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Pathologiquement incapable d'aimer ( ou d'être aimée ) ?

40 ans 91/45 2454
Si tu attends trop longtemps pour lui avouer ce que tu ressens, il sera trop tard ...Lance toi ;)
41 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Effectivement, ça rassure un peu de ne pas se sentir seule dans ce cas là ...

Pour faire court, j'ai fini par faire une croix sur l'amour. A chaque fois que j'étais avec quelqu'un, je finissais par tomber en dépression (réellement). Par peur du bonheur, par incapacité du lâcher prise, par anticipation négative permanente et parce que je vois l'amour comme un enfermement.

Du coup, depuis un an, à force de me convaincre que je ne suis pas faite pour ça, j'ai réussi. Je vois un psychanalyste aussi.

Donc, célibataire ok, mais j'essaie d'avancer de mon côté, dans ma vie, pour être bien avec moi, me connaître, et m'accepter. Et finalement, je suis bien comme ça. Est-ce un leurre, je ne sais pas. Peut-être. Mais au moins, je m'occupe de moi, chose que je ne faisais pas. Donc y'a au moins du positif dans tout ça.

Je n'apporte pas d'eau à votre moulin mais c'était juste pour vous dire que vous n'êtes pas seule :)
39 ans Paris 129
hello les filles merci pour vos commentaires !!!
Rachel,ouep j'en ai bien peur et je crois que tu as raison... Déjà je le kiffais bien avant je pensais qu'il allait "m'oublier" et en fait c'était pire lol... J'ai jamais vu un mec qui ne lâchait pas l'affaire devant mon apparente froideur !!! le mec ça fait presque deux ans qu'il me "fait la cour"... Mauvaise fille que je suis je compte sur ma cops pour creuser le sujet :lol: ... En gros à chaque fois qu'elle y va il passe son temps à lui parler de moi, last time il lui a demandé si elle m'avait eu au tel depuis qu'ils s'étaient vu !!

J'ai tellement peur de me prendre un rateau que je vais chercher tous les indices pour savoir si c'est bien "ça " s'il est "atteint". ouais être amoureux c'est presqu'une maladie chez moi, vu que cela t'entraine à faire des choses un peu fofolles (si c'est positif) ou carrément destructrices ( si c'est négatif) :roll:

c'est une question con :lol: mais techniquement comment je fais pour lui déclarer mes sentiments ?? j'appelle au cabinet, je m'y pointe par surprise ou je lui envoi un mail?? Je sais pas quelle stratégie adopter,je suis totalement perdue les filles :cry: !!!!

Mumu, je me retrouve totalement dans ce que tu dis.. J'avais lu ton post de 2005... Ba moi c'est exactement pareil! pendant un an j'ai suivi une psychothérapie, pour creuser tout ça et lâcher l'affaire sur l'amour ( je ne sais même pas si cela existe je ne l'ai jamais vécu !!!), je me suis occupée de moi en faisant de choses que j'aime : les arts plastiques, le théâtre.je mes suis chouchouté : première fois chez l'esthéticienne, je me suis offert de la belle lingerie, des massages.. Ba bizarrement quelque chose a du changé dans mon cerveau car j'ai rencontré beaucoup de gens biens ( hommes comme femmes), j'étais renfermée sur moi même et j'ai découvert le plaisir du relationnel. Maintenant quand g un pb je me tourne vers mes amis et je demande de l'aide. Je me rends compte que dieux merci je suis très bien entourée !! c'est une période où j'ai vu le regard des hommes ( les pas tordus !) changer aussi, je me suis faite abordée plus souvent mais j'ai toujours opposée ma froideur réglementaire. au final ils lâchaient tous l'affaire sauf LUI....

autre question : je ne sais pas pourquoi mais le fait de savoir qu'un mec puisse être amoureux de moi , ba je me sens encore plus moche, dégoutante...Je ne comprends pas pourquoi objectivement il pourrait m'aimer...
Est-ce que cela vous arrive de penser comme cela aussi ?

