MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

insultée sur facebook gratuitement

51 ans Out of nowhere 3834
pecsfamily a écrit:
en fait je m'aperçois que ce qui dérange le plus dans ce post c'est que je sois une femme.

qui s'est fait agresser sexuellement qui  
plus est .

et que j'ose aller à contre sens du courant féministe en vogue sur ce site .

parce que j'ai beau expliquer certaines choses on tourne en rond .


alors pour la dernière fois .


- non je ne dédouane pas le violeur , je n'ai pas eu peur de porter plainte etc... en plus des coups que j'ai pu lui filer

-non une femme ou un homme ne mérite pas de se faire violer .

- mais oui quand on cherche les emmerdes on les trouve même si on ne les mérite pas .

-les théories sur l'éducation sont belles et altruistes mais vous permettrez que tant qu'on vivra dans la société actuelle je me protègerai ainsi que ma fille

je vous laisse libre de penser et faire ce que vous voulez avec vos corps car ils vous appartiennent .

libre à vous de vous promener à poil si cela vous chante parce que vous êtes des femmes , et que par conséquent vous avez le droit de faire ce que vous voulez et que ça n'est pas normal de violer et que c'est l'éducation des hommes qu'il faut faire .

maintenant je ne suis pas sure que vous sortiez indemnes de certains endroits .
vous ne l'aurez pas mérité mais vous l'aurez cherché ....

Non Pecs, ne nous quitte pas, ne nous quitte pas! :lol:
wildtendercat a écrit:
aurelie3367 a écrit:
wildtendercat a écrit:
Pas besoin de consulter des statistiques de criminologie pour savoir que le violeur type est très rarement une personne normale.

Le problème, c'est que le "violeur type", ca n'existe pas...
On a le violeur-pervers, souvent violeur en série, qui aime faire souffrir ses victimes, lire la peur dans leurs yeux...
C'est une minorité, mais ca existe.
Et à coté, on a la majorité, des "monsieurs tout le monde", qui passent à l'acte à l'occasion d'une soirée trop arrosée ou qui passent outre le refus de leur partenaire.
Alors, on ne dit pas qu'ils sont pas très équilibrés dans leur tête et qu'ils n'ont pas intégré les notions essentielles de respect du corps de l'autre et de la valeur du "non"...
Mais ce ne sont pas des pervers, ni des extraterrestres... ils parlent et vivent comme nous.

Là je suis d'accord, on se comprend ouf!

Sauf que tu ne m'as pas citée correctement et que tu as introduit des négations qui n'étaient pas dans ma phrase, histoire de me faire dire le contraire de ce que j'avais dit, pour être d'accord avec moi...
Si ca c'est pas de la mauvaise foi...
51 ans Out of nowhere 3834
aurelie3367 a écrit:
wildtendercat a écrit:
aurelie3367 a écrit:
wildtendercat a écrit:
Pas besoin de consulter des statistiques de criminologie pour savoir que le violeur type est très rarement une personne normale.

Le problème, c'est que le "violeur type", ca n'existe pas...
On a le violeur-pervers, souvent violeur en série, qui aime faire souffrir ses victimes, lire la peur dans leurs yeux...
C'est une minorité, mais ca existe.
Et à coté, on a la majorité, des "monsieurs tout le monde", qui passent à l'acte à l'occasion d'une soirée trop arrosée ou qui passent outre le refus de leur partenaire.
Alors, on se dit qu'ils ne sont pas très équilibrés dans leur tête et qu'ils n'ont pas intégré les notions essentielles de respect du corps de l'autre et de la valeur du "non"...
Mais ce ne sont pas des pervers, ni des extraterrestres... ils parlent et vivent comme nous.

Là je suis d'accord, on se comprend ouf!

Sauf que tu ne m'as pas citée correctement et que tu as introduit des négations qui n'étaient pas dans ma phrase, histoire de me faire dire le contraire de ce que j'avais dit, pour être d'accord avec moi...
Si ca c'est pas de la mauvaise foi...

