Présidentielle

(j'ai laissé les discussions aller bon train...)

En fait, je ne suis strictement pas d'accord avec la culture du vote utile... Au moins pour le 1er tour :
Il s'agirait donc de ne pas voter pour celui ou celle dont on préfère les idées (et simplement je suis sûr que l'on peut faire ce choix ! >> celui ou celle qui a une tête qui nous revient le +, qu'on pense le + correct(e)...

Sinon j'ai reçu comme une majorité d'entre vous les 11 docs dans l'enveloppe marron...

Même si certain(e)s ne trouveront pas ça pertinent, je vous livre mon avis...

Se détachent d'entrée 2 groupes...
1. Ceux pour qui je n'aurais pas idée de voter, eu égard à la photo...

2. Celles ou ceux qui "donnent envie"...


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Dans le groupe 1, photo sans couleur frappante, ne me donne pas envie :
Cheminade, ne connais pas, front coupé, trop de veste et peu de tête, la cantine est bonne..
Lasalle, ne connais pas, gros nez, la tête trop relevée (contre-plongée hasardeuse)...
Mélenchon, ce ciel maussade le dessert, et là, il ne parle pas (dommage)...
Fillon, l'oeil noir du rapace, mégasourcil...
Hamon, oreilles sur fond blanc, sinon sympa...
Macron, soit beau et tais-toi...

...Et maintenant le groupe 2 : des + attrayants :
Variante rouge Poutou, soleil on se rase demain, là on profite...
Variante rouge Arthaud, soleil aussi (il brille pour les travailleuses et les travailleurs)... Petits yeux perçants...
Variante bleue Dupont-Aignan, sourire non feint et mine pas rabougrie comme d'autres...
Variante bleue [qui?] : contrairement aux autres, ne signale pas son nom en couverture, juste le prénom Marine (doit faire oublier le père)... Sourire correct et c'est important de séduire l'électorat... Masculin...
Variante bleu-vert Asselineau, ne connais pas, pas un rigolo celui-là!!...

Non certaines choses ne sont pas quantifiable, non tout ne peut pas se traduire en chiffres! Et surtout pas les valeurs que défend l'État souverain dans toutes ses délégations/ extensions. Et c'est en cela que bien souvent le travail des fonctionnaires n'est pas compris car il va souvent de pair avec des valeurs non chiffrables.
Il y a une différence entre répartir un budget et être rentable. Une collectivité n'est pas une entreprise et n'a pas à l'être. Vivre bien ne veut pas dire vivre au dessus de ses moyens.
Liberté Égalité Fraternité, ça veut dire aussi entraide et veiller à ce que chacun ai les mêmes droits, à répartir les richesses et les moyens. Si chaque région doit penser qu'à sa pomme autant ne plus s'appeler la France et se diviser en pays souverains! Ah mais aucun ne pourra avoir de poids sur la scène européenne et internationale? Donc chacun a un intérêt à rester ensembles ou si l'un peut prétendre à une telle force et bien qu'il y aille.

À la lecture des professions de foi j'ai l'impression de vivre dans un pays en pleine guerre civile, sous occupation et plus pauvre encore que le tiers monde. J'ai l'impression de vivre dans un pays où avoir des sous c'est mal, ne pas en avoir c'est mal. J'ai l'impression de vivre dans un pays où jamais rien de bon n'a été fait sous la 5ème république, où jamais rien de bon ne se passe.
Aucun des candidats ne dresse un tableau réaliste et se pose en sauveur du monde (pour ne pas dire Messie), c'est juste ridicule. Comment être crédible soi même quand on ne donne de crédit à personne?

La République est (théoriquement) une et indivisible. Mais c'est un peu comme une compagnie d'assurances. Tant que chacun paie sa cotisation et que les risques sont équilibrés, les remboursements le sont aussi. Mais quand une catastrophe s'abat régulièrement sur un département sans que les cotisations des assurés concernés augmente, l'équilibre est rompu et la majorité accepte mal de devoir payer pour une minorité.

