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La taille du sexe ça compte ou pas pour vous les fille

49 ans Aucune discussions sur le sexe via le Tchat! Passez votre chemin si c\'est le cas. 4512
Je trouve que notre société est machiste vis à vis des femmes qui travaillent . Pour un même boulot et même diplôme d'un homme , une femme sera payer moins  
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51 ans Out of nowhere 3834
Je ne partage pas ton point de vue Anatasnia, surtout en lui donnant la force d’un principe général de notre société. En partant de ce postulat, où toute inégalité serait le reflet d’une discrimination, les garçons en sont donc victimes au collège et au lycée, car les filles réussissent bien mieux!
49 ans Aucune discussions sur le sexe via le Tchat! Passez votre chemin si c\'est le cas. 4512
Je ne parlais pas du collège ou les lycées voir plus ( soit dit en passant , je ne suis pas d'accord avec toi non plus sur ce point de vu là).
Les filles en général travaillent plus et vont dans les secteurs ou leurs compétences sont reconnus .
Mais arriver sur le marché du travail , c'est une autre histoire en cela ..c 'est machiste. Car un patron privilégiera un homme plutôt qu' une femme aux mêmes équivalences ( diplômes..) .
54 ans Une femme grande, blonde et très ronde 1549
wildtendercat a écrit:
Je ne partage pas ton point de vue Anatasnia, surtout en lui donnant la force d’un principe général de notre société. En partant de ce postulat, où toute inégalité serait le reflet d’une discrimination, les garçons en sont donc victimes au collège et au lycée, car les filles réussissent bien mieux!

A l'école on est jugé sur nos notes et il n'y a pas un barème pour les garçons et un pour les filles. Nous sommes tous jugés sur le même et les filles réussissent mieux (et encore l'écart en pourcentage n'est vraiment pas énorme)
car elles sont moins dissipées et plus studieuses.
Dans la vie active juste le fait d'être une femme fait que même pour un premier poste le salaire est inférieur à celui d'un homme.
49 ans Aucune discussions sur le sexe via le Tchat! Passez votre chemin si c\'est le cas. 4512
Merci allégorie ! Je pense la même chose que toi.
39 ans 535
Phénomène connu lorsque le salaire est à négocier oui :/ Ceci dit entre l'école (primaire ?) et la vie active il y a des étapes ! ...les tendances s'inversent selon les filières. Je pense que tout s'égalisera avec le temps, enfin de l'ordre de quelques décennies hein, pas 6 mois. Les emplois avec grille de salaire ont le mérite d'appliquer déjà l'égalité (bon ils payent sans doute moins, aussi ^^) : CNRS par exemple.
51 ans Out of nowhere 3834
Les études à ce sujet montrent en effet qu’il reste encore, dans le secteur privé, des différences de rémunération entre les sexes qui ne seraient pas explicables par des critères justifiés (comme par exemple une disponibilité moindre). Il est aussi souvent relevé, comme tu le soulignes Pan, que les femmes négocient moins bien leur salaire (est-ce lié intrinsèquement à une moins bonne négociation, ou au fait que ce sont des hommes qui se livrent à une discrimination?).
51 ans Out of nowhere 3834
Anatasnia a écrit:
Je trouve que notre société est machiste vis à vis des femmes qui travaillent . Pour un même boulot et même diplôme d'un homme , une femme sera payer moins .


Une gentille provocation pour nous inciter à prendre un peu de hauteur, et notamment concernant le «sacro-saint» principe de parité, et sur une société prétendument machiste. Pourquoi ce principe de parité, si juste paraît-il, ne s’applique pas à toutes les activités?

Les prisons françaises ne renferment que des hommes ou presque (97% de la population carcérale en France!). Sont-ils victimes de sexisme ordinaire?
54 ans Une femme grande, blonde et très ronde 1549
Pour le coté absurde j'ai une autre comparaison.
Les clients des prostitué(e)s sont à 99% des hommes. Les prostitué(e)s sont-ils/elles sexistes et victimisent-ils/elles leurs clients ?
Vous avez 4h.
41 ans Rennes 293
J'ai très peu de temps en ce moment mais j'ai bien envie de répondre à ça tout en évitant un concours de misérabilisme.

