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Hyperphagie et RA... dur dur...

49 ans Paris 307
Citation:
«Les fournisseurs de KFC leurs cassent les cuisses, leur tranchent la gorge et versent de l'eau bouillante sur eux alors qu'ils sont pleinement conscients», souligne le communiqué.


ça  
c'est affreux ! C'est dégueu !!!!!!!!!!!!!!!!!! :evil: :evil: :evil:

Merci VertFushia pour l'info. Depuis le début de l'année j'ai réduit de moitié ma consommation de viande mais là je vais clairement songer à devenir végétarienne un jour !!! ça me travaille de plus en plus. Cet article me calme vis-à-vis du KFC (Mc Do, j'ai arrêté depuis l'année dernière, ce gachis de viande qui était vivante et qu'on traite comme de la m... pour faire du chiffre, grrrr :evil: ).

Pour en revenir à nos moutons (et laisser les poulets en paix), je me suis levée il y a une heure et je ne me suis pas jetée sur la nourriture pour prendre un petit déjeuner comme le conseillent les nutritionnistes que j'ai vus et qui écarquillent les yeux en disant que c'est normal de manger beaucoup à midi si on ne prend pas de petit déjeuner. Comme la RA le dit, c'est FAUX, si je mange le matin, rien ne m'arrête à midi voire même je mangerai plus que d'habitude.

Donc là je vais attaquer les vitres en attendant d'avoir faim.

Pour les "écarts" d'hier c'est cool ce que tu me dis là nani-nounette, c'est vrai que je re-plongeais dans les vieux réflèxes de régime (junk food = pas bien, pomme = bien, religieuse = pas bien, fraises = bien).

A l'avenir si envie de quelque chose, je l'achète et ne le mangerai que quand j'aurais faim même si c'est un kébab. En attendant les gargouillis, je m'hydraterai d'eau.
39 ans 288
C'est ce que je me dis tous les jours, c'est bien de réussir à le faire.
Pour ma part, je devrais plutôt poster dans dépression. J'ai encore pourri mon année et je ne sais plus quoi faire. Personne ne peut m'aider il n'y a que moi. Et je ne sais vraiment vraiment pas vers quoi me tourner. Ca fait un an que je SAIS que seules mes études seraient salvatrices, mais je n'ai pas eu le courage de m'accrocher et j'arrive en fin d'année en ayant produit de la graisse et rien à côté, comment ne pas s'en vouloir encore davantage et comment ne pas désespérer encore, sachant que l'on ne fait que gâcher les occasions, les unes après les autres et qu'elles s'amenuisent à mesure que l'on avance. Je dois, je me dois de faire tous les efforts possibles pour retrouver ma vie sociale, ma jovialité, ma joie de vivre, mon entrain, mon dynamisme. Je n'ai que 22 ans, je me sens anéantie, à l'article de la mort et ça ne fait qu'empirer depuis un an.
49 ans Paris 307
Alors là dans ce cas je reviens sur ce que j'ai dit à propos des psy.

Là il n'y a pas photo si tu sais que tu veux faire des études et que quelque chose t'en empêche, c'est tout simple seule un psychologue pourra t'aider à y réfléchir de manière constructive.

Mais un psychologue pas un psychanalyste hein, parce que les analyses ça dure trop longtemps alors que les psychothérapie c'est plus efficace sur les problèmes clairs.

Pour mon expérience personnelle quand j'étais ado, mes parents m'avaient interdit de continuer mes études (si, ça existe !) alors que j'avais de bons résultats. J'ai fait une dépression et j'ai pris beaucoup de poids. Allez savoir pourquoi, je m'en suis voulue à moi, je me suis complètement dévalorisée, j'avais l'impression que j'étais nulle, etc. En cachette, je suis allée voir une psychologue dans un CMP (gratuit donc pratique) et je peux dire aujourd'hui que c'est grâce à elle que j'ai quand même décrocher mon bac L après une année sabbatique forcée et que par la suite j'ai eu les "couilles" de me battre pour moi, pour ma réussite sans tenir compte de l'avis de mes parents.

Si tu te sens hyper mal essaye au moins un seul entretien ne serait-ce que pour te faire ton propre avis sur la question. Si tu n'as pas de thunes, les CMP sont là. Cela t'aidera peut-être (voire sûrement) à repérer ce qui fait que tu bloques sur ta réussite.
39 ans 288
Je ne sais pas. Je vois une psy, je suis allongée sur un divan mais je n'ai pas le courage de la quitter, elle m'en dissuade à chaque fois que j'essaye. Je n'en peux plus, je me pose trop de questions. Je n'en peux vraiment plus. Mais je n'arrive pas à m'arrêter. Je suis hyperphage autant que je suis dépendante d'internet, ça me permet de m'épancher, de laisser mes réflexions interminables et stériles quelque part. Les gens me répondent, ça alimente le cercle vicieux. C'est ainsi que je n'ai rien fait de l'année et que je pourris tout. Il faut que j'arrête.
49 ans Paris 307
Ce n'est pas parce que tu vois une psy que tu n'as pas le droit d'aller en consulter un autre juste pour parler justement de ce malaise que tu traverses.

C'est vrai que c'est hyper compliqué de conseiller quelqu'un qui suit déjà une thérapie parce que parfois c'est de la résistance en fait, le patient a du mal à assumer le changement qui s'effectