MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

Hyperphagie

50 ans à la maison ! 10072
Accorde-toi le fait que tu as le droit de faire des crises, et concentre-toi sur ce qui les provoque.
36 ans 197
C'est difficile de les accepter étant donné que j'en ai pas eu pendant longtemps... et d'un côté j'ai l'impression de les laisser venir et les tolérer parce que je fais des crises du matin au soir.

J'arrive pas à dire pourquoi je me rue à nouveau sur la nourriture. J'ai un peu l'impression de vouloir me faire du mal. Je me sens vraiment seule, et j'ai envie de me prouver que c'est parce que je suis ronde, alors je mange encore plus pour me sentir nulle.
37 ans 1547
Amilimelo, je suis contente de lire de tes nouvelles, même si elles ne sont pas au mieux.

Je suis bien d'accord avec Trashrap
trashrap a écrit:
Accorde-toi le fait que tu as le droit de faire des crises, et concentre-toi sur ce qui les provoque.


Pour la réapparition des crises, est-ce qu'il y a eu une forme de restriction avant ? (Peut-être pas dans ton alimentation, ou peut-être seulement dans des pensées qui s'y apparenteraient, comme vouloir faire quelque chose à ton apparence générale ou une inquiétude financière qui demanderait à revoir le budget alimentaire, pas forcément des choses directes mais qui ont réveillé ta façon de réagir à la restriction ou à un certain type d'émotions par exemple)

Par exemple, quand tu dis que tu veux te prouver que tu es seule car tu es ronde, est-ce que c'est quelque chose qui a été un peu menacé récemment? As-tu reçu une marque d'intérêt ou as-tu penser à un partenaire qui te plairait ?
Est-ce que justement parce que tu te sentais plus libre ces derniers temps (si la nourriture a perdu de son importance, tu as dû te sentir disponible pour d'autres choses non ?), tu t'es dit qu'il serait bien possible que dans la continuité tu arrives à rencontrer quelqu'un ? (si quand tu dis "seule" tu entends "célibataire" du moins)
Quand tu dis "te prouver", ça me fait penser un peu à une punition, comme si tu devais payer un plaisir. Tu as eu le sentiment de prendre de nouveaux plaisirs récemment ?
Bon, toutes mes questions n'attendent pas forcément de réponse (surtout qu'il s'agit de choses intimes), mais ça peut être différentes petites choses qui ont contribué à ce que tu vis.

En tout cas, même si c'est très pénible à supporter au quotidien, c'est peut-être l'occasion aussi de mettre le doigt sur une des fonctions de ce comportement ou du "repli" vers la nourriture.
Si la nourriture occupe tes pensées et tes actes depuis quelques jours, est-ce qu'elle t'a permis d'éviter de penser et/ou faire autre chose ?

Les crises sont douloureuses, mais n'essaie pas de les empêcher, essaie juste de tolérer le malaise dans lequel elles te mettent, et surtout, que tu ne vives pas que ce malaise: si à un moment tu as un peu d'énergie, essaie de faire quelque chose qui te fait du bien, où tu as du plaisir sans douleur, pour pas que ta journée ne soit que le chaos des crises. Petit à petit, ça va s'apaiser, j'en suis convaincue. Mais en attendant, de vivre les crises ET autre chose d'agréable, ça peut aider à supporter pour s'y repencher après-coup.

Bon courage à toi et donne nous de tes nouvelles si ça peut t'aider à passer un cap.
36 ans 197
Merci Papille ... c'est fou le bien que ça me fait de vous lire et de voir qu'on veut m'aider.

Pour ce qui est de la fréquence des crises, cela fait 10 ans qu'elles sont plus violentes en hiver et très peu présentes durant l'été. Donc c'est toujours un choc quand je retombe là-dedans, car je les oublie pendant un certain temps, et tout à coup c'est le chaos. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je sais déjà que je suis très sensible au manque de lumière/soleil.