Mumu je crois à l'amour au fond de moi, au très fond!!! On va le trouver !! Je te le souhaite de tout cœur pour 2012 !!!
enfin de mon côté il faut que j'apprenne à accepter que l'on (on = homme bien) puisse m'aimer véritablement:roll:
1834
Salut,

Je voulais revenir un instant sur le sujet du sexe parce qu'il me parait important et que j'en ai moi-même beaucoup souffert.

Franchement c'est vraiment pas une bonne chose de l'idéaliser.
Et il faut surtout garder une chose à l'esprit : tant qu'on est vierge notre vision de la sexualité est par définition erronée.
C'est une chose bien trop complexe et bien trop charnelle pour qu'elle puisse être décrite avec des mots justes.
Même si on essaye de combattre les clichés, il est extrêmement difficile de se détacher d'une vision schématique tant qu'on ne l'a pas expérimenté.
On le voit bien souvent sous les traits de l'acte d'amour ultime ou, à l'inverse, sur le mode d'un traumatisme glauque et violent.
Or ce ne sont là que les deux extrêmes de la définition, et entre les deux existe une palette infinie de nuances.
Mais pour le découvrir et le comprendre au plus profond de sa chair, il n'y a pas trente-six solutions : il faut le vivre par soi-même.

Pourquoi je dis qu'il ne faut pas idéaliser ?
Parce que plus on attend, plus le passage à l'acte sera difficile et plus son apprentissage ressemblera à une thérapie.
Et ce n'est pas forcément un allié dans un domaine où la perte de soi et la spontanéité sont primordiaux pour le vivre intensément.
La première fois n'est pas une fin en soi, et c'est pourtant souvent l'image que l'on s'en fait malgré nous en l'imaginant.
C'est même l'exact inverse pour ainsi dire. Ce n'est que l'introduction vers la compréhension des vraies règles du jeu.
À savoir notamment que la sexualité est simplement ce que l'on en fait et qu'elle n'est ni bonne ni mauvaise par nature.

C'est pour ça qu'en l'idéalisant et en attendant trop longtemps, on prend le risque de la considérer comme un concept abstrait
détaché de notre personne, qui contiendrait par essence le mode d'emploi et les réponses à nos interrogations sur le sujet.
On se place ainsi sans forcément s'en rendre compte dans une position totalement passive, et c'est la pire des choses à faire.
On s'expose à une déception phénoménale en faisant ça.
Parce que tout le plaisir de l'acte se trouve à l'opposé : dans notre capacité à prendre les devants, à se lâcher, à être inventif, etc.
Sans cela, alors le sexe peut tout-à-fait devenir ni bon ni mauvais, mais simplement chiant à mourir, sans la moindre saveur.
Et, pour l'avoir vécu, je peux affirmer que c'est particulièrement déroutant, décevant et pitoyable comme sensation.
Sans compter que si on ne redresse pas la barre très vite (sans jeu de mots...) cela sonne presque à coup sûr le glas du couple.

Perso j'ai regretté, et je regrette encore, d'avoir attendu si longtemps au point d'être obligé de passer par ce genre d'expériences
pénibles pour commencer à comprendre un peu la façon d'appréhender cette chose à la fois si belle, et paradoxalement si commune.

Alors franchement n'attendez pas le prince charmant.
Un gars sympa et qui vous inspire confiance peut tout-à-fait "suffire" !
Et même si ce n'est pas le grand amour dont vous rêviez, cette expérience vous fera gagner autant de temps dans sa découverte !
32 ans Tu vois où c'est le Puy de Dome ? Et bah, c'est pas là. 975
Pour répondre à Mi-K-L, ce que je rencontre le plus souvent, ce sont des gens expérimentés dans le domaine de la sexualité qui cherchent à me conseiller pour me faire avancer.