Teu teu, excuse, je l'avis lu comme ça, holala... (regarde dessus)
Mais si tu insistes, je considère quand même que le violeur est un pervers et que le fait d'en arriver à violer dévoile une perversion qui était peut-être cachée jusque là.
wildtendercat a écrit:
je considère quand même que le violeur est un pervers et que le fait d'en arriver à violer dévoile une perversion qui était peut-être cachée jusque là.

Je ne pense pas que le type qui viole en fin de soirée une fille qu'il connait ou celui qui passe outre le "non" de sa partenaire, ni même le patron qui saute sur sa secrétaire, soit un pervers: il ne tire pas son plaisir de la souffrance de sa victime ou de la peur qu'il lit dans ses yeux.
A ce moment-là, il se fiche complètement de ce que pense ou ressent l'autre. Il chosifie le corps de la femme qu'il désire à cet instant, mais il s'en fout complètement. Entre autres, parce que certains hommes pensent encore aujourd'hui que les femmes sont là pour satisfaire leurs besoins sexuels, pas pour en avoir elles-mêmes.
Je ne dis pas que c'est normal ni sain... juste que ce type n'est pas (forcément) un "malade" ou un pervers...
Pas plus que le type qui boit trop lors d'une soirée avant de prendre le volant et de tuer une famille entière n'est (forcément) un alcoolique.
49 ans région parisienne 5831
Se promener à poil dans la rue, c'est interdit: si je me promenais à poil dans la rue, la police m'arrêterait pour attentat à la pudeur.

Ce qui est dérangeant dans votre discours, c'est le fait qu'il incite les femmes violées à ne pas porter plainte, si elles pensent s'être mises "en tort", même de façon minime. C'est à cause de ces discours là que des femmes n'osent pas porter plainte, soit parce qu'elles se disent "oui, il m'a violé, mais je l'avais allumé, donc je l'ai cherché", soit parce qu'elles pensent que c'est ce qu'on va leur répondre.

C'est aussi le discours dans lequel le violeur enferme souvent ses victimes pour ne pas avoir de problèmes, pour ne pas qu'elles portent plainte. Il leur dit que c'est de leur faute, qu'elles "n'avaient pas à se ballader si court vêtue", qu'elles "n'avaient pas à le provoquer", que c'est ce que la police leur dira...etc... et ça marche, parce que c'est aussi le discours d'une partie de la société.

Les violeurs ne se vivent pas comme des salauds, souvent, ils ne se vivent même pas comme des violeurs, ils se trouvent de "bonnes" raisons, et ils les puisent dans votre discours. Vous pouvez aller voir le projet unbreakable par exemple, qui recensent des paroles de violeurs.

par exemple:

"je veux juste te montrer combien je t'aime"
"tu l'as bien cherché"
"si tu m'aimais autant que tu le dis, tu n'en ferais pas une histoire"
mamykro a écrit:
Se promener à poil dans la rue, c'est interdit: si je me promenais à poil dans la rue, la police m'arrêterait pour attentat à la pudeur.

Ce qui est dérangeant dans votre discours, c'est le fait qu'il incite les femmes violées à ne pas porter plainte, si elles pensent s'être mises "en tort", même de façon minime. C'est à cause de ces discours là que des femmes n'osent pas porter plainte, soit parce qu'elles se disent "oui, il m'a violé, mais je l'avais allumé, donc je l'ai cherché", soit parce qu'elles pensent que c'est ce qu'on va leur répondre.

C'est aussi le discours dans lequel le violeur enferme souvent ses victimes pour ne pas avoir de problèmes, pour ne pas qu'elles portent plainte. Il leur dit que c'est de leur faute, qu'elles "n'avaient pas à se ballader si court vêtue", qu'elles "n'avaient pas à le provoquer", que c'est ce que la police leur dira...etc... et ça marche, parce que c'est aussi le discours d'une partie de la société.