Je crois que les femmes ont encore des avancées à faire pour elles dans la société française car effectivement elles sont encore "coupées" de certaines choses. Que cela soit en matière de politique, de vie de famille ou d'écarts de salaires et Allégorie a raison (et ce n'est pas tout bien sûr). Avoir des enfants ne doit pas être un frein à la vie professionnelle si on le désir et des choses doivent évoluer. Les avancées tardent et sont lentes malheureusement... À quand une femme présidente de la république? (j'y crois perso pour les prochaines élections)

Si elles ont besoin d'avancer dans la société et je le pense profondément, il est aussi de mon avis que tout n'est pas si rose pour les hommes et les idées de dualisme entre les causes des genres me choquent. On a pu voir que quand j'ai voulu défendre la cause des hommes il a été admis que je devrais être contre celle des femmes. Peut-on penser que cette attitude serait révélatrice d'une autre? J'admets parfaitement que la société peut être emprunte d'un certain "machisme" et que les hommes doivent changer. Mais si cela est vrai, je crois aussi qu'il faut savoir relativiser, que le terme de machisme est galvaudé et que les caricatures sont nombreuses.

Wiltendercat a de mon point de vue raison quand il parle de l'échec scolaire et du milieu carcéral. Néanmoins, je ne le dirais pas de la même manière que lui et avec plus d'explications pour éviter les réponses faciles. Ce qui me choque est que cela n'intéresse pas outre mesure les femmes visiblement, leurs mères, qui restent en grande majorité les personnes qui élèvent les garçons comme les filles, surtout dans les familles séparées. Cela me laisse perplexe... Il est néanmoins vrai que les pères devraient davantage participer à l'éducation. Là aussi des choses évoluent à leur rythme...

Plutôt que de développer sur des idées je vais vous décrire ma vie ou du moins la façon dont je l'ai vécue à travers les yeux du genre que l'on m'a imposé.

Je suis né dans les années 80. Ma naissance n'a pas été mieux accueillie que celle d'une fille et ma mère a refusé à notre père de voir ses enfants pour de pures raisons relationnelles entre elle et lui (je l'ai su adulte). On ne peut pas vraiment dire que mon père ait été dominant sur ce point. D'ailleurs, ma mère n'arrivant pas à assumer seule ses enfants j'ai grandi en famille d'accueil. L'endroit où j'ai ouvert les yeux était assez "traditionnel" voir "vieillot". La femme de la famille d'accueil gérait la maison et l'éducation de ses enfants. Son mari partait au travail, revenait usé et toujours dans un certain mutisme faisait les comptes de la famille le week-end sous le regard de sa femme. La personne qui gérait la maison au quotidien était une femme et il ne m'est même pas venu à l'esprit pendant des années que les choses pouvaient être différentes.

Ainsi, la personne à qui je demandais si je pouvais "sortir jouer", "quitter la table" où que sais-je du quotidien était une femme et c'est aussi elle qui me donnait des obligations. Plus tard, en revenant les voir, je me suis rendu compte que la personne que je ne connaissais pas était l'homme de la famille. Quel manque...

À l'école, mes institutrices (d'ailleurs j’emploie naturellement un terme féminin) étaient des femmes et il en fut de même pour l’immense majorité de mon enseignement scolaire. Quand il y avait quelque chose à reprocher à un genre, c'était toujours celui des hommes je trouve, du moins c'est ainsi que je l'ai vécu. Sur les sujets des "guerres", des "droits masculins du passé" et j'en passe... J'ai perçu les réflexions positives comme étant pour les filles :"vous pouvez parfaitement faire cela de votre vie..." ou "une fille peut aussi..." et tant mieux pour elles! Mais quand on ne s'adresse qu'aux garçons sur leur avenir, le ton change, ils "doivent", ce qui bien plus réducteur. Cette notion de devoir ne sort pas de n'importe où d'ailleurs, elle est intimement liée au genre des hommes. J'ai compris bêtement que je devais assumer l'histoire en tant que garçon, quel lourd fardeau! Une vision surtout bien réductrice et parfaitement fausse. Au point où j'ai été poussé à aller passer mon bac à 30 ans après des études ratées en vue de faire une fac d'histoire pour enfin me faire une idée de tout cela. Je me suis finalement orienté ensuite vers la psychologie.