J'arrive pas vraiment expliquer pourquoi j'enchaine les crises en ce moment... Je me sens un peu transparente. Même beaucoup à vrai dire ! L'été, c'est sympa, y'a les copines, les apéros, les rencontres. L'hiver aussi, mais là, je me sens vraiment très seule : cela fait bientot 5 ans que je suis célibataire, j'ai un manque d'affection énorme. Et pour ce qui est de la famille, j'ai l'impression que le regard de ma maman a changé sur moi : elle est moins fière de moi, moins enjouée, moins heureuse de passer du temps avec moi. Alors je mange, dévore, prends du poids, appelle au secours pour qu'on voie que je souffre. Je sais pas pourquoi, j'aimerais qu'on s'occupe de moi, je me sens comme un petit oiseau tombé de son nid...
45 ans 1114
Bonsoir,
j'avais pas mal de choses à te répondre mais Papille les a exprimées bien mieux que je ne l'aurais fait (entre parenthèses Papille je trouve tes interventions hallucinantes de recul :) ).

J'aurais juste une chose à te demander: as-tu parlé à ta mère de ton impression qu'elle est moins fière de toi et moins heureuse de passer du temps avec toi?
bonsoir
je suis tombé sur votre post
je suis moi même hyperphage depuis l'age de 9 ans (j en ai 32=
j 'ai alterné des phases hyperphages et des phases ou j'arrivais a manger équilibré , je connais toutes les régles,de la nutrition.
j ai eu un suivie psy durant 5 ans et un suivis en chu service addiction durant 2 a 3 ans.(psy , nutritionniste etc)
malgré toute ma bonne volonté je ne m en suis jamais sortie même ou dans des périodes ou tout all bien dans ma vie je continué a manger!!
la nourriture agit comme une drogue. j ai fait une découverte
je suis tomber sur le témoignage d'une ancienne hyperphage guérit grasse au bacloféne(le médicament que l on prescrit pour les alcooliques marchent aussi pour les tca.
J'ai rdv mardi avec une psy qui le prescrit et j ai mon médecin de famille qui me suivra.
Certes , le traitement et dur au début'notamment effets secondaires mais j'y crois
pour la première fois de ma vie , une lueur d'espoir apparait
les filles je viendrais ici vous dire mon traitement quoi j ouvrirais un post mais j y crois vraiment.
45 ans 1114
D'accord ce soir c'est la fête à neuneu :D
36 ans 197
Je n'arrive malheureusement pas à venir régulièrement sur le forum, ce qui est dommage parce que j'y apprends beaucoup.

Depuis mon dernier post d'il y a quelques semaines, pas de diminution des crises. Elles peuvent commencer le matin, et finir le soir, ou être plus brèves mais assez fortes. Bref, j'arrive pas du tout à savoir pourquoi. Ou plutôt, j'évite de me poser la question, c'est bizarre, c'est comme si je n'avais pas envie de connaître les causes car elles me feraient mal, parce que je préfère me mentir et fermer les yeux... Pourtant c'est là la clé. J'aimerais bien faire un effort, essayer d'attendre d'avoir faim pour manger, apprécier, prendre le temps de mâcher... mais je ne me donne aucune peine, j'en fais qu'à ma tête. Je sens déjà les kilos en plus, mais pour le moment ca ne me perturbe presque pas, je suis tellement obsédée par la nourriture que le reste ne compte pas.

Je me sens vraiment dans le brouillard, mais j'ai quand même réussi à faire des choses qui m'ont apporté de la satisfaction (décoration dans mon appartement) et j'essaie de retenir ca...
O
66 ans 7
Hello amilimelo, tu n'es pas seule, je vis le même calvaire que toi. J'ai entamé (pour autre chose) une tcc, j'en ai parlé à mon thérapeute, et on a commencé à réfléchir à la question. Je ne saurais que trop te conseiller d'entamer une thérapie comportementale et congnitive.
Bon courage
Overeating
36 ans 197
J'ai aussi été suivi par une thérapeute. Je la vois depuis 3 ans, souvent très régulièrement pendant 6 mois (période d'hiver où mes crises sont fortes) et ensuite je ne prends plus de rendez-vous durant l été car la denière séance était "satisfaisante" et je me sentais assez bien pour pouvoir gérer seule. Mais là, je sens que j'ai de nouveau besoin d'aide.

