Hyperphagie et RA... dur dur...

Encore des mots en l'air.

Aujourd'hui journée pourrie par moi...

J'ai l'impression de ne plus savoir vivre à force d'avoir tout remis en question...
J'arrête dès ce soir de me faire du mal.

Voilà!

Et bien alors bonne nuit, vous me reverrez peut-être un de ces jours, pour le moment je suis débordée, c'est le cas de le dire (je ne rentre plus dans aucun de mes pantalons), je n'oublie pas la RA, même si en période de stress, les sensations de faim et satiété sont souvent un peu altérée... Quand en plus on a fait de l'hyperphagie pendant longtemps, j'ai un peu peur de ce que je vais retrouver de moi mais je tâcherai de faire attention...

Un peu de respect pour soi-même, ça commence vraiment par là!

à plus tard!

:scrambleup:

c'est dur à vivre ces périodes où l'on n'arrive plus à maîtriser quoique ce soit
Après une crise attends tu d'avoir faim pour re-manger ou te mets-tu à manger même si tu est encore "remplie"
Car moi je me rends compte indirectement que lorsque je me "remplis" :
- j'arrête plus rapidement qu'avant car la "saturation" arrive plus vite (commme quoi même si la satiété est difficile à identifier ) quelques mécanismes s'installent doucement
- j'attends d'avoir une réelle faim, avec l'estomac qui fait du bruit, le mal au ventre, tellement "le manger sans faim et sans fin" me laisse une sensation désagréable pour ne pas dire de dégoût dans le sens absence de plaisir

si tu essaies de retrouver ta faim cela peut aider à te réguler et déjà ne pas prendre de poids

A+
tidji

Hum...
Pourtant je dors mal, j'ai des maux de ventre, un corps que je voudrais voir changer, plein de trucs à faire, des amis, un cerveau, des objectifs...

Mais ça doit me stresser de trop et du coup, ça m'est égal de faire tomber tout ça dans les placards et d'accentuer mes difficultés. :fouet:

Je n'arrive pas à admettre un tel comportement et pourtant, c'est bien celui que j'adopte.

:evil: :evil: :evil:

Mon petit-déjeuner fut celui d'une ogresse affamée... :roll: :roll:

Mais bon. La journée ne fait que commencer, elle peut continuer en s'améliorant, il n'y a pas de raison.


C'est pas pour plomber le moral, mais bon.... Sinon, avant mon petit-déjeuner, elle était bien partie, je me suis levée de bonne heure et atelée à une tâche importante très tôt! Avec presque regain d'énergie.


Sinon, je me demandais, pour celles qui sont hyperphages, combien de temps elles pouvaient passer à adopter ce comportement. Car pour ma part, depuis dix mois que je réagis ainsi, je m'inquiète vraiment pour ma santé et pour le long terme etc. Je sais que ce n'est pas la bonne solution. :evil:

Bon courage en tout cas, bonne journée!

salut...
je vis à peu près la même chose que vous,
après avoir tenté un suivi à l'hopital (qui a raté) pendant une dizaine de semaines, j'ai pris conscience de l'absolue nécessité de commencer AVANT TOUT un travail de fond d'ordre psy (-chologique, -chiatrique... pourvu qu'on trouve le spécialiste avec qui on se sent assez bien pour se "lacher").
nos pulsions nous dépassent, on culpabilise, on se dit qu'on ne vaut rien et qu'on est incapable de faire preuve de "volonté" (maitre mot de notre société)...
seul(e)s, nous ne sommes arrivé(e)s à rien, alors il ne faut pas hésiter à demander de l'aide, même si ce n'est pas non plus évident.
rien ne sert de commencer une RA seul(e), si vous vous sentez perdant(e) dès le début, vous courrez à l'échec et ce sera pire après.
dites-vous bien que l'hyperphagie est le symptome d'un mal-être plus profond, et que sans avoir traité ce mal-être l'hyperphagie nous menace comme une épée de Damoclès.
je vous tiens au courant
courage!!!
:multi:

merci!

en ce moment... :sick: :sick::sick:
je n'ai encore pas fait ce que je voulais faire... procrastination de malheur!! Et je vous laisse imaginer ce que j'ai fait à la place... :oops: :cry:
très bon courage, il faut s'accrocher, s'accrocher, s'accrocher pour remonter sinon pas de salut (oh lala.... je vais me mettre aux plannings et je vais les suivre, c'est la seule solution qui me reste pour soulager ma conscience, et me permettre de me sentir bien...)

Bonjour!

Oui, encore moi, avec mes échecs à répétition. Mais c'est parce que je suis trop stressée et que je voudrais tout tout de suite, telle une petite fille gâtée ou quelqu'un à qui tout réussit, une impatiente dans l'âme.