je sais que des personnes ne verront pas du tout leur scolarité ainsi, mais les époques peuvent changer et c'est simplement ainsi que je l'ai vécu. Ce n'est pas nécessairement facile d'être une filles, il y a du sexisme jusque dans la langue que l'on nous apprends. Mais je n'arriverais pas à dire que c'est mieux pour un garçon. Je ne suis pas en train d'argumenter, je vous dit ce qu'il se passait en moi et je vous remercie de le respecter. Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas me proposer un autre vécu et je sais qu'il y en a. Mais venir me reprocher ce que je vivais dans ma chair me semblerait bien cruel.

Comme tout enfant placé j'avais une assistante sociale référée qui était une femme ainsi que la juge pour enfant que j'ai vue 2 fois dans ma vie. On peut y ajouté le passage chez la psychologue qui aussi était une femme.

Peut avant mon adolescence j'ai connu ma mère. Le choque de ma vie! Pas une seule demie-journée sans proférer des paroles négatives sur les hommes en pensant qu'elles ne faisait pas du mal à son fils. En fait, son enfant était selon ses paroles un accusé pour avoir été simplement élevé comme un homme. Il aurait été bien qu'elle le fasse elle-même ai-je pensé, mais c'est une autre histoire... Ce fut une véritable descente en enfer dans laquelle les relations avec la famille d'accueil étaient devenues un cauchemar (car je vivais tantôt chez ma mère et tantôt chez eux). Je trouvais ma vie bien triste... Étais-je la personne qu'elle décrivait? Un futur bourreau envers 50% de la population que sont les femmes? Comment vivre avec cela? Je vous invite à y réfléchir mais si un genre est responsable de tout ce que l'autre a vécu à côté de moi même Hitler était un enfant de cœur (je n'ai rien contre les enfants de cœur rassurez-vous)! J'aurais bien aimé avoir eu mes prétendus droits de garçons pour éviter d'autres choses aussi à cette époque, mais je ne rentrerai pas dans les détails...

J'ai ensuite continué ma vie en foyer où je dois admettre qu'enfin les choses étaient différentes! Face à des jeunes en difficulté les éducateurs et éducatrices savent avoir des réflexions positives et proposer des perspectives. Ce fut d'ailleurs la seule fois de toute ma jeunesses où j'ai été guidé par des hommes et des femmes. Cela a duré un an et demie mais n'a manifestement pas été suffisant...

Imbécile que je suis, je suis retourné chez ma mère en me disant que la personne qui avait instillé un tel mal en moi était peut-être la seule capable de l'enlever. Quelle naïveté...


Puis j'ai tout quitté... Et j'ai galéré...

Les enfants que j'aurais pu éventuellement avoir on tous été avortés et je n'ai pas pris part aux décisions. Ce n'est pas mon corps qui est en question sur ce sujet et je n'ai aucune difficulté là dessus, c'est bien normal! Mais pour la domination masculine il faudra repasser...



Aujourd'hui:

Quand je vais en Amphi faire des cours de psycho deux week-ends par mois, l'immense majorité des étudiantes sont des femmes (je dis d'ailleurs les "étudiantes") ainsi que l'équipe enseignante. Les ouvrages modernes liés à la matière sont plus souvent écrits par des femmes. Bien sûr il n'en va pas de même si je lis des choses qui ont plus de 100 ans. Mais bien que ses lectures soient intéressantes, Freud est un peu dépassé...

Ma vie amoureuse ou sexuelle est à des années lumières de tout ce que l'on peut reprocher aux hommes. J'apprends à chaque fois ce que je devrais être. Quelle horreur!