SAUF, le soucis avec ces personnes, aussi charmantes t bienveillantes soit-elles, c'est qu'elles ne vivent pas sur la même longueur d'onde que les vierges inexpérimentées que nous sommes. En fait, ce serait comme un professeur surplombé en sport qui demanderait à un débutant de sauter 145 haies pour commencer, 500 mètres en natation et pour finir, grimper les 4 810 mètres du Mont Blanc. 83 *je sors*

Et ça, je trouve que c'est une grossière erreur que de conseiller sa propre expérience sur les autres car nous n'avançons pas tous au même rythme. J'ai déjà écouté ces personnes qui disaient qu'il fallait "se lâcher un peu, arrêter d'idéaliser", et tout ce que cela m'a apporter, c'est d'être brusquée, ne pas écouter mes envies, mes choix, tout cela pour ne pas rester "braquée" alors que je ne souffre pas de mon célibat, et faire comme tout le monde.

Les gens expérimentés oublient leurs débuts, et ne se basent que sur ce qu'ils vivent actuellement en voulant accélérer les choses pour les autres, alors qu'ils devraient se souvenir être partis depuis le même point, et donc comprendre un minimum ce que ressentent ceux qui sont inexpérimentés, et accepter que pour certains, ça aille trop vite !

Je pense que si nous sommes aussi braqué(e)s, c'est à cause de toute la pression que les "expérimentés" ont pu fournir grâce à des conseils "pour notre bien", créant l'effet inverse pour certains.

Si personne ne jugeait, je pense que chacun avancerait comme il le souhaite, peut-être même plus rapidement.
1834
Je comprends tout-à-fait ce que tu dis, et peut-être que c'est l'impression que mon message donne.


Mais j'apporterais quand même deux nuances :

1/ Je suis tout sauf expérimenté, donc mon message ne se veut pas du tout pris "de haut", même s'il en donne peut-être l'impression.
J'en parle justement depuis la même position que la plupart de ceux qui ont posté dans ce topic, et je me sens proche de beaucoup de messages qui y ont été postés.

2/ Il est vrai que j'extrapole mon cas et mes sensations personnels, mais d'un autre côté je ne vois
pas vraiment d'où est-ce qu'on pourrait parler si ce n'est pas un minimum sur la base de notre vécu ??


Mon but n'était bien sûr pas de conseiller de se brusquer au point d'en devenir malade ou de faire quelque chose qui ne nous correspond pas.
D'autant plus que dans ton cas tu dis ne pas souffrir de ton célibat. Et ça change évidemment tout, c'est le moins que l'on puisse dire !
Je voulais simplement apporter ma vision des choses parce que j'en ai énormément souffert et qu'elle contient donc probablement une part de vrai.

Je veux juste mettre en garde contre les déceptions et les désillusions possibles qu'engendre parfois l'attente.
Parce que ça fait mal et que c'est tout sauf agréable à vivre. Et que si on peut l'éviter ou l'atténuer c'est toujours bon à prendre.

Après ça n'est qu'un avis subjectif, on y pioche ce qu'on veut dedans, ça n'a évidemment aucune valeur universelle.
32 ans Tu vois où c'est le Puy de Dome ? Et bah, c'est pas là. 975
Ah oui, pas de soucay, j'ai du probablement mal interprété également. ^^

Après, je suis d'accord sur le fait qu'attendre trop longtemps nous engrenage dans l'idéalisation, le pire c'est qu'il s'agit d'un cercle vicieux ; on rêvasse, une fois face à la réalité, on est déçu, puis on continue de fantasmer sur l'idée qu'il existe forcement un prince charmant, puis re-belote...
39 ans Paris 129
hello mikl et missoury, merci pour vos réactions !!!

je suis entièrement d'accord avec vous. Mikl Tu as raison, la sacralisation du sexe me m'aide pas , c'est sacré donc cela me fait peur, et du coup en même temps "le faire" revait le rôle d'un rite de passage dans le monde des "vrais" adultes