Les violeurs ne se vivent pas comme des salauds, souvent, ils ne se vivent même pas comme des violeurs, ils se trouvent de "bonnes" raisons, et ils les puisent dans votre discours. Vous pouvez aller voir le projet unbreakable par exemple, qui recensent des paroles de violeurs.

par exemple:

"je veux juste te montrer combien je t'aime"
"tu l'as bien cherché"
"si tu m'aimais autant que tu le dis, tu n'en ferais pas une histoire"


+10 puissance trois cent mille (ca va, comme ca, Le Chat, tu ne vas pas me griffer?) lol
C
110 ans 112
Bon si vous voulez parler des violeurs...
Pour avoir travaillé avec eux pendant 6 mois l'hiver dernier je peux peut-être apporter quelques informations...

Lorsqu'un homme ayant commis une agression sexuelle se présentait chez nous pour un thérapie après avoir finit sa sentence en prison, on évaluait le niveau de risque de récidive que présente cet homme avec les critères suivant... plus il correspond au profil, plus y'a de chance qu'il agresse à nouveau. Les énoncé parlant d'enfant sont là parce qu'ils sont ajouté lorsqu'il s'agit d'un violeur d'enfant. Les trucs en parenthèse sont des précision ajoutées par moi...

Identification émotives aux enfants (être plus à l'aise avec les enfants que les adultes, se sentir comme un enfant, avoir l'impression d'être sur la même longueur d'onde qu'eux)
Hostilités envers les femmes (Varie beaucoup, j'pense pas que vous ayez besoin d'exemple...)
Manque de considération envers autrui (Profiter des autres, les utiliser, s'en foutre...)
Impulsivité
Faibles capacités de résolution de conflits (j'ai des problèmes, je n'utilise pas les bonnes solutions, ou je n'arrive tout simplement pas à trouver des solutions à mes problèmes)
Présence d'émotions négatives et d'hostilité (Se sentir victime de la société, désir de vengeance envers X personne ou peu importe...)
Présence de préoccupations sexuelles, et utilisation de la sexualité comme stratégie d’adaptation (Utiliser la sexualité comme moyen de gérer ses émotions - genre se masturber pour faire passer le stress, faire l'amour pour se réconcilier, ect- , être envahi au quotidien par la sexualité parce que très insatisfait sexuellement, etc)
Effondrement émotionnel (dépression, période très difficile)
Écroulement des liens sociaux (isolement social)
Consommation de drogue ou d’alcool
Éducation sexuelle défaillante (ne pas en avoir, ou au contraire tout savoir parce qu'à l'âge de 5 ans déjà y'avait déjà des VHS de films porno qui trainaient dans la maison sans supervision des parents)
Accès à des victimes potentielles (parce que c'est plus difficile d'agresser quelqu'un qui n'est pas là...)

Certains de ces facteurs sont à court terme, d'autres à long terme, et certains sont des traits de personnalité... donc c'est plutôt difficile de faire un portrait type du violeur.

Mais en gros... Immaturité au plan affectif et social, Lacunes communication et résolution de problème, Manque de connaissance sur l’intimité et l’éducation sexuelle.

Sauf que tout ça, ce sont des caractéristiques que des gens peuvent avoir sans ne jamais violer personne...

Comment une personne en vient à violer? On travaillait avec un outil nommé "La chaine délictuelle" pour expliquer le processus. Cette chaine s'applique au viol, mais aussi à n'importe quel comportement dont en général nous ne sommes pas fiers. Consommation d'alcool, de drogue, magasinage compulsif...

