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Solidarité entre rondes? Mes fesses...

M
34 ans 118
Le pire c'est que je ne fais pas une taille 40, ce que les gens ont tendance à croire pour une raison obscure alors que je me tue depuis plusieurs  
posts à dire que je fais 118 kilos, et une taille 48 plus proche du 50 que de la taille 48 en question. (vu que mes pantalons 48 sont au bord de l'explosion)

En fait je défends juste le fait que chaque personne puisse exprimer son mal être sur un forum destiné entre autre à cela, et ça semble hallucinant pour certaines.
38 ans Orgrimmar 6511
Je trouve ce sujet... Bizarre.

Je fais du 48-50, je trouve certaines femmes qui sont bien plus grosses que moi magnifiques (sur votre fameuse discussion avec les femmes photographiées, j'avais dit que cela ne me choquait pas et que je les trouvais belles/fascinantes), et ça vaut aussi pour les femmes moins grosses, ou aussi grosses. Même moi, je me trouve belle parfois!!

Pourquoi toujours se mettre soi même dans des cases?
Je vois plutôt ça comme une frise, comme les frises chronologiques (même si ça n'est pas lié au temps, pour le poids). Il y a différentes étapes, certains les feront toutes à différents moments, certains resteront à un point, etc.

Si je fais un parallèle un peu bateau, sur la frise chronologique de l'être humain, il y a des bébés, des jeunes, des adultes, des vieux.
Les jeunes penseront à un moment donné que la majorité des vieux sont des vieux cons, et vice et versa. Ils ne comprendront pas que les adultes soient plus tempérés, diront je ne deviendrai jamais comme ça. Mais la majorité, le moment venu, deviendra comme ces adultes tant récriés.
Et ben voilà. Ceux qui font du 38 se disent que 40 c'est énorme, et qu'ils ne deviendront jamais obèses (ou en tout cas, comme dans mon cas à cette époque, ont très très peur que ça arrive et pensent ne pas y survivre). Quand ça leur arrive, ils ne tolèrent pas qu'on les regarde avec dégoût alors que c'est ce qu'ils faisaient auparavant. Les personnes qui font du 62 (par exemple), ont un regard très critique envers ces débiles qui ne savent pas la "chance" qu'ils ont. Mais ils oublient peut être que lorsqu'ils étaient un peu moins gros, ils pensaient exactement pareil (avec des variantes, on n'est pas des clones).

Bref.
Évidemment, je caricature. Mais ce que j'essaie de dire, c'est que c'est en se mettant dans une case (les plus de 150kg, les minces mais complexés...) que les autres nous confortent dans cette même case.

Personnellement, je comprends même si je ne le vis pas (quoique, je commence...) les difficultés liées au poids au bout d'un certain cap, qui ne sont plus du tout limitées à l'image de soi mais qui limitent physiquement, qui donnent beaucoup de douleur physique en plus de la psychique pour celles qui n'ont pas encore fait leur travail d'acceptation. J'imagine aussi que c'est le bordel pour trouver des vêtements, pour entrer dans le métro, pour s'assoir sur une chaise qu'on ne connait pas...
Bref, je pense avoir une vague idée de ce qui peut être un calvaire.

Et effectivement, ce n'est pas comparable avec la gamine que j'étais. Qui fait 66Kg pour 1m62 mais voit un monstre dans sa glace, et qui pense au suicide plusieurs fois par jour, se coupe de tous ses amis, pleure des heures, crie comme une démente sans qu'aucun voisin ne vienne voir ce qui ne va pas, se griffe au sang, se mord...Parce que pour elle c'est un coup de poignard à chaque fois qu'elle croise son regard, et que cela lui rappelle combien elle est inadaptée au monde, lâche, bête, nulle, inutile.

Ce n'est pas comparable. Donc ce n'est pas plus, moins, autant grave/dur/etc...

Ce n'est juste PAS COMPARABLE.

Cette fille je ne la comprends plus, elle était si jolie, et avait tout pour réussir dans quelque domaine que ce soit. Mais je la respecte. Je me dis qu'à l'époque, même si je ne m'en souviens plus trop, elle devait avoir ses raisons. Par contre je me souviens de la douleur.
Et, là je peux comparer puisque c'est personnel, elle était bien plus forte que celle que j'ai maintenant quand je vois que mon ventre m'empêche de faire certains mouvements, ou quand j'essuie des remarques débiles de clients débiles.
Et liée au poids, pour ceux qui en doutent. Pas que, mais ça a été le début de tout.