Où je travaille, la directrice est comme l'indique l'intitulé de son poste une femme ainsi que la comptable qui collabore avec elle main dans la main. L'équipe de travail est en immense majorité féminine aussi.
Mes attributions sont en général exercées par des femmes dans la société (Je fuis les emplois exercés en majorité par des hommes pour de nombreuses raisons, ils sont tellement bien...). Ainsi, des fois, sans faire attention, pour parler de moi, les personnes disent "la (avec le nom du poste)" ou "la femme de la..." et me regardent ensuite comme si elles avaient commis une erreur sous un biais péjoratif. J'abonde en général dans leur sens, pour être franc, ça me fait du bien! Je leur dit que c'est pareil et qu'elles peuvent continuer en ce sens car être un homme ou une femme n'est qu'une attribution de normes sociales. Je ne veux quand même pas être transgressif.

Enfin, à force d'apprendre qui j'aurais dû être en tant qu'homme et à la vue de ce que cela m'apporte dans la vie j'ai simplement décidé d'être moi et d'éviter un genre tellement magnifique que je le trouve purement insupportable à vivre!

Je suis conscient que nous avons tous des vies différentes dans des environnements très différents et je ne suis pas là pour reprocher des choses à un genre ou à un autre. Mais quand on vient me parler de domination masculine ou de société machiste, au regard de ma vie je suis complètement consterné.

Même si tout cela ne me gêne pas : J'ai été élevé par des femmes, éduqué par des femmes, les seules maltraitances que j'ai connues ont été pratiquées par des femmes, les personnes ayant des droits sur mon placement dans mon enfance étaient des femmes et la personne m'ayant empêché de voir mon père était une femme. La possibilité pour mes enfants de simplement pouvoir naître revient aux femmes concernées, mes enseignantes à la fac sont des femmes et j'ai uniquement des supérieures hiérarchiques féminines au travail! je dois en revanche assumer d'être un machiste aux yeux de la société pour une vie que je n'ai simplement jamais connu. Je dois même maintenant assumer d'être un "porc" (et oui rien que ça!) pour une sexualité que je n'ai pas et des choses que je n'ai jamais dites ou jamais faites ainsi que jamais pensées. S'il avait fallu que je montre autant de respect aux hommes que j'en ai eu pour les femmes dans ma vie ils auraient eu l'impression que je leur lèche le ...!

Excusez-moi. Mais comprenez que certains hommes ne vont pas arriver à comprendre la façon dont sont proposées certaines revendications féminines. Car de leur vécu, non seulement ils ne vivent rien de ce qui leur est manifestement reproché mais en plus on leur colle une étiquette parfaitement injustifiée à assumer. Se sont sûrement eux qui vous diront que des choses sont à faire évoluer pour les hommes contrairement à la pensée dominante mais sur des sujets différents de ceux que les femmes mettent avant pour elles. Mais ils risquent de passer pour des machos, voir des masculiniste et pire des misogynes!

J'ai appris à apprécier ma vie et très sincèrement je ne m'en plains pas. Mais ma vie d'homme manifestement tant enviée, cela fait longtemps que je l'ai jeté à la poubelle! Alors on pourrait me dire dans ce cas, "pourquoi défendre les hommes"? Je le fais car je dois assumer ce que l'on fait assumer aux hommes envers la société mais aussi car je pense simplement aux nombreux autres hommes qui sont loin des images qu'on en fait.

Savez-vous ce que j'aurais aimé? J'aurais aimé être le macho de base qui peut dire aujourd'hui "oui, c'est vrai on peut se remettre en question par rapport aux femmes" et même faire mes excuses après "#metoo". Je ne me serais pas posé plus de questions que ça... Je me sentirais bien finalement. Comme un petit chien qui fait ce qu'on attend de lui et qui en plus à le droit à la parole en passant pour un "nouveau mec bien!". En ne remettant surtout pas en question la manière dont on me condamne de me comporter et depuis toujours, acceptant toute caricature de moi-même. En croyant que changer les hommes c'est simplement arrêter de faire des choses néfastes envers les femmes. Sauf que ma vie ce n'est pas ça! Là vérité est que pour les hommes rien a bougé et tout reste à faire...