1:Conflit: Frustration vécue, qu’elle soit mineure ou majeure, unique ou le résultat d’une accumulation.
2:Malaise: À la suite du conflit, la personne ressent un malaise qui est habituellement perceptible par des signes non spécifiques : anxiété, irritabilité, intolérance aux frustrations… La personne n'identifie peut-être pas exactement la cause de sa frustration.
3:Augmentation des fantaisies (dans ce cas-ci: fantaisies sexuelles déviantes): Il s’agit d’une augmentation des fantaisies propres à chaque sujet. Elle sera plus ou moins rapide et plus ou moins envahissante. À la suite de ces fantasmes, la personne rationalise pour diminuer l’angoisse, la honte ou le sentiment de culpabilité. Par exemple, cette personne peut soutenir qu’il est normal de fantasmer sur des jeunes filles pourvu qu’elle ne les touche pas : ce qui est son cas à son avis. Mais il commence lentement à glisser sur une pente dangereuse...
4:Choix d’apparence anodin: Avant de commettre une agression sexuelle, la personne va modifier quelques éléments dans son mode de vie. Peut paraitre banal vu de l’extérieur. Habituellement, la personne ne veut pas reconnaitre l’ampleur de ses choix vis-à-vis ceux qui les questionnent, les trouvant alarmistes. (Exemple: Paul est alcoolique et essaie d'arrêter de boire, il va marche un soir, et choisi de tourner à droite plutôt qu'à gauche une fois arrivé au bout de sa rue, à droite il y a une épicerie qui vend de l'alcool, à gauche y'a rien. de l'extérieur Paul n'a pas l'air d'un gars ayant un comportement dangereux, mais en fait oui, ça ne veut pas dire qu'il entrera et ira acheter quoi que ce soit...maiiiiis...)
4:Situation hautement à risque: La personne se place dans des positions de passage à l’acte imminent. Par exemple, un Giles a fantasmé toute la semaine sur sa nouvelle fréquentation, Diane, il sait qu'elle veut attendre, rationnellement il se dit qu'il va respecter cela, mais dans les faits ils sont seuls, saouls et Giles fantasme encore, il sait qu'il risque de le faire, et la pauvre Diane se croit en sécurité... elle n'a aucune raison de penser qu'elle risque quoi que ce soit, parce qu'elle ne sait pas ce qui se passe dans la tête de Giles...)
5:Acte sexuel déviant: L’acte sexuel apporte un soulagement temporaire. La personne ressent pour un certain temps une diminution de son état de tension. Le réconfort est momentané et la chaîne devra bientôt être réamorcée, car la faille fondamentale (problème de base) n’est pas résolue.

Je sais qu'il y a plusieurs façon de voir les choses, mais celle-ci en est une que je vous propose pour le moment, histoire d'avancer (peut-être) dans la conversation. Je sais que la sexologue travaillait des trucs plus en profondeur, mais je n'étais malheureusement pas stagiaire en sexologie donc...c'est le mieux que j'peux faire pour le moment!

Donc en gros, en situation de "crise", les gens réagissent différemment, selon différent facteurs. On ne peut donc pas vraiment dire que les violeurs sont tous des psychopathes...
K
46 ans 728
Quelles mesures de prudence prendre suite a une tentative d agression ou une agression (je ne parle pas de viol) qui a eu lieu : en pleine journee, dans une rue passante ou dans un lieu securise, femme vetue d un pantalon (bref tres couverte) ?

Que faire lorsque des personnes questionnent la femme apres ces evenements - dans les circonstances decrites ci-dessus - sur sa tenue, son comportement habituel avec les hommes, bref cherche des choses pouvant expliquer le comportement masculin sans remettre en cause l homme ?
P
56 ans 3727
aurelie3367 a écrit:
Mais enfin, ca fait 10 fois qu'on explique que le problème n'est pas pas la prudence mais la responsabilisation de la victime.

Mais vous avez quelle autorité morale pour décréter qu'il faut penser ainsi et pas autrement, que ceux qui ont avis différents sont dans l'erreur ?

Le "bien fait pour sa pomme", ça a toujours été comme ça en toute chose. Quelqu'un qui me dirait que je n'avais qu'à mettre ma montre dans ma poche et que je l'ai bien cherché puisque je connaissais les risques aurait raison (même si la remarque est désagréable) car dans le fond je pense la même chose.
M
93 ans 1565
Mais c'est une remarque aussi inutile que cruelle! Quel intérêt ça a franchement à part enfoncer les victimes?
49 ans région parisienne 5831
Prax a écrit:
Mais vous avez quelle autorité morale pour décréter qu'il faut penser ainsi et pas autrement, que ceux qui ont avis différents sont dans l'erreur ?