Un organisme d'état n'est effectivement pas là pour faire des bénéfices. Mais pas non plus pour être en déficit permanent. Et quand certains département tirent la sonnette d'alarme parce que les 3/4 du pognon partent à l'aide sociale et qu'il ne reste plus grand chose, on ne peut pas simplement leur répondre que ça n'est pas grave, qu'on n'est pas là pour faire les dits bénéfices.

Nan sérieux : cette campagne, elle "envoie du bois"...

https://www.youtube.com/watch?v=xeDKyl04G74

Prax a écrit:
+ 1 milliard. Mais je n'ai pas l'impression que le simple bon sens soit la valeur la plus partagée.

Ben oui ! Ils ne sont vraiment pas intelligents ces chômeurs et autres pauvres qui arrivent tout juste à survivre avec l'aide sociale que nous leur octroyons si généreusement. Pourquoi ils habitent tous à Saint-Denis avec tous les pauvres alors que ce serait tellement plus logique qu'ils habitent à Neuilly avec tous les riches ?

wildtendercat a écrit:

Le simple bon sens, c'est ça tes arguments wildtendercat? lol
ce qui va dans ton sens ne va pas dans celui de tout le monde. Tout le monde n'a pas les mêmes attentes et besoins!
Comme l'a souligné Mellyne c'est tellement confortable de vivre dans des quartiers entre chômeurs! Et je ne parle même pas des réfugiés... c'est tellement attrayant de venir vivre dans des bidons villes sous le climat européen et ne pas être traités comme des humains! C'est tellement facile de quitter un pays où tu as des diplômes pour aller vers un autre où tu ne seras strictement pas reconnu juste pour... vivre!

les 3/4 du pognon partent à l'aide sociale... comme quoi certaines valeurs marseillaises (l'exagération) sont au final très répandues!
Et au petit jeu des richesses il faut toujours se méfier car la roue tourne, il n'y a qu'à regarder les villes qui vivaient de l'industrie minière et étaient propres, faisant tourner à plein régime une région et qui maintenant 50 ans plus tard sont exsangues et subissent un vraie exode (le Loire au hasard qui a perdu l'industrie minière et automobile/ manufacture)...

reinette81 a écrit:
Evidemment que c'est un chiffre bidon que j'ai écrit comme ça ! Mais voilà bien longtemps que les départements ont tiré la sonnette d'alarme à ce sujet indiquant que le pourcentage alloué à l'aide sociale augmente d'année en année. Et je vois mal les départements où les bénéficiaires de l'aide sociale sont les moins nombreux partager leur "capital" avec les autres. Essayer de ponctionner de l'argent à qui mieux mieux et toujours s'engouffrer davantage dans la voie de l'assistanat n'est pas une solution viable pour réduire la misère. Et je vous dis pas ce qui va se passer dans les prochaines décennies avec l'automatisation du travail et les robots qui vont progresser d'une manière inimaginable aujourd'hui. Mais comme les politiciens préfèrent garder leurs oeillères bien collées lorsqu'on aborde le sujet..........

Il y a de plus en plus d'humains et de moins en moins de travail donc on fait quoi?
On extermine une partie de l'humanité?
On entre dans une politique de baisse de la démographie (enfant unique donc population divisée par 2 à chaque génération?) comme en Chine?
On retourne en arrière avec les vieilles techniques pour que chacun ai du travail?
On répartit le travail entre tous de manière plus équitable?
On fait un loto à la naissance et ceux qui travaillent pourront vivre décemment et les autres ben tant pis?
On force ceux qui ont la malchance de perdre leur emploi à prendre n'importe quel autre emploi (et tant pis s'il ne leur plait pas et s'ils ne sont pas du tout dans leur formation)? Et encore que cette solution n'aura qu'une temps...
Le plein emploi est désormais un mythe, il faut en prendre conscience! Il y aura avec la société actuelle toujours une partie de la population qui ne pourra pas travailler. (et je ne mets même pas la délocalisation sur le tapis).
C'est une vraie question de société qui mérite d'être traitée autrement que "les assistés c'est le mal, y'a trop de chômage c'est le mal". Puisqu'à terme nous ne pourrons pas tous travailler, comment va t on faire? Qu'est ce que nous entendons par travail (toute action utile à la société? toute activité faite sous contrat? c'est quoi maintenant un travail? et est ce que ça peut rester ça, comment? En changeant quoi?). Là c'est encore facile de cracher sur ceux qui ne bossent pas, mais il devient de plus en plus évident que certaines personnes n'arrivent pas à trouver du travail et pas faute de le chercher (t'as 45/50 ans, pas de grands diplômes, une qualification dans un secteur saturé ouvrier ben bonne chance hein...). C'est bien beau de les taxer d'assistés mais concrètement faut quand même admettre que notre société ne permet pas à tous d'avoir un travail et qu'il va y en avoir de moins en moins!