Avant de vous quitter, j'aimerais faire remarquer que par cette contribution je ne suis pas en train d'inviter à un concours d'enfances malheureuses et que le but n'est pas de sortir les mouchoirs. Si on cherche pire il y a assez de misère humaine pour y parvenir sans problème. J'ai simplement voulu décrire en quoi ma vie ne correspond pas au clichés qu'on peut s'en faire. De plus le sujet concerne les hommes, du coup je ne me prive pas et j'invite tous les hommes qui pensent qu'ils n'ont rien à dire à se faire entendre.

Dernière modif par le 1990j; modifié 1 fois
54 ans Une femme grande, blonde et très ronde 1549
Et un podcast sur la place des femmes à l'université parmi le corps enseignant.

https://www.francecult...ce=Facebook#Echobox=1542115646

Au fait Haris les philosophes étudiés sont en grande majorité mâles.
41 ans Rennes 293
Bas écoute Allégorie, si tu veux tu viens en Amphis un samedi à Rennes, tu verras l'évidence de la masculinité dans ma vie à l’université et ma grande vie de "mâle dominant"... (mais pour de vrai je suis prêt, je ne peux pas te dire mieux que ça!) Tu pourras admirer la bibliothèque universitaire où les personnes qui gèrent l'accueil et le rangement des livres sont des femmes. Même devant les machines à café je n'ai jamais vu une majorité d'hommes hormis à des moments où il n'y a presque personne et que deux gars arrivent là par hasard. Puis ont passera à l'UFR de sciences humaines où tu constateras le nombre d'hommes en poste dans l'administration, c'est-à-dire 0. Arrivé en Amphi tu verras le nombre d'hommes entre les étudiantes, c'est bien simple, la dernière fois nous étions 3 (c'est facile à compter 😄 )sur environ 120 personnes et je me demande si je ne serai pas le seul la prochaine fois. Oh si! Il y a un domaine où tu trouveras un homme unique et seul, un vrai "dominateur"! C'est la personne qui gère l'informatique mais elle n'est pas là les weekends. Certains enseignants chercheurs sont encore des hommes en psycho! Un des seuls domaines professionnel de la psychologie pas encore hyper féminisé. Donc comme je le disais le personnel d'enseignement sera en majorité des femmes mais sans que cela ne soit encore écrasant. Enfin, si jamais tu as envie de discuter autant avec des hommes que des femmes ce jour là ce sera une grande déception. Pour la domination masculine, je t'invite à apporter ta loupe! Même les bouquins que je risque de prendre seront écrit par des femmes!

En revanche si tu le fais je veux que tu dises ce que tu as vu sur le forum. (normal) Ne t'inquiète pas je saurais me retenir de te faire du plat!

Même les WC des femmes ont été refaits et pas ceux des hommes à proximité de mon Amphi! J'admets que ce n'est pas l'argument qui tue, mais c'est bien réel!

Alors il est vrai que je fais de la psycho et que c'est devenu hyper féminisé (mais je ne comprends pas pourquoi personnellement) et du coup on peut dire que c'est "trompeur". Enfin, vu la féminisation des filières universitaires en sciences humaines, économiques et sociales, lettres, droit, langues étrangères, etc... Je ne me fait pas trop de soucis pour le nombre de femmes enseignantes à venir. Je n'ai pas trop peur pour le "plafond de verre". Surtout que si l'on va dans le primaire et le secondaire le "plafond de verre" est brisé, consumé, piétiné, depuis bien longtemps. Les métiers de l'enseignement ne cessent de se féminiser.

Non mais tu te rends compte que tu me parles sans doute du seul domaine où les femmes ne sont pas encore plus nombreuses dans l'enseignement? Les hommes dérangent-ils à se point là? Autant nous traiter de pestiférés ça ira plus vite! Sans doute en plus pour aller contre des propos que je n'ai pas eu et dans un autre domaine universitaire que le mien et dont je ne parle pas.