Mais, voilà... Aujourd'hui, je voudrais être plus calme et c'est quand je suis calme que de petites angoisses me viennent, toutes celles que je cache sous la nourriture (transformée en graisse à mon grand regret). Par exemple, là, je prends mon petit-déjeuner, mais je ne sais pas si j'ai faim donc je bois un thé, j'ai mangé une mandarine (acide! ouh lala! :o ) et je me sens suffisamment pleine (il faut dire que je n'avais pas très faim en me levant). Mais j'ai peur de mon creux de dix heures. Je ne vais pas savoir comment réagir. Manger, avec le risque de me laisser aller à une compulsion? Ou me retenir en attendant le déjeuner?

Bon, d'accord, il faudrait tout simplement que j'arrive à manger jusqu'à ce que je n'ai plus faim... Oui, c'est difficile. Mais bon ok, si c'est le seul moyen pour stabiliser mon poids, je vais essayer si je sens le creux arriver. En attendant, j'ai plein de boulot, j'y arriverai jamais, ça ça m'angoisse vraiment et je n'arrive pas à m'y atteler efficement et puis comme d'autres ici, ma situation est on ne peut plus instable.

Bref. C'était juste pour dire quelque chose.
Je ne pourrai faire une RA qu'en étant calme et le calme, ça se travaille, surtout en période de stress. Et il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas. Si je suis calme, ça devrait aller.

Voilà voilà. De la sérénité, pour avancer. Facile à dire, mais c'est la seule façon pour moi d'empoigner le taureau. Et puis ben... il faut enclencher et pour ça, il faut lâcher le clavier de l'ordinateur et donc stopper ce message interminable.

Bonne journée!

PS: Autre question: et si je ne fais plus de compulsion alimentaires à partir de ce jour, comment mon corps va-t-il réagir???? Je dois respecter absolument et combler toutes mes sensations de faim? Mais là franchement, j'ai très peur de grossir encore!

Et puis mince, j'en ai ras le bol, j'en veux encore aux gens qui se sont appuyés sur moi, qui m'ont raconté tous leurs malheurs et moi qui ai cru que je pouvais les aider alors que j'avais mes propres problèmes. Je n'arrive pas à m'occuper de MES problèmes, je préfère aller voir ceux des autres et les conseiller plutôt que de m'occuper de moi mais là, j'ai grand besoin de mon attention. Beurk je me dégoûte, j'en ai ras le bol.

Et oui Carambaaa , c'est pas simple de se défaire de ses vieux démons, mais il ne faut pas se voiler la face ( jeparle pour moi que le chemin va être long ) mais le plus important c'est que tu t'es apercu qu'il y avais un problème

courage =D> tu vas y arrivée !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Des mois et des mois que je tourne en rond. Et je ne m'en lasse pas. Que se passe-t-il pour vous lorsque vous sentez monter une crise d'hyperphagie?
Cet après-midi, j'ai essayé d'en réfréner une. Je ne sais pas si j'avais faim je ne crois pas, même un petit peu. Donc selon la RA, je ne mange pas. Oui mais selon mes émotions si!
Colère terrible, impatience, pensées en tous genres, remords, regrets, sentiment d'impuissance, d'incapacité, d'abattement, mauvaise humeur, envie de me frapper et incapacité à me concentrer sur ce que je dois faire, sensation de dissociation aussi.
Ce sujet se retrouve du coup dans la mauvaise rubrique je crois, mais je ne voulais pas en créer un autre car je veux suivre une RA. Seulement avec elle, mes émotions négatives refont surface et pour le moment, je n'ai pas d'autre alternative que la nourriture pour les calmer. Quel calvaire, et c'est moi qui fonce dedans en plus!

Bonne soirée tout le monde, bises.

Et quand bien même je me sortirais de ce cercle vicieux, je ne sais pas comment je vais pouvoir assumer cette période passée. Je me vois déjà dans les futurs entretiens d'embauche en train de dire que je suis une pauvre nulle qui n'a pas su redresser la barre quand elle voyait qu'elle dérivait. Rien que ma prof de cette année, qui me suit, je ne me vois pas lui expliquer que je ne fais que manger au lieu de bosser. C'est ridicule. Mais plus je serai dure ainsi avec moi-même, pire ce sera. :oops: :oops: :oops: :oops: :twisted: :twisted: :evil: :evil:

coucou...

alors avant toute chose je voudrais émettre une introduction à ce que je vais dire : je suis dans le meme cas que toi, donc ce que je vais dire ici n'est ni mechant, ni réducteur, ni moralisateur.