Je veux essayer de prendre rendez vous avec un kinésiologue. A voir si cela peut m'apporter quelque chose de nouveau ! Avec mon ancienne thérapeute, on avait pu plus ou moins trouver quelques raisons qui expliquaient mes crises (solitude, manque d'assurance, etc...). Là j'ai l'impression qu'elles sont comme des crises d'angoisse... c'est encore flou dans ma tête car cela faisait un moment que je n'avais pas été confrontée à ces crises, mais j'espère pouvoir éclaircir tout ca.
37 ans 1547
amilimelo a écrit:
Bref, j'arrive pas du tout à savoir pourquoi. Ou plutôt, j'évite de me poser la question, c'est bizarre, c'est comme si je n'avais pas envie de connaître les causes car elles me feraient mal, parce que je préfère me mentir et fermer les yeux... Pourtant c'est là la clé. J'aimerais bien faire un effort, essayer d'attendre d'avoir faim pour manger, apprécier, prendre le temps de mâcher... mais je ne me donne aucune peine, j'en fais qu'à ma tête. Je sens déjà les kilos en plus, mais pour le moment ca ne me perturbe presque pas, je suis tellement obsédée par la nourriture que le reste ne compte pas.

Je me sens vraiment dans le brouillard, mais j'ai quand même réussi à faire des choses qui m'ont apporté de la satisfaction (décoration dans mon appartement) et j'essaie de retenir ca...


Je trouve ça encourageant que tu aies pu trouver de l'énergie pour prendre soin de chez toi, et apprécier cela. Notamment.

Pour les crises, dur dur.
Tu sembles dire que tu ne fais rien contre elles, mais ça semble difficile de ne pas lutter malgré tout.

La restriction cognitive, ce n'est pas forcément manger bien, c'est vouloir manger bien (ça suffit amplement à renforcer un sentiment d'échec d'ailleurs).
Ce que le "bien" désigne peut être tout à fait "raisonnable", sensé, etc. Ca n'empêche pas d'en être le support d'une forme de restriction je pense, puisqu'il s'agit toujours un peu d'un rapport de force.
Je confonds peut être différentes choses, mais attendre de toi d'arrêter les crises, de manger comme ta tête voudrait que tu manges et de comprendre ce que tu vis, c'est des attentes qui peuvent entretenir les compulsions peut-être.

Je n'ai pas de solution et même si j'en avais, je ne suis pas sûre que ça changerait grand chose. Mais en tout cas j'attends de tes nouvelles ici et je te souhaite bon courage.

(Et si tu as envie de partager ta jolie déco, VLR peut aussi être l'occasion de créer un blog pour nous montrer ;) )
36 ans 197
papille a écrit:
amilimelo a écrit:
Bref, j'arrive pas du tout à savoir pourquoi. Ou plutôt, j'évite de me poser la question, c'est bizarre, c'est comme si je n'avais pas envie de connaître les causes car elles me feraient mal, parce que je préfère me mentir et fermer les yeux... Pourtant c'est là la clé. J'aimerais bien faire un effort, essayer d'attendre d'avoir faim pour manger, apprécier, prendre le temps de mâcher... mais je ne me donne aucune peine, j'en fais qu'à ma tête. Je sens déjà les kilos en plus, mais pour le moment ca ne me perturbe presque pas, je suis tellement obsédée par la nourriture que le reste ne compte pas.

Je me sens vraiment dans le brouillard, mais j'ai quand même réussi à faire des choses qui m'ont apporté de la satisfaction (décoration dans mon appartement) et j'essaie de retenir ca...


Je trouve ça encourageant que tu aies pu trouver de l'énergie pour prendre soin de chez toi, et apprécier cela. Notamment.