Particulièrement le processus suivant : j'assume mes sentiments, je m'affirme et je dis se que je pense vraiment des gens , que cela soit positif ( aimer ou tomber amoureux) ou négatif et en assumer les manifestations physiques.
J'arrive à assumer mes sentiments dits négatifs, j'arrive à m'énerver et à être en colère, mais en ce qu'il concerne les sentiments positifs c'est pas gagné... Aimer est a mes yeux une dépendance intolérable et je l'envisage comme une maladie. Je n'assume pas d'aimer qqun, et d'avoir envie physiquement de lui. Ou même tout simplement d'avoir envie de quelqu'un.
J'ai presque honte de voir que je peux "allumer" très rapidement qqun dans le métro, juste par le regard lol. Mais c'est pas sa le pire...Le pire a été de constater que moi aussi j'étais réceptive, et donc que j'avais des besoins charnels....

Oui voila , cela vient en écrivant, je ne l'avais jamais exprimé comme cela mais c'est bien de ça qu'il s'agit. J'ai envie de d'avoir des relations sexuelles, de m'éclater sur ce plan la, d'avoir du plaisir . Mais cela touche au corps, et mon corps me fait trop honte donc par conséquent ressentir du plaisir avec mon corps me procure de la honte. Juste l'idée, avoir cette idée en tête me procure de la honte !
et autre conséquence, envisager qu'un homme m'aime ou me désire physiquement tout simplement, veut dire potentiellement des relations physiques donc la honte m’envahit et je vais prendre la fuite .

dsl si mes propos paraissent un peu trash mes c'est ce que je ressens!

je ne sais pas si sauter le cap me permettrait d'avoir moins honte des mes besoins physiques mais cela désacraliserait pas mal les choses...

mikl vu que tu as passé le cap, est ce que tu pourrais me dire qu'est ce qui t'as aidé a lacher prise si je puis dire ???
L
36 ans 209
Salut,

il y a deux problèmes :
la sacralisation du sexe et la peur d'être aimé/d'avoir des sentiments. Ce n'est pas forcément lié.

J'ai eu des aventures où ce n'était que physique (pas de sentiment amoureux), et là je n'avais aucun complexe sur mon physique.
Mais lorsque j'étais amoureuse, j'avais peur de ce qu'allait penser l'autre en voyant mon corps etc mais plus largement est-ce qu'il m'aime vraiment, pourquoi...

"Mais cela touche au corps, et mon corps me fait trop honte donc par conséquent ressentir du plaisir avec mon corps me procure de la honte. Juste l'idée, avoir cette idée en tête me procure de la honte ! "
Tu devrais d'abord travailler le rapport à ton corps, reprendre confiance en toi. Qu'est-ce qui te fait honte ?
On peut y avoir deux choses dans ce que tu dis :
- tu as honte de ton corps
- tu as honte d'avoir du plaisir.

Le second point pourrait provenir de ton éducation ou je ne sais quoi, est-tu sûr que c'est lié à tes complexes ?
1834
my-path-to-selfacceptance a écrit:
mikl vu que tu as passé le cap, est ce que tu pourrais me dire qu'est ce qui t'as aidé a lacher prise si je puis dire ???

Hé ben, pour passer le cap comme tu dis, c'est simple à résumer : avoir rencontré une personne compréhensive et bien intentionnée.

Et puis s'aimer un minimum bien sûr, être passionné et réceptif, avoir envie de l'autre, tout ça...
Mais sincèrement rien qui ne soit très rare ni très spécial au fond.
Il y a quand même une large distorsion entre les années de délire qu'on peut se monter tout seul et la réalité. :roll:

Je pense que la sexualité est potentiellement un élément clé de l'acceptation de son corps.
Même si ça ne suffit pas, on peut tout-de-même "reprendre possession" de son corps par sa découverte.

Par contre, et ça rejoint ce que je disais dans mon premier message : ce n'est pas une fin en soi, ce n'est au contraire que le commencement.

Ça c'est pour l'aspect purement physique on va dire.