Bref, comparer, comparer... Ok, si vous voulez comparer, comparez votre vécu à tel poids à votre vécu à tel poids. Pas votre vécu à un autre vécu, et c'est valable pour tous les poids, à mon avis.
Le respect est de mise, mais comme les vieux qui veulent être respectés par les jeunes en les traitant de ptits cons, certains veulent être respectés ou que l'on ait de l'empathie pour leur souffrance sans le faire en retour.




Ouh, désolée, j'ai fait un petit pâté :oops:
M
34 ans 118
Citation:
Je trouve ce sujet... Bizarre.

Je fais du 48-50, je trouve certaines femmes qui sont bien plus grosses que moi magnifiques (sur votre fameuse discussion avec les femmes photographiées, j'avais dit que cela ne me choquait pas et que je les trouvais belles/fascinantes), et ça vaut aussi pour les femmes moins grosses, ou aussi grosses. Même moi, je me trouve belle parfois!!

Pourquoi toujours se mettre soi même dans des cases?
Je vois plutôt ça comme une frise, comme les frises chronologiques (même si ça n'est pas lié au temps, pour le poids). Il y a différentes étapes, certains les feront toutes à différents moments, certains resteront à un point, etc.

Si je fais un parallèle un peu bateau, sur la frise chronologique de l'être humain, il y a des bébés, des jeunes, des adultes, des vieux.
Les jeunes penseront à un moment donné que la majorité des vieux sont des vieux cons, et vice et versa. Ils ne comprendront pas que les adultes soient plus tempérés, diront je ne deviendrai jamais comme ça. Mais la majorité, le moment venu, deviendra comme ces adultes tant récriés.
Et ben voilà. Ceux qui font du 38 se disent que 40 c'est énorme, et qu'ils ne deviendront jamais obèses (ou en tout cas, comme dans mon cas à cette époque, ont très très peur que ça arrive et pensent ne pas y survivre). Quand ça leur arrive, ils ne tolèrent pas qu'on les regarde avec dégoût alors que c'est ce qu'ils faisaient auparavant. Les personnes qui font du 62 (par exemple), ont un regard très critique envers ces débiles qui ne savent pas la "chance" qu'ils ont. Mais ils oublient peut être que lorsqu'ils étaient un peu moins gros, ils pensaient exactement pareil (avec des variantes, on n'est pas des clones).

Bref.
Évidemment, je caricature. Mais ce que j'essaie de dire, c'est que c'est en se mettant dans une case (les plus de 150kg, les minces mais complexés...) que les autres nous confortent dans cette même case.

Personnellement, je comprends même si je ne le vis pas (quoique, je commence...) les difficultés liées au poids au bout d'un certain cap, qui ne sont plus du tout limitées à l'image de soi mais qui limitent physiquement, qui donnent beaucoup de douleur physique en plus de la psychique pour celles qui n'ont pas encore fait leur travail d'acceptation. J'imagine aussi que c'est le bordel pour trouver des vêtements, pour entrer dans le métro, pour s'assoir sur une chaise qu'on ne connait pas...
Bref, je pense avoir une vague idée de ce qui peut être un calvaire.

Et effectivement, ce n'est pas comparable avec la gamine que j'étais. Qui fait 66Kg pour 1m62 mais voit un monstre dans sa glace, et qui pense au suicide plusieurs fois par jour, se coupe de tous ses amis, pleure des heures, crie comme une démente sans qu'aucun voisin ne vienne voir ce qui ne va pas, se griffe au sang, se mord...Parce que pour elle c'est un coup de poignard à chaque fois qu'elle croise son regard, et que cela lui rappelle combien elle est inadaptée au monde, lâche, bête, nulle, inutile.

Ce n'est pas comparable. Donc ce n'est pas plus, moins, autant grave/dur/etc...

Ce n'est juste PAS COMPARABLE.

Cette fille je ne la comprends plus, elle était si jolie, et avait tout pour réussir dans quelque domaine que ce soit. Mais je la respecte. Je me dis qu'à l'époque, même si je ne m'en souviens plus trop, elle devait avoir ses raisons. Par contre je me souviens de la douleur.
Et, là je peux comparer puisque c'est personnel, elle était bien plus forte que celle que j'ai maintenant quand je vois que mon ventre m'empêche de faire certains mouvements, ou quand j'essuie des remarques débiles de clients débiles.
Et liée au poids, pour ceux qui en doutent. Pas que, mais ça a été le début de tout.