je vois que comme pour moi, tout prend des proportions abominables dans ta vie : un peu de boulot devient une montagne de trucs urgents, ranger ton appart devient déblayage de zone apres tempete, manger devient crise d'hyperphagie.

moi depuis peu, j'arrive à gérer... autant que faire se peut.
car je gere tout comme pour la RA. je m'explique : moi aussi j'aime procrastiner, parfois à l'extrême.
alors je liste, sur des grilles de calendriers, ce que je dois faire, je note les échéances et le temps que me prennent les taches.
ainsi, je peux, quand j'ai une demi heure, soit repasser un peu, soit ranger nos papiers, soit passer l'aspi, lire la fin de mon livre, regarder un episode de mes series...
et je barre les trucs faits sur la liste: eh ben je me l'explique pas, mais ça me donne enormement de satisfaction de voir cette liste fondre comme neige au soleil, parce que j'ai décidé de faire les choses ecrites dessus.
je me suis rendue compte que je pouvais ainsi abattre un boulot enorme!
et pour la bouffe c'est pareil : je liste ce que j'ai envie de manger, mentalement et ça me satisfait de m'en tenir à ma liste.
moi je te conseille donc, de lister si tu es "visuelle" mais surtout de scinder les choses et de t'y atteler petit à petit. tu sais c'est comme reprendre le sport : tu commences pas par courir le 100 metres en 9 secondes!
tu cours 3 minutes pis tu t'arretes... moi je crois que c'est une methode qu'on peut utiliser pour tout le reste! je repasse jamais tout d'un coup par exemple, puisque je me donne 1/2 heure pour le faire, afin de pas me décourager. sauf si j'ai envie de le faire.... comme pour manger: j'écoute si j'ai encore faim. si non, j'arrete (enfin j'essaye), si j'ai encore envie je continue.
c'est bete, je sais pas si j'ai su m'exprimer, mais voilà ma methode à moi pour gerer ma vie!
bon courage!
bises

Eh ben eh ben...
Je me reconnais dans ce que tu dis , Carambaaa, criser au lieu d'étudier et laisser le retard s'accumuler... Mais à force de parcourir les sites consacrés à ce cher :roll: problème, j'ai compris que ça ne servait à rien d'être fière de ne pas criser si je passe mon temps à me répéter avec de plus en plus de rage "tu ne criseras pas, tu ne criseras pas, tu ne criseras pas" [-X !!!
Après tout, si j'en ai besoin, j'en ai besoin, je ne fume pas, je me drogue pas, j'ai tué personne, alors dans ces cas-là, je m'attable CALMEMENT avec ce dont j'ai le plus envie et je m'efforce de Le déguster tranquillement. Du coup, je limite les quantités, la culpabilité, etc. Et je passe à autre chose, au lieu de tourner en rond avec l'anxiété qui monte qui monte. Personnellement, j'ai jamais tenu de cahier pour la RA, par contre j'en ai un ou j'ai noté depuis que j'ai découvert VLR, boulimie.fr, gros.org, plein de choses que j'ai trouvé intéressantes par rapport à mon problème, et je sais que le relire de temps en temps me met les idées en place (oui, oui, j'ai consigné des interventions de VLRiennes comme ça, sans demander aucun copyright... :D ).
Et je note aussi ce que je ressens dans les moments ou je sens la crise arriver, et j'ai remarqué que c'est très souvent la même chose: la peur d'être nulle dans mon travail, et le fait que comme j'ai beaucoup beaucoup de boulot, je préfère ne rien faire !!! toujours de désir de perfection...
Maintenant j'essaie de me fixer des petits objectifs, un peu tous les jours, 24h par 24h, de faire de mon mieux et puis à la grâce de Dieu...
Après, tu n'as pas à te justifier du passé, tu n'as même pas à en parler si tu veux pas, si? Le passé est le passé, et le bonheur ça se construit dans le présent, surtout pas dans le passé.
Autre chose encore: tu es sûre que tes études te plaisent?

Autre chose qui me vient tout d'un coup à l'idée: sur un autre forum, une fille dans notre cas se demandait si elle devrait pas d'abord guérir pour pouvoir vivre ensuite. Ca peut paraître très bête, mais j'y avais déjà pensé :shock: alors peut-être que toi aussi...La réponse était de vivre, ça nous guérira. Plus on réfléchit, on analyse la maladie, et plus elle nous plombe. Les conseils de Catherine Hervais étaient: du concret! de l'action! "enclencher" une activité qui nous plaît, nous intéresse", et ça devrait nous tirer vers le haut...
Mais je sais, c'est facile à dire...

helvetia a écrit:
+1, sauf que maintenant, je n'ai plus à limiter la culpabilité, j'ai dépassé la culpabilité