Alors il y a une raison au fait que l'enseignement universitaire reste encore pour le moment masculin. C'est que même si les garçons sont peu nombreux en licence et en master dans les filières que j'ai citées, ils obtiennent plus souvent un doctorat que les filles à nombre égal. Et oui, les garçons se rattrapent plus tard... Nos temps biologiques ne sont pas les mêmes. l'école de l'égalité est-elle toujours juste? J'ai de sérieux doutes sur le sujet et je ne suis pas le seul... Vois-tu, j'ai encore masse d'arguments dans ma besace pour défendre les hommes mais tout vient à point à qui sait attendre...

Je n'ai pas parlé de philosophie dans mon poste mais de la psychologie. enfin, plus exactement, j'ai parlé extrêmement brièvement de ce que je vivais socialement dans ma filière. Je n'étais pas en train d'expliquer des statistiques et des chiffres à qui l'on fait dire ce que l'on veut mais de ma petite vie quotidienne et de ce que j'y vois. Surtout, comment je la perçois et vous faire comprendre mon ressenti quand on me parle de domination masculine. Même si je vous comprends dans certains domaine et je l'ai dit! Mais dans ma vie perso la domination masculine c'est 0 pointé et pire que ça...

Alors je peux quand même te l'avouer, j'ai un petit avantage masculin à l'université si on peut l'appeler ainsi. Cela du fait que les hommes sont tellement peu nombreux dans ma filière que nous inspirons la rareté. Du coup je suis quasi sûr qu'on va me donner la parole si je veux poser une question "Enfin un homme qui parle on ne va pas le couper..." et je pense que des fois certaines femmes sont enfin contentes de voir un homme pour discuter, ainsi je n'ai pas trop de concurrence masculine pour me faire des relations (c'est le moins qu'on puisse dire). Je suis en correspondance aussi et il y a quand même un peu plus de garçons dans les cours de psycho classiques (j'avoue). Voilà mon immense champs de domination masculine. Attention ça fait mal!!!!

Dernière modif par le 1989j; modifié 2 fois
S
89 ans 4951
Haris-tote effectivement les choses changent dans les études et heureusement. En 4eme année de médecine c est 70 pourcent de femmes. Mais les professeurs sont encore très largement des hommes.

A l école polytechnique, selon les filières tu as encore une majorité d hommes, mais en sciences du vivant par exemple cela doit être presque moitié moitié, pas en mathématiques encore ni en physique par exemple. Il y a 40 ans quand mon mari y était les filles étaient extrêmement peu présentes.

Les choses changent et avancent mais il reste encore des choses à faire.

Ceci dit j entends sur plusieurs de tes postes combien tu es heurte par les mouvements meetoo. (Je mets "balance porc à part je trouve que La démarche n est pas la meme)

J ai éduqué mes fils d une manière non genrée et sensible à la cause féminine. Malgré les traumatismes et abus sexuels sont j ai été victime j ai fait un gros travail pour moi pour ne pas mettre tous les hommes dans le même panier. Donc mes fils n ont jamais eu le sentiment qu ils devaient payer pour ce qui m a été infligé.

Ils ont donc soutenu le mouvement meetoo et ont donc été attentifs à entendre les femmes qui avaient besoin de parler de ce qu elles avaient subi.

Par ailleurs il n y a pas eu un seul féminisme tout le monde n est pas d accord sur tout. Moi meme je ne partage las les idees de toutes les feministes que je cotoie c est pas si grave la pensee n a pas a etre unique. Je suis par exemple végétarienne mais je ne suis pas vegan par exemple (et certains vegans me jugeront mal je fais ce qui me parle et avec ma conscience )

Par ailleurs les feministes dont je fais partie pensent que l egalite diminuera aussi les comportements sexistes envers les hommes. Quand mes fils étaient petits il existait une "journée des filles" c à dire que les filles allaient passer la journée avec leur papa au travail et les garçons allait en classe comme d habitude. Or,je trouvais cela injuste . Après quelques lettres et téléphones cette journée des filles s est transformée en "journée de tous les métiers" Les filles vont au travail avec leur père et les garçons avec leur mère (si manque de parent on peut évidemment trouver oncle tante parrain marraine etcc.. ) je trouve que cette mesure est plus utile. Mais le bureau de l égalité de mon canton a tout à fait été ouvert à mes arguments donc il n y a pas une pensée unique chez les feministes.