Bref, comparer, comparer... Ok, si vous voulez comparer, comparez votre vécu à tel poids à votre vécu à tel poids. Pas votre vécu à un autre vécu, et c'est valable pour tous les poids, à mon avis.
Le respect est de mise, mais comme les vieux qui veulent être respectés par les jeunes en les traitant de ptits cons, certains veulent être respectés ou que l'on ait de l'empathie pour leur souffrance sans le faire en retour.




Ouh, désolée, j'ai fait un petit pâté



Merci, amen, et tout le bordel. Je t'aime [-o<
50 ans à la maison ! 10072
Miou a écrit:
Et (désolée je ne sais pas si il est possible d'éditer), je suis bien d'accord avec Sibell, pour les raisons que j'ai expliqué plus haut.

Au dessus d'un certain ratio taille/poids, il y a une "barrière" qui se crée, si tu dépasses cette barrière, tu es tout simplement "hors de la norme" aux yeux de "la société". Et donc, pour concrètement revenir à mon exemple, je me suis autant (si pas plus) faites insulter et traiter de grosse truie avec une taille 42 qu'avec une taille 48, la seule différence étant qu'à partir de la taille 48 apparait dans les yeux des gens en plus d'un dégout certain, de la pitié pour cette maladie qui t'assailles.

Sinon le fait est qu'on m'a toujours traitée comme stupide, car grosse, donc sans volonté, donc faible et idiote. Et je passe l'infantilisation débilitante.

Bref faire des "palliers de souffrance" en fonction de la taille "hop hop toi tu fais du 40 tu fermes ta mouille parce que moi je fais du 52 c'est moi qui souffre le plus" c'est complètement con, vu que, soit t'es dans la norme, soit tu ne l'es pas, que tu fasses concrètement une taille 40 ou une taille 50, t'es la grosse paria, l'infréquentable, et tout le monde à tôt fait de te le faire comprendre. T'as dépassé la barrière, c'est comme ça, il n'y a pas de différenciation réelle, juste des niveaux de "grosseurs" tous aussi mal considérés par cette "société".


Je suis convaincue que ce n'est pas une question de poids, mais de caractère. J'ai vu des filles minces et très jolies être moquées continuellement pour des broutilles alors que moi qui ai toujours été ronde n'ai jamais été chahutée.

Mesurer la douleur pour une même personne, c'est déjà très difficile. Mais comparer d'une personne à l'autre me parait impossible : deux personnes peuvent avoir le même ongle incarné, l'une peut trouver ça insupportable et l'autre pouvoir faire une randonnée... Et la souffrance psychologique est d'autant plus compliquée à quantifier. Je pense que personne ne peut juger que sa propre souffrance est pire que celle de quelqu'un d'autre.
M
34 ans 118
Ah il y a bien sur une question de caractère, j'ai eu des tuteurs assez "abusifs" (dans le sens ou je prenais régulièrement des poings dans la gueule, et pas pour d'honnêtes raisons) qui en plus ne me laissaient pas faire grand chose, encore moins à l'extérieur. (oui malgré cela, mes tuteurs m'aimaient ... à leurs manière)

En a résulté très tôt une grande timidité, qui n'a pas vraiment aidé, c'est sur.

Après si les ados (un peu concons généralement) tombe sur une personne timide et en plus "grosse" (du moins plus grosse qu'eux), c'est jackpot pour eux (car c'est aisé de tailler sur le poids).
33 ans 1489
Miou a écrit:
J'imagine que oui pour ce qui est de l'âge, quoi qu'il en soit à 23 ans, au regard des "autres" 36 est normal, 38 est dodue, 40 est morue.


Je comprends ce que tu veux dire en général mais je ne suis pas d'accord sur cette remarque en particulier. J'ai presque 23 ans et dans mon entourage, on ne véhicule pas du tout ce type de perception.
Je pense que l'idée de minceur, de corpulence moyenne ou de rondeur change beaucoup en fonction du milieu social/familial dans lequel on évolue. Je suis d'accord que les notions que tu as évoquées ci-dessus sont peut-être valables dans certains milieux, Karl Lagerfeld et beaucoup de journalistes de mode doivent penser ainsi.
Par exemple, mon père et ma belle-mère ont une idée très élitiste et superficielle de la beauté, qui rejoint tout à fait ce dont tu parles. Mais dans la famille de mon copain, une femme qui fait du 44 est tout à fait normale, et à cause de mon petit gabarit, ils m'ont surnommée "moineau".

