'aime pas. J'ai d'ailleurs toujours et du mal à m'accepter même quand j'ai été très mince !

quand tu dis "Il me semble que mon expérience n'est pas si négative que cela parce que je crois quand même avoir atteint une forme comme tu dis, moins "agressive", si je compare avec une époque beaucoup plus violente. ", je suis contente que ce soit moins agressif ce qui me semble moins "réjouissant" ou moins positif c'est que tu fais finalement moins de crise ce qui signifie que tu en fais quand même toujours quelques unes. C'est ça que je trouve triste non pas pessimiste mais triste car à priori une fois commencé cette pathologie ne guérit jamais vraiment ! On est toujours plus ou moins susceptible de faire des crises ! Je pensais enfin j'ai eu le vague espoir que une fois diagnostiqué puis analysé on finissait par s'en débarrasser ! En tout cas toi tu as l'air de bien gérer moi je n'en suis pas là mais alors pas là du tout ! Je suis par contre ravie de nos échanges qui même s'ils me confortent dans mon idée que toute ma vie je pourrai refaire des crises, me permettent de me libérer et d'en parler ! Alors merci à toi et à vous toutes d'ailleurs pour vos réponses, vos échanges et surtout ce soutien mutuel que l'on s'apporte en échangeant.

A dellie : ''est-ce que vous avez identifié le pourquoi de votre hyperphagie et l'assumez-vous?''
Pour te répondre, je pense que pas vraiment identifié, j'en devine la cause : émotions trop vives je mange quand je suis triste mais aussi très heureuse (comme pour fêter le droit d'être bien) histoire qu'ensuite je ne sois plus bien car je culpabilise, je mange quand je m'ennuie ou que je suis très active (comme si j'anticipais une faille mécanique de mon corps --> genre la mort pour cause de jeûne trop long) enfin bref je pense que c'est vraiment lié à mes émotions. Maintenant effectivement je lis Zermati qui parle de ces fameuses émotions mais je n'en suis qu'au début !
Et toi ? Comment se manifestent tes crises, comment gères-tu ton hyperphagie ? Depuis combien de temps en souffres-tu ?

Au plaisir de vous lire

Mag
47 ans 22
coucou,

oui j'ai identifié ce qui l'a déclenché et oui je l'assume, enfin je vis avec en en faisant une force et non un fardeau...

je souffre d'hyperphagie depuis 21 ans, sans savoir que cela en était!!! je l'ai identifié il y a quelques années mais je minimisais les causes et les crises (surtout parce que certaines personnes me traitaient de menteuse ou minimisaient elles-mêmes mes propos, du coup je me disais que j'exagérais mon problème).
En décembre, j'ai eu un accident de ski et je suis clouée depuis ce temps là chez moi! Donc les crises j'en ai fais... et un jour j'ai dit stop, j'ai pris le problème à bras le corps. J'ai eu la chance de trouver une diététicienne spécialiste de troubles alimentaires et j'ai commencé il y a 1 mois environ... J'ai compris que mes problèmes étaient tous liés, elle m'apprend à être à l'écoute de mon corps et de mes sensations... en me faisant faire des petits exercices. J'avance, doucement mais sûrement. Parfois j'ai la sensation de retomber dans une crise mais j'écoute mon corps et je comprends que c'est juste de la gourmandise et j'assume!!!
Voilà pour mon histoire, n'hésites pas si tu as d'autres questions...

par contre je me pose une question: tu parles de tes émotions quand tu as une crise... ok... mais est-ce que tu as identifié le moment où tes crises ont commencé??? un déménagement, des violences.... autres choses...

A bientôt
R
40 ans 835
Je n'ai pas lu tout le post, mais pourquoi tu n'envisages pas une psychothérapie avec un/e psychologue clinicienne pour fouiller dans ton passer (c'est important d'avoir un reflet objectif sur son passé et pas le notre ou celui des proches)...

Sérieusement ça tue le mal à la racine, après la RA se fait vraiment toute seule!!!

Et c'est gratuit en CMP...
M
49 ans 17
J'ai tenté une psychothérapie y a 3 ans pas forcément pour des troubles de l'alimentation mais pour des problèmes que j'avais eu.
Mes problèmes d'alimentation enfin cette hyperphagie date oui de mes 13-14 ans. J'ai été une enfant battue et quand je suis allée vivre avec mon père on en n'a plus jamais reparlé et j'ai tout ancré en moi. Vers 14 ans, ça me turlupinait drôlement et du coup le grignotage intempestif a commencé, et les kilos se sont accumulés. Depuis des blessures profondes comme celles-ci j'en ai connu d'autres, d'où ma tentative de psychothérapie mais soit c'est que je 'ai pas accroché avec cette personne soit c'est que je supportais mal (j'étais déprimée des heures durant après mon entretien hebdo.
Maintenant moi j'essaie aussi de relativiser mon rapport à la nourriture et de réfléchir avant de m'engloutir n'importe quoi mais quand je fais une vraie crise, je n'arrive pas à me raisonner ni à m'écouter (ni à écouter mes enfants d'ailleurs) tant que je n'ai pas manger l'aliment qui me tente (j'ai limite l'impression qu'il m'appelle, j'en ai le goût à la bouche) et c'est un aliment différent à chaque fois (des gâteaux, mais aussi du fromage, des BN, du chocolat, des bonbons) ben je suis comme agacée et incontrôlable je dois le manger !
Je ne suis pas certaine de m'en sortir toute seule mais pour le moment je ne vois pas d'autres alternatives en tout cas merci à toutes pour vos réponses.
Dellie : si ça ne te dérange pas et surtout si ce sont des exercices pas directement liés à ta cause d'hyperphagie est ce que tu pourrais citer des exemples de ce qu'elle te demande de faire ?
B I U