reinette81 a écrit:

Une première mesure serait de limiter les heures de travail hebdomadaires à un seuil non franchissable (comme les routiers, tu as une belle prune si tu dépasses...)
L'intérêt individuel pousse à "travailler + pour gagner +", mais l'intérêt collectif, que + de gens aient déjà un travail!

D'autre part, la baisse des heures de travail améliore la rentabilité, et ménage le "petit personnel"^^ (j'en fais partie! passé de 41 à 35h : tip-top!)

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Bon sinon j'ai déjà l'idée-phare pour Dimanche soir 21h : ce sera le "rassemblement", le "front républicain" (de quasi tous les candidats) pour aucun projet qu'ils auront en commun, d'aillleures, mais uniquement contre le FN s'il est au 2ème tour...

Et ça, c'est juste non-démocratique...

(voilà je voulais le signaler, ça va être l'hallali, et ça me saoule...)

Mais tu ne fais pas si bien dire Mellyne, combien de Français sont prêts à vraiment se bouger le derrière pour trouver du travail. Je connais pleins d'exemple ou Monsieur ou Madame ne veut pas quitter sa région, n'accepte pas un travail ne correspondant pas à sa qualification, préfère rester au chômage ou be rien faire plutôt que travailler.. Etc... Le travail n'est pas assez valorisé et l'assistanat comme mode de vie est une vraie réalité dans certains endroits. Et quand en plus certains de ces gens te crachent à la gueule, crois moi cela n'incite pas franchement à se vouloir solidaire.

Est-ce que les gens dans l'assistanat sont heureux?
Ok ils profitent du système et de ses largesses, ont des aides au logement, vont quémander, sont toujours "ric-rac", éventuellement combinent + ou - au black... Faut dire qu'ils s'emmerdent "sec"...

J'ai mon beau-frère qui est comme ça. Allergique au travail, voilà sa maladie. Le problème est qu'il voulait avoir un statut d'adulte handicapé : refusé.
Objectif vital : pas grand'chose. Ambition personnelle : très limitée...
Les jours se suivent et se ressemblent terriblement. Pas les moyens ni l'ambition de ni passer le permis de conduire, ni évidemment avoir une voiture (pas de formation professionnelle claire = pas de travail) : cloué dans son logement social en location, on se roule des clopes et on joue à la console... C'est triste à dire, l'autre jour c'était "farming simulator"...
C'est un jeu où il faut conduire un tracteur, et ce jeu est un ersatz à un travail d'agriculteur!!!!

Bref je trouve "assez facile" de chercher des coupables à tous les maux de notre pays.
En France il y a toujours eu des pauvres et des riches. Etre pauvre n'empêche théoriquement pas d'être heureux ; il faut evidemment s'exonérer d'un diktat du "tout consommer", où l'on a la honte si l'on n'a pas le dernier samsumg iphone10 turbo + avec écran intégral 5g...

Perso c'est sur la notion de "vote utile" et ce qui va se dire dimanche soir avec les fameuses "consignes de vote" uhuhuhu qui m'intéresse...

Dsl j'ai pas la citation, c'est tel président (américain?) qui déclarait qu'on ne peut aider les pauvres si on raisonne comme eux?

Il faut aussi se souvenir des 3 mots en 'té'...
Et en définitive, que tu gagnes 1000€ du travail ou 1000€ d'aides sociales, celà fait au total 2000€ qui sera consommé, et fait tourner le pays...