Mes fils ne se sentent pas mal d être des hommes.

Dernière modif par le 1990j; modifié 1 fois
S
89 ans 4951
Je ne sais pourquoi la moitié de mon message a disparu ainsi que certaines corrections.je n ai pas le courage de tout réécrire (suis sur mon tel) mais en substance je résume en disant que même si tu es un homme haris tote tu n es pas obligé de te sentir attaque au nom de tous les abuseurs. Je disais qu en tant que blanche je ne me sentais pas responsable de chaque discrimination et injustice subie par des humains d une autre couleur de la mienne. Même si dans beaucoup d endroits il y a eu des atrocités commises par l homme blanc "civilisé". Par contre j estime important d entendre la voix de ceux qui souffrent
41 ans Rennes 293
Eh bien Saralou, quand des idées nuancées, réfléchies et positives sont développées je ne peux qu'abonder en ce sens et je suis en accord avec tout ce que tu écris (à de très légères nuances près sans doute mais je suis pas du tout un jusqu’au-boutiste et ça me va très bien).

Tes fils ont eu de la chance, je peux te l'assurer, ça me fait du bien d'entendre ça! Tu as mes félicitations les plus sincères et je crois que ce que tu écris l'est aussi!

Je n'ai pas du tout eu cette vie. Oh je vis bien! Je ne me plains pas. Il m'a simplement fallu des décennies pour mettre ma vie d'homme enfin à la décharge et ça va mieux. Ce qui a beaucoup d'avantages finalement, donc je serais véritablement injuste de me plaindre pour ma vie actuelle. Mais je n'aime pas qu'on vienne me raconter ce que ma vie n'est pas et il faut voir le temps que j'ai gâché pour ça, il faut l'accepter.

Je ne suis pas un anti #metoo, au contraire! Mais #metoo n'est effectivement pas #balanceto.... Que je n'arrive même pas à écrire. J'avais décrit ma position dans des postes précédents je crois (à vérifier mais je suis quasi sûr). Je voulais mettre en avant la façon dont je dois le vivre, ce que l'on m'impose dans une vie qui est à des années lumières de la pensée ("dominante" pour le coup) entretenue! c'est qui est autre chose...

J'avais la même idée que toi sur le féminisme et ce qu'il pouvait apporter aux hommes et puis je l'ai revue ou du moins en partie. Car les travaux de recherche que je vois dans le domaine ou le travail de beaucoup d'associations sont excellents! Mais les idées populaires suivent-elles? Je ne le crois pas où le sens est toujours simplifié, galvaudé... Attention, je n'ai pas dit que les avancées des femmes dans la société ne sont pas une chance pour les hommes ce qui est une autre idée et je crois que c'est une chance pour nous effectivement comme l'explique la psychanalyste Sophie Cadalen. Je crois que des avancées et des changements pour les hommes ne viendront que d'eux mêmes au bout d'un moment, que cela se fasse à travers le féminisme ou non.

Alors il y a des balbutiements à travers des mouvements "masculinistes" peut flatteurs dont je n'arrive pas à partager 1% des idées. Mais bon, il semble qu'il y ait de minuscules remises en questions... J'espère un développement positif à l'avenir. Il y a néanmoins des idées dites "hoministes" qui commencent à ressembler un peu (j'insiste sur le "un peu") à quelque chose. Enfin, il y a l'excellent livre grand public du pédopsychiatre Stéphane Clerget "Nos garçons en danger" que j'ai apprécié même si je ne suis pas d'accord avec tout. L'auteur a le mérite de proposer une nouvelle démarche intellectuelle qui pose des questions intéressantes mine de rien je crois. Enfin, tout n'est pas radieux dans les idées qui se portent sur la défense du genre homme par les hommes, mais elles se développent comme elles peuvent aussi et ont besoin d'une certaine tolérance je crois.

Merci pour ta contribution constructive et de m'avoir sans doute réellement lu (je sais la longueur de ce que j'ai écrit mais je ne suis pas parvenu à faire autrement).

Dernière modif par le 1989j; modifié 9 fois
B I U


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