Après comme le dit lola35 la peur d'être aimée ou de prendre du plaisir c'est pas forcément lié.
32 ans Tu vois où c'est le Puy de Dome ? Et bah, c'est pas là. 975
C'est assez insolite, pour la plupart d'entre vous, vous êtes en particulier coincé au sujet de votre physique, que l'idée que votre futur conjoint vous découvre charnellement vous rebute. Chez moi, ce n'est pas vraiment cela, je n'ais pas honte de mon corps malgré ses défauts (comme n'importe qui) car l'on est pas parfait.

J'ai plus l'impression que je considère l'homme comme une "bête noire". Il m'intimide tellement, et je ne parviens pas à déceler une vraie sincérité envers l'homme, j'ai toujours eu l'impression qu'il trotte forcement des intentions dans sa tête, qu'il ne parvient pas faire les choses "gratuitement" comme on dit, j'ai la sensation que je devrais être redevable en retour. C'est vraiment handicapant, c'est peut-être car je suis toujours tombée sur ce genre de personne, ou que j'ai souvent eu des mauvais rapports relation avec les garçons (collège, primaire, lycée) car ça en amusait de persécuter une fifille sage et bonne élève qui ne demandait qu'à bouquiner tranquillement.

Enfin bon, j'espère que tout cela va se rétablir au fil du temps, j'attends seulement de tomber sur la bonne personne à qui ça ne dérangera pas de prendre son temps.
1834
@ Missoury :

Hé oui, il y a nécessairement des personnes à même de te redonner confiance en la gente masculine, ne t'inquiètes pas.

Néanmoins si le tableau est visiblement noirci chez toi, il ne servirait pour autant à rien de vouloir le repeindre en rose bisounours.

Je vais être très cash mais ça aura le mérite d'être clair...
En tout homme sommeille un mufle et en toute femme une salope ! :lol: :shock:

Hé ! J'ai dit "sommeille" hein, pas autre chose... :sifl:

C'est pas méchant, ça veut simplement dire que la personnalité ne fait pas tout.
Les circonstances, l'âge, la compatibilité, le laisser-aller, sa propre vision etc.
sont autant de paramètres qui peuvent rapprocher ou éloigner de ce constat.

Les êtres parfaits n'existent pas, et on frôlera tous la ligne jaune un jour ou l'autre.
Contrairement aux apparences, je pense que c'est plus sain de voir les choses comme ça.

Je dis juste ça dans le sens où il ne faut pas trop rêver la "bonne" personne.
Ce sera certes celle qui te révèlera ses meilleures qualités, mais aussi et peut-être surtout celle qui te fera aimer ses défauts.


Bon, je suis probablement à côté de la plaque désolé, j'ai extrapolé... :roll:
39 ans Paris 129
@lola35 tu as totalement raison Citation:
- tu as honte de ton corps
- tu as honte d'avoir du plaisir.

c'est deux choses différentes et je sais que le deuxième vient entièrement de mon éducation!! chez moi "la vie n'est que souffrance" et il n'y a pas de place au plaisir. Du moins c'est comme cela que j'ai été élevée !
le premier point , la honte du corps aussi vient en grande partie de mon éducation mais les plus grandes blessures ont été infligées par les moqueries du quotidien que je n'ai cesser de subir depuis toute petite...; :roll:
tout ça plus la peur d'être aimée ba ....
Pas un bon cocktail tout ça pour avoir un minimun confiance en soi!!!


@misssoury Citation:
J'ai plus l'impression que je considère l'homme comme une "bête noire". Il m'intimide tellement, et je ne parviens pas à déceler une vraie sincérité envers l'homme, j'ai toujours eu l'impression qu'il trotte forcement des intentions dans sa tête, qu'il ne parvient pas faire les choses "gratuitement" comme on dit, j'ai la sensation que je devrais être redevable en retour


il y a de cela aussi chez moi, j'ai peur qu'un homme quand il se trouve être généreux (financièrement ou autre) avec moi, j'ai l'impression que je lui devrais qqchose en retour , et qqchose qu'il m'aura extorqué ... Il y en a qui le fond sincèrement, mais en contrepartie, moi j'ai l'impression que l'on cherche à m'acheter, qu'on me force à penser dans une certaine direction,que l'on m'aliène,que l'on m'étouffe même !!!

certains hommes croient que c'est parce qu'ils vont t'offrir des tonnes de bijoux, d'argent, que cette preuve de gratitude est tellement forte que tu DOIS les aimer! Mais non, l'amour véritable ne s'achète pas! j'ai été tellement en contact avec des menteurs patentés, des manipulateurs que maintenant j'ai une forte tendance à mettre tout le monde dans le même sac sans distinction. Je rate de beaux trucs j'en suis persuadé du coup !