Pour les crises, dur dur.
Tu sembles dire que tu ne fais rien contre elles, mais ça semble difficile de ne pas lutter malgré tout.

La restriction cognitive, ce n'est pas forcément manger bien, c'est vouloir manger bien (ça suffit amplement à renforcer un sentiment d'échec d'ailleurs).
Ce que le "bien" désigne peut être tout à fait "raisonnable", sensé, etc. Ca n'empêche pas d'en être le support d'une forme de restriction je pense, puisqu'il s'agit toujours un peu d'un rapport de force.
Je confonds peut être différentes choses, mais attendre de toi d'arrêter les crises, de manger comme ta tête voudrait que tu manges et de comprendre ce que tu vis, c'est des attentes qui peuvent entretenir les compulsions peut-être.


Tu as soulevé quelque chose d'intéressant... J'ai toujours cette petite voix qui me fait des réflexions sur ce que je mange. J'ai toujours un avis tranché "tu ne devrais pas manger ca", "tu manges plus que les autres", "tu pourrais manger plus sainement", "tu as encore trop mangé". Du coup, mon cerveau est toujours en train de bouillonner et je retiens tout ce que je fais faux. Alors oui, tu as totalement raison quand tu dis qu'il y a une forme de restriction, parce que j'ai toujours envie de faire mieux, je me force à manger telle chose/telle quantité et je ne m'écoute pas forcément. Résultat, la crise... La restriction est une chose, après je pense je pourrais écrire 40 chapites sur moi et les déclencheurs de crises...

C'est vraiment intéressant comme tu arrives voir certaines choses... Aujourd'hui, je ne suis pas allée travailler, je suis restée toute la journée à la maison car je suis fiévreuse et j'ai une bonne angine. Même si j'ai du rester chez moi, ça s'est bien passé. Le fait que je lise ton post et prenne le temps de réfléchir à cela m'a vraiment fait du bien, et je t'en remercie !

Oh oui pour le blog, c'est une chouette idée... a voir si je trouve le temps, mais ca serait en effet une super chose!
37 ans 1547
Cette petite voix est redoutable.
Pour les déclencheurs, je trouve que c'est une autre étape, car à un moment, on peut aussi se noyer à essayer de dire ce qui vient avant la crise. Toutes les émotions et les idées peuvent y passer. (Jusqu'à ce qu'on repère vraiment une ou deux choses qui se retrouvent un peu dans tout.)
Parfois, ça aide aussi de se demander ce qui vient après. A quoi elles servent.
Mais d'essayer d'y penser seule, ça peut aussi nourrir le cercle vicieux des petites voix redoutables je trouve...

Moi, j'ai eu le sentiment que beaucoup de mon agressivité se retournait contre moi grâce à ça. Cette petite voix en était l'exemple magistral, l'exigence et la culpabilité étaient des moyens de me faire du mal.

Tu parlais de l'après été, du sentiment d'être transparente, moins importante pour tes proches.

Moi, quand je me sens seule, je me sens très triste. Mais j'ai remarqué que je me sens aussi en colère. J'en veux au monde entier (à travers une ou plusieurs personnes) de ne pas être là, de ne pas penser à moi.

Se produit un drôle de renversement. Ce n'est pas que je suis seule, là, moi, à vivre ce que je vis (ça me permettrait peut-être d'en profiter justement!). C'est que eux ne sont pas là, me privent de leur affection, de leur attention et la consacrent à autre chose sans se rendre compte que je suis seule et triste.
C'est naturel ce renversement, mais on tend vite à le "zapper" en ne parlant que du côté "triste" de la solitude, du versant "gentillet" et "partageable" du sentiment de solitude.
D'ailleurs je me dis que c'est peut-être la différence entre se sentir seul et se sentir abandonné/vain, et c'est comme si parfois, l'un passait pour l'autre. Ca aurait l'intérêt de m'expliquer pour j'aime être seule tout en détestant ça à d'autres moments. ;)