Mon message n'est pas très utile mais je voulais juste défendre la cause des jeunes :lol: Pas tous ne pensent comme ça, bien au contraire
M
34 ans 118
LadyInGreen tout à fait d'accord, le milieux influence les jugements. Personnellement j'ai vécu dans une famille aisée, mais néanmoins fermière, avec une partie pour ainsi dire presque "aristocrate" tandis que l'autre était prolétaire.

Alors c'est sur que dans le côté "aristocrate" ça y allait sec sur mes problèmes de poids, après en y réfléchissant le côté "prolétaire" était aussi directement influencé par les médias (donc Karl Lagerfeld et consors), finalement on en revenait au même problème.

Pour ce qui est de l'école, c'était tout bonnement atroce, j'étais dans une école que je qualifierais de "pour petits bourges", mais pas le petit bourge gentil, non, celui qui se fout de ta gueule parce que tu ne portes pas de marques. Des gens extrêmement superficiels en somme.
49 ans région parisienne 5831
Yuutsu a écrit:
Ce n'est pas comparable. Donc ce n'est pas plus, moins, autant grave/dur/etc...

Ce n'est juste PAS COMPARABLE.


Je suis d'accord avec toi, Yuutsu, et je comprends très bien qu'on puisse être plus en souffrance en taille 42 que plus tard dans la vie en 54. Je comprends aussi qu'on ait envie d'exprimer cette souffrance.

Ce que j'ai tendance à moins comprendre, c'est qu'on choisisse des mots et des façons de le dire qui sont insultantes envers les personnes plus grosses, mais je peux aussi comprendre qu'une personne en souffrance manque d'empathie envers les autres.

Pour autant, je trouve aussi normal de rappeler à ces personnes un discours de bon sens, de leur faire remarquer que certes, elles souffrent moralement, mais pas physiquement: il leur reste quand même plein de possibilités (elles bougent normalement, peuvent utiliser les objets du quotidien sans problème...).

Ce n'est pas un manque d'empathie, c'est tout simplement essayer de les amener hors de leur souffrance en essayant de leur faire comprendre que si elles sont malheureuses, ce n'est pas pour des raisons physiques mais psychologiques, et qu'elles peuvent travailler là-dessus. Je suis d'accord que ce discours ne sera pas forcément entendu, mais sur un forum, je ne pense pas qu'on puissse faire beaucoup plus.

Et si je veux répéter totalement ce que j'ai dit plus haut (désolée :? :oops: ), je peux rajouter qu'aller dans le sens de ces filles qui se plaignent en 42, c'est faire passer quel message pour les filles qui taillent du 60 et qui lisent le forum?
S
34 ans 3465
Je peux comprendre qu'une femme taillant un 60 se sente offusquée par une femme qui se plaint de son 42... Mais ces femmes là ne s'adressent pas à VOUS spécifiquement. Vous n'êtes pas seules sur ce forum. Elles s'adressent à une communauté HETEROGENE, il y a de tout sur ce forum, elles s'adressent à qui veut bien leur répondre. Donc je ne vois sincèrement pas où est le manque de tact, étant donné qu'il n'est pas précisé quand on s'inscrit "réservé aux très grandes tailles".

J'ajouterai qu'une douleur psychologique n'est pas quantifiable. Et puis pourquoi se comparer systématiquement avec des "si elle pense ça d'elle, qu'est-ce qu'elle pense de moi?" Ce n'est pas votre corps qu'elle juge, c'est le sien. Et personnellement, je suis beaucoup plus indulgente avec les travers des autres que les miens. Il m'arrive encore de me trouver grosse (je pense qu'il me faudra du temps pour m'apprivoiser mon nouveau corps), pour autant quand je croise quelqu'un de plus fort que moi, je ne me dis pas " Oh dis voir quelle baleine". Sincèrement, je m'en fous de comment les autres sont foutus, c'est le dernier de mes soucis, surtout quand je suis pas bien avec moi-même, parce que c'est une douleur égo-centrée, donc les autres, on ne les voit pas à la rigueur.
38 ans 2879
mamykro a écrit:

Ce que j'ai tendance à moins comprendre, c'est qu'on choisisse des mots et des façons de le dire qui sont insultantes envers les personnes plus grosses, mais je peux aussi comprendre qu'une personne en souffrance manque d'empathie envers les autres.