@m-i-k-lCitation:

Je dis juste ça dans le sens où il ne faut pas trop rêver la "bonne" personne.
Ce sera certes celle qui te révèlera ses meilleures qualités, mais aussi et peut-être surtout celle qui te fera aimer ses défauts.


ouep,maintenant je suis beaucoup plus apaisé par rapport à cela , j'ai compris que je ne trouverai jamais la personne parfaite, mais seulement LA personne parfaite pour moi! seule qui sera tout simplement humaine,avec ses qualités et ses défauts... qui au final le rendront attachant :oops: :roll:
J
37 ans picardie 45
Ah la la,

je me retrouve dans tellement de commentaires!

J'ai 2 problèmes:
- 1, je ne m'assume pas
- 2, ma vie "sociale" (sorties...) est plus que limitée (réveille - boulot - dodo - réveille - boulot...)

Bref, j'ai envie et besoin de bouger, de discuter, de rigoler, de faire les soldes... Mais pas toute seule et pas forcément avec mes amis (ils me connaissent trop et j'ai pas envie de leurs parler de ces problèmes).

J'ai pas encore fait la rencontre qu'il me faut. Bientôt j'espR et je l'espR à ts.
39 ans Paris 129
Jujulatitine merci pour ton témoignage...

pareil, je ne m'assume pas mais je me trouve de moins en moins moche ! le jour où j'arriverai à dire : je suis jolie, je crois que j pourrais dire que je m'assume mais pas avant... En tout cas , je sens que je progresse même s'il y a d'inévitables rechutes

moi aussi ma vie sociale est redevenue limité, je suis arrivée dans une nouvelle ville pour le boulot. Mon boulot est prenant, je l'adore, mais le pb c'est que n'ayant pas de voiture c'est assez compliqué de sortir aller boire un verre après ou même le weekend.Et vu que je n'ai encore pas d'amis ici, c'et dur pour me motiver ...

Et j'ai remarqué que quand je suis comme ça , un peu isolé et "down" , j'ai du mal à supporter la présence de mecs autours de moi, c'est comme si je me sentais menacé mais de quoi je ne sias pas ? ça devient problématique car au boulot, mon équipe n'est constitué que de mecs... qui sont adorables d'ailleurs :roll: mais au bout d'un certain moment de la journée ne supporte plus de les cotoyer... pas eux en tant qu'être humains, mais ke fait d'être environné que de mec me fait peur... ça vous est déjà arrivé cette sensation ???

HS : pour revenir sur mon "crush" avec mon fameux dentiste,je suis un peu perdu ! un copine va le voir pour des soins, et à chaque fois , il lui fait comprendre que je lui manque beaucoup, a sa dernière consulte il lui a sorti que " j'étais très chère a son cœur". j'ai tenté une approche par mail en lui souhaitant bonne année , pas de réponse. J'ai pas insisté.
mercredi, ma cops va le voir. Il lui dit qu'il a effacé ce fameux mail sans faire exprès , et que le fait de ne pas avoir de mes news l'attristait! Je me pose la question : Mytho ou pas ?? est-ce que je tente le coup en lui renvoyant un mail "cash" ?

J'avoue que à chaque fois que j'y allais et qu'il avait des paroles équivoques, je n'avais pas la réaction adéquate: j'arrivais pas à me montrer chaleureuse alors que je le KIFFE GRAVE! :cry: Plus je kiffe un mec , plus je vais me montrer froide, d'ab sa suffit a décourager le premier venu mais la ...
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