Comme je vis mal de ressentir cette agressivité, je me blâme, je me trouve injuste, et puis, je tombe dans un certain désespoir. Avant (mais ça m'arrive encore), pour éviter de ressentir tout ça trop longtemps, je mangeais, ça m'anesthésiais et ma colère n'avait plus qu'à se tourner vers moi, en me donnant l'idée que je contrôlais le moyen de l'arrêter: je n'avais plus qu'à mieux m'y prendre, jeter la nourriture, me mettre à manger bien. La douleur me servait aussi quelque part.
C'est bien sûr un peu raccourci et moins simple que ça au fond, parce que c'est loin de se réduire à ce que j'en écris.

Et je ne sais pas si ça peut correspondre à comment tu vis la solitude, mais du coup ça m'a fait écho.

Tiens, d'ailleurs, je ne me sens jamais autant en besoin d'être l'objet de soins et d'attention que quand je suis malade ^^ J'espère que tu pourras prendre soin de toi, et que d'autres aussi y participeront. Et que cette vilaine angine passera vite !

Pour le blog, c'est sans engagement, tu as le droit de poster ta déco et de ne revenir que six mois après si tu veux :D
Ca ne doit pas être une contrainte.

Sinon, Overeating, je te souhaite aussi bon courage dans ce que tu traverses.

amilimelo a écrit:

Tu as soulevé quelque chose d'intéressant... J'ai toujours cette petite voix qui me fait des réflexions sur ce que je mange. J'ai toujours un avis tranché "tu ne devrais pas manger ca", "tu manges plus que les autres", "tu pourrais manger plus sainement", "tu as encore trop mangé". Du coup, mon cerveau est toujours en train de bouillonner et je retiens tout ce que je fais faux. Alors oui, tu as totalement raison quand tu dis qu'il y a une forme de restriction, parce que j'ai toujours envie de faire mieux, je me force à manger telle chose/telle quantité et je ne m'écoute pas forcément. Résultat, la crise... La restriction est une chose, après je pense je pourrais écrire 40 chapites sur moi et les déclencheurs de crises...

C'est vraiment intéressant comme tu arrives voir certaines choses... Aujourd'hui, je ne suis pas allée travailler, je suis restée toute la journée à la maison car je suis fiévreuse et j'ai une bonne angine. Même si j'ai du rester chez moi, ça s'est bien passé. Le fait que je lise ton post et prenne le temps de réfléchir à cela m'a vraiment fait du bien, et je t'en remercie !

Oh oui pour le blog, c'est une chouette idée... a voir si je trouve le temps, mais ca serait en effet une super chose!
45 ans 1114
amilimelo a écrit:

mais là, je me sens vraiment très seule : cela fait bientot 5 ans que je suis célibataire, j'ai un manque d'affection énorme. Et pour ce qui est de la famille, j'ai l'impression que le regard de ma maman a changé sur moi : elle est moins fière de moi, moins enjouée, moins heureuse de passer du temps avec moi. Alors je mange, dévore, prends du poids, appelle au secours pour qu'on voie que je souffre. Je sais pas pourquoi, j'aimerais qu'on s'occupe de moi, je me sens comme un petit oiseau tombé de son nid...

Tu écris ça, et quelques posts plus tard tu expliques que tu ne sais pas du tout pourquoi tu fais des crises, en ajoutant que tu préfères te mentir et fermer les yeux ;)
Comme le souligne Papille, la solitude et le besoin d'affection c'est une épreuve, et tu as tout à fait le droit de gérer ça comme tu veux, que ce soit en mangeant ou en faisant l'ascension du Kilimandjaro.
Par contre, ce qui ne t'aidera pas, c'est de te culpabiliser et de te mettre dans un état d'esprit de restriction cognitive.
Je sais que je répète ce qui a déjà été dit, mais je trouve que c'est très important alors tant pis j'en remets une couche :)
Et pour ta maman, tu lui as parlé de ce ressenti la concernant?
B I U