Perso, je ne me réclame d'aucune autorité. Je fais juste remarquer ce que montrent les études: il y a corrélation entre le fait de penser qu'une fille qui s'est mise en jupe le soir a "cherché à être violée" et la violence elle-même.

Perso, ce que j'essaye de dire depuis des pages, c'est que je ne parle pas de mon avis à moi, ni de ce que je fais dans ma vie, et encore moins de ce que les autres devraient penser, je fais juste remarquer les conséquences de vos opinions: à savoir, les filles qui n'osent pas porter plainte pour viol, les viol minimisés par les proches et par la justice, les violeurs qui se sentent dans leur droit...etc...

Perso, si je me disais que "les filles qui portent une jupe le soir cherchent à être violées" et si on m'expliquait les conséquences de ce discours, ben ça me ferait chier de penser que mon discours peut avoir de telles conséquences, mais si toi, tu es au clair avec ça, eh bien soit.
51 ans Out of nowhere 3834
mamykro a écrit:
Prax a écrit:
Mais vous avez quelle autorité morale pour décréter qu'il faut penser ainsi et pas autrement, que ceux qui ont avis différents sont dans l'erreur ?


Perso, je ne me réclame d'aucune autorité. Je fais juste remarquer ce que montrent les études: il y a corrélation entre le fait de penser qu'une fille qui s'est mise en jupe le soir a "cherché à être violée" et la violence elle-même.

Perso, ce que j'essaye de dire depuis des pages, c'est que je ne parle pas de mon avis à moi, ni de ce que je fais dans ma vie, et encore moins de ce que les autres devraient penser, je fais juste remarquer les conséquences de vos opinions: à savoir, les filles qui n'osent pas porter plainte pour viol, les viol minimisés par les proches et par la justice, les violeurs qui se sentent dans leur droit...etc...

Perso, si je me disais que "les filles qui portent une jupe le soir cherchent à être violées" et si on m'expliquait les conséquences de ce discours, ben ça me ferait chier de penser que mon discours peut avoir de telles conséquences, mais si toi, tu es au clair avec ça, eh bien soit.

Heureusement que tu ne penses pas ça, d'ailleurs personne ne pense ça ici.

Je crois avoir perçu que Prax disait simplement qu'il fallait parfois savoir ne pas se mettre en danger pour éviter le viol (exemple, suivre dans une chambre d'hôtel un mec qu'on vient juste de rencontrer et dont il ne fait pas trop de doute qu'il ferait bien de vous son 4 heures).

Bien sûr que ça ne légitimera surtout pas le viol, mais bon sang, ce serait stupide de considérer que la situation est absolument comparable avec la personne qui se fait prendre par surprise en rentrant tranquillement chez elle.
34 ans 78 1411
wildtendercat a écrit:
mamykro a écrit:
Prax a écrit:
Mais vous avez quelle autorité morale pour décréter qu'il faut penser ainsi et pas autrement, que ceux qui ont avis différents sont dans l'erreur ?


Perso, je ne me réclame d'aucune autorité. Je fais juste remarquer ce que montrent les études: il y a corrélation entre le fait de penser qu'une fille qui s'est mise en jupe le soir a "cherché à être violée" et la violence elle-même.

Perso, ce que j'essaye de dire depuis des pages, c'est que je ne parle pas de mon avis à moi, ni de ce que je fais dans ma vie, et encore moins de ce que les autres devraient penser, je fais juste remarquer les conséquences de vos opinions: à savoir, les filles qui n'osent pas porter plainte pour viol, les viol minimisés par les proches et par la justice, les violeurs qui se sentent dans leur droit...etc...