Pour autant, je trouve aussi normal de rappeler à ces personnes un discours de bon sens, de leur faire remarquer que certes, elles souffrent moralement, mais pas physiquement: il leur reste quand même plein de possibilités (elles bougent normalement, peuvent utiliser les objets du quotidien sans problème...).

Tout à fait d'accord sur l'idée de remettre les pendules à l'heure face à des personnes autant à l'ouest. Je ne suis pas sûre que ça imprime, car on manque aussi d'écoute des points de vue quand on est dans sa douleur, mais pour le bien du forum on ne peut pas laisser des discours idiots et culpabilisants se perpétuer.

Seulement je voulais juste dire que je comprenais qu'on puisse agir comme elles agissent, et que je pense que ça n'est pas à prendre comme du trollage. Comprendre ne veut pas dire accepter aveuglément, et pour moi tenter d'aider quelqu'un d'aussi lointain dans sa vision c'est un peu comme vouloir tendre la main à un SDF.
49 ans région parisienne 5831
Okapi a écrit:
Comprendre ne veut pas dire accepter aveuglément


Certes, mais parfois, un discours "de bon sens" remettant juste les pendules à l'heure pourra être taxé d'être un discours peu empathique envers la personne en 42 qui souffre à cause de son poids. La marge est parfois étroite entre les deux. ;)

je suis d'accord avec toi pour dire que ce n'est pas forcément entendu, donc pas forcément efficace, mais pour moi, ça reste la seule solution sur un forum: on ne peut pas aider une personne à effectuer un travail en profondeur sur elle-même juste en écrivant des posts! Tout au mieux, on pourra être une première étape vers un vrai travail psy (et ça sera déjà très bien).

Et puis, si ça peut empêcher d'autres filles de tomber dans le même chemin, et si ça peut éviter à des personnes plus rondes de se sentir insultées, le discours n'est quand même pas perdu. ;)
49 ans région parisienne 5831
Sibell a écrit:
Et puis pourquoi se comparer systématiquement avec des "si elle pense ça d'elle, qu'est-ce qu'elle pense de moi?"


Sans doute parce qu'il y a aussi une grande souffrance du côté de la personne qui écoute... ;)

Ceci dit, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi: quand le discours de la personne c'est: "je fais du 42, DONC je suis grosse, DONC je suis moche" on peut se sentir insultée si on taille plus grand, à mon avis (c'est juste de la logique, en fait :lol: ). Quand le discours c'est: "je n'aime pas mon corps, je le trouve laid", c'est différent.
S
34 ans 3465
Oui certainement que la personne qui pense ça est aussi centrée sur son problème. Mais alors je trouverai ça assez hypocrite de le reprocher à quelqu'un d'autre en lui disant qu'elle manque de tact.

Et puis... Excuse moi, mais ça ne change pas que la personne, c'est SON corps qu'elle trouve moche. Elle parle du SIEN pas celui d'une autre. ;) Comme je l'ai dit, je comprends qu'on puisse s'offusquer, mais de là à dire que sur un site tel que celui-ci, qui je le répète est hétérogène, c'est malvenu de venir parler de sa douleur parce qu'on taille un petit 42... C'est plutôt ça que je trouve malvenu.
34 ans 1324
Si on demande à une personne en souffrance de taire sa souffrance - car lui demander de changer les mots, de changer le ton, de changer la manière dont elle parle de son corps, de son mal être, c'est lui demander d'une certaine manière de taire sa souffrance - qui aura le droit de se plaindre ? Si on suit votre raisonnement, celle en 42 n'a pas le droit à l'égard de celle en 44 de se trouver moche, qui ne peut pas pour celle en 46, qui ne peut pas pour celle en 48... Ok, alors qui pourra se dire moche, dire à quel point parfois, quand on se voit dans le miroir, c'est douloureux ? Les tailles 58 ? Au-delà ? Pouvoir exprimer sa souffrance propre, en rapport à son corps, avec ses mots, n'est-ce pas nécessaire pour aller mieux ? pour avancer ?
49 ans région parisienne 5831
Perso, je ne parle pas de faire taire les personnes, mais simplement de ne pas acquiesser à ce discours dévalorisant qu'elles ont sur elle-même... Et effectivement, ça peut être pris pour un manque d'empathie envers elles, même si ce n'est pas le cas.
B I U


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