Je ne nie pas que les situations que vous décrivez existent. Cependant ces situations restent marginales (sauf particularités régionales d'économie quasiment inexistante). Avec plus de 3 millions de chômeurs, ça fait beaucoup de fainéants qui choisissent de ne pas se bouger le derrière pour trouver un travail, n'est-ce pas ? Sans compter tous ceux qui sont en situation de sous-emploi ou en emploi précaire dont les revenus ne leur permettent pas de sortir d'une situation de pauvreté. Ma conviction est qu'on ne choisit pas d'être pauvre, de même qu'on ne choisit pas d'être chômeur. Je vous engage à lire les études de l'INSEE sur ces deux points.

wildtendercat a écrit:`

ça te va bien de dire ça quand tu as du taf et que tu fais partie des privilégiés! Donc en couple tu pars à des heures de chez toi, tu finances un autre logement (même juste une chambre), tu renonces à voir tes enfants une grande partie de la semaine pour.... bosser? sérieux là? et on doit accepter ça parce que l'on est au chômage ?! oO
Quand la famille peut bouger je ne dis pas (et encore que quand t'as ta maison à crédit et que tu dois prendre le risque de la louer car pas encore possible ni de vendre ni d'acheter une autre...).
Est ce que l'on peut en toute conscience demander cela à des gens?!
Tu t'es formé pour un métier qui te passionne, une branche qui te passionne et tu dois faire un métier dans une branche toute autre sans moufter car pas de chance t'as tiré la carte chômage?! Et ne te leurre pas, si le chômeur accepte cet emploi il fait une croix sur sa carrière ce n'est pas "en attendant" car une fois pris dans l'engrenage la marche arrière n'est pas possible.

Et je vais te dire mieux l'homme et moi faisons ce que tu dis. Mais nous le faisons car nous sommes deux et que lui a pu me suivre.
Lui a renoncé à son ancien taf car pas de place dispo et c'est très bouché. Et bien malgré ses efforts il n'a rien trouvé dans sa branche. Du coup ben il est devenu prof contractuel, payé au lance pierre et surtout à coup d'acompte tous les mois et à j+4 mois de sa signature de contrat n'a pas encore une seule fois touché un salaire dans son intégralité, en gros sans moi il ne peut pas vivre. Tu trouves ça normal toi? On est obligé d'accepter ce taf parce qu'on est au chômage? Même si on est célibataire' et que du coup on ne peut pas vivre (acompte = 450 E par mois hein!) Ben non, pour info l'esclavage c'est fini pas la peine d'essayer de lui donner une forme plus acceptable (et encore que)! Et ma comparaison est volontaire car avec ton fonctionnement Wildtendercat les personnes n'ont plus le choix de faire ou pas, elles doivent subir des déplacements (sans indemnités, parce que bon un déménagement ça coute!) mais ne pas avoir leur mot à dire et leur volonté à être respectée sur leur mode de vie sous prétexte qu'elle sont touchées par le sale chômage...?!
Moi j'ai accepté aussi de refaire une année de stage de relancer les dés. J'ai de la chance je reste dans mon académie, mais où je n sais pas encore. Mais cette année de stage c'est vraiment très dure et je comprends que certains laissent tomber et démissionnent surtout quand tu sais qu'à la fin t'es muté à perpettes, sans compensation financière et que tu vas laisser ton conjoint toute la semaine à l'âge où tu construis ta vie de couple adulte. (jusqu'à 30% de démission dans certaines disciplines dans l'année de stage des profs hein). Et encore nous au moins on a à la clé le statu du fonctionnaire.
Nous avons tous des exemples de gens qui abusent du système mais honnêtement tu envies leur vie? Moi pas, c'est vivoter que d'avoir certes du temps libre mais pas d'argent pour partir ou avoir des loisirs (je parle ici des vrais, pas des trucs qui te permettent de tuer le temps genre TV/ jeux)! Et non tous les chômeurs ne sont pas des grandeurs, faut arrêter l'amalgame!