Perso, si je me disais que "les filles qui portent une jupe le soir cherchent à être violées" et si on m'expliquait les conséquences de ce discours, ben ça me ferait chier de penser que mon discours peut avoir de telles conséquences, mais si toi, tu es au clair avec ça, eh bien soit.

Heureusement que tu ne penses pas ça, d'ailleurs personne ne pense ça ici.

Je crois avoir perçu que Prax disait simplement qu'il fallait parfois savoir ne pas se mettre en danger pour éviter le viol (exemple, suivre dans une chambre d'hôtel un mec qu'on vient juste de rencontrer et dont il ne fait pas trop de doute qu'il ferait bien de vous son 4 heures).

Bien sûr que ça ne légitimera surtout pas le viol, mais bon sang, ce serait stupide de considérer que la situation est absolument comparable avec la personne qui se fait prendre par surprise en rentrant tranquillement chez elle.


Ok mais si elle se fait "prendre" tranquillement en rentrant chez elle, du boulot en tailleur moulant et décolleté avec talon haut le soir après 22 heure... La oui elle aura un peu titiller le danger, à en lire certain en tout cas...
49 ans région parisienne 5831
wildtendercat a écrit:
Bien sûr que ça ne légitimera surtout pas le viol, mais bon sang, ce serait stupide de considérer que la situation est absolument comparable avec la personne qui se fait prendre par surprise en rentrant tranquillement chez elle.


Comparable en quoi? L'une l'a cherché, et l'autre pas? Mais qui décide de ce qui est prudent? Sais-tu que les femmes ont en moyenne moins de chance de se faire agresser dans la rue que les hommes (Buss DM, Malamuth NM. Oxford University Press, 1996.)? Donc si il est imprudent pour une femme de sortir seule le soir, je crois que toi, tu devrais encore moins le faire, non?

Le problème de ce genre d'idées, c'est qu'elles ne resposent pas sur des risques réels et mesurés, mais sur les idées que les gens s'en font, et que c'est avant tout le comportement des femmes qui est questionné. Avec toujours les mêmes conséquences: crainte de porter plainte pour les femmes violées et "bonnes" excuses pour les violeurs.
gourmandise a écrit:
Ok mais si elle se fait "prendre" tranquillement en rentrant chez elle, du boulot en tailleur moulant et décolleté avec talon haut le soir après 22 heure... La oui elle aura un peu titiller le danger, à en lire certains en tout cas...

Le problème, c'est que c'est ceux-là même qui nous accusent de nous réclamer d'une autorité morale qui se permettent d'ériger des règles de ce qu'il est prudent ou non de faire et qui s'arrogent le droit de dire que telle personne a "cherché ce qu'elle n'avait pas perdu" et que c'est "bien fait pour sa pomme".
Mais, comme ca a déjà été dit 20 fois, le pb, c'est que chacun met le curseur de la prudence où il peut/veut. On ne dit à personne de ne pas être prudent mais à quoi bon juger la prudence des autres, et a fortiori celle des victimes, retrospectivement?
Il y aura toujours qqn de plus prudent qui jugera la nôtre.
Personnellement, je ne suis jamais d'homme á l'hotel (une fois dans un mac'do, ca m'a suffit!), je ne me mets jamais en mini-jupe (je doute d'ailleurs qu'il y en ait à ma taille!) mais je rentre vers 22H seule en fauteuil roulant alors qu'il fait nuit. Si un jour je me fais aggresser, il y aura bien encore qqn pour dire que j'ai cherché les ennuis en rentrant si tard et que j'aurai mieux fait de ne pas aller en cours...
Mais je peux aussi me faire agresser en plein jour en retirant de l'argent. Dois-je aussi éviter de retirer de l'argent seule???
Elle s'arrete où la prudence au-delà de laquelle on ne mérite plus de se faire agresser???
Et surtout, qui etes-VOUS pour dire ce qui est raisonnable ou non et qui a ou non "cherché ce qu'il n'avait pas perdu"???
Et enfin, quel intêret d'enfoncer la tete sous l'eau à une victime???
B I U