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Je crois surtout que c'est une question d'âge. Tu n'as pas la même vision des choses à 15 ou à 25 ou à 40 ans.
Pour une fille de 15 ans, le poids est une horreur à assumer au quotidien. Et les jeunes ne sont pas toujours gentils entre eux. Et je ne sais pas si des paroles rassurantes et encourageantes venant d'adultes puissent changer ses opinions. Je peux comprendre aisément que l'objectif "perdre du poids" leur semble plus réaliste qu'un travail sur soi...
Je dirais que le fait de s'assumer est uniquement une question de maturité. Je n'aurais jamais pu m'assumer comme je m'assume aujourd'hui à 15 ans. C'est la plus laide période de ma vie, l'adolescence. Puis la vie finit par changer, évoluer, on s'éloigne de certaines choses qui nous ont pourri la vie jusque là, on s'émancipe finalement. On commence à décider seul pour soi-même.
Ca m'a pris un long moment avant d'en arriver où je suis aujourd'hui dans ma tête. Certes, tout aurait été plus simple avec moitié moins que mon poids actuel, je me le répète encore chaque jour à diverses occasions (quand je croise un couple de petits jeunes en rue, quand je vois des boutiques de fringues géniales et pas chères où ils n'auront jamais ma taille...), sauf qu'aujourd'hui ça ne me mine plus le moral. J'ai accepté la situation, je crois que j'ai vraiment commencé le travail sur moi-même le jour où j'ai dit "stop, maman, arrête de décider ce qui me va ou pas en fringues". Depuis que j'ai découvert toutes les possibilités qui s'offraient à moi, que mon entourage est aujourd'hui adulte et sait que mon poids il est là et qu'ils n'y changeront rien en insultant, que les jeunes s'abstiennent en général de toute réflexion à mon égard, je suis sereine.
Et surtout, j'ai appris à ouvrir ma gueule quand il faut :lol: . Je ne sais pas si VLR y est pour beaucoup ou pas, car les gros changements ont eu lieu depuis mon inscription, et je crois que côtoyer des femmes et des hommes qui ont le même problème que moi et qui s'assument parfaitement, voir ces exemples de vie épanouie, ça m'a donné la force d'accepter mon poids (tellement accepté que j'ai pris 20 kilos depuis mon inscription, ces 20 kilos que j'avais perdus l'année d'avant :lol: ), et surtout de me battre pour atteindre mes idéaux. De ne plus être une "handicapée" finalement. Mes 50 kilos en trop ne partiront sans doute jamais, du moins pas si ma vie en reste à ce stade, c'est en quelque sorte une résignation, mais d'avoir projeté mon avenir, ça m'a également permis de m'en sortir dans ma tête.
Pour une fille de 15 ans, le poids est une horreur à assumer au quotidien. Et les jeunes ne sont pas toujours gentils entre eux. Et je ne sais pas si des paroles rassurantes et encourageantes venant d'adultes puissent changer ses opinions. Je peux comprendre aisément que l'objectif "perdre du poids" leur semble plus réaliste qu'un travail sur soi...
Je dirais que le fait de s'assumer est uniquement une question de maturité. Je n'aurais jamais pu m'assumer comme je m'assume aujourd'hui à 15 ans. C'est la plus laide période de ma vie, l'adolescence. Puis la vie finit par changer, évoluer, on s'éloigne de certaines choses qui nous ont pourri la vie jusque là, on s'émancipe finalement. On commence à décider seul pour soi-même.
Ca m'a pris un long moment avant d'en arriver où je suis aujourd'hui dans ma tête. Certes, tout aurait été plus simple avec moitié moins que mon poids actuel, je me le répète encore chaque jour à diverses occasions (quand je croise un couple de petits jeunes en rue, quand je vois des boutiques de fringues géniales et pas chères où ils n'auront jamais ma taille...), sauf qu'aujourd'hui ça ne me mine plus le moral. J'ai accepté la situation, je crois que j'ai vraiment commencé le travail sur moi-même le jour où j'ai dit "stop, maman, arrête de décider ce qui me va ou pas en fringues". Depuis que j'ai découvert toutes les possibilités qui s'offraient à moi, que mon entourage est aujourd'hui adulte et sait que mon poids il est là et qu'ils n'y changeront rien en insultant, que les jeunes s'abstiennent en général de toute réflexion à mon égard, je suis sereine.
Et surtout, j'ai appris à ouvrir ma gueule quand il faut :lol: . Je ne sais pas si VLR y est pour beaucoup ou pas, car les gros changements ont eu lieu depuis mon inscription, et je crois que côtoyer des femmes et des hommes qui ont le même problème que moi et qui s'assument parfaitement, voir ces exemples de vie épanouie, ça m'a donné la force d'accepter mon poids (tellement accepté que j'ai pris 20 kilos depuis mon inscription, ces 20 kilos que j'avais perdus l'année d'avant :lol: ), et surtout de me battre pour atteindre mes idéaux. De ne plus être une "handicapée" finalement. Mes 50 kilos en trop ne partiront sans doute jamais, du moins pas si ma vie en reste à ce stade, c'est en quelque sorte une résignation, mais d'avoir projeté mon avenir, ça m'a également permis de m'en sortir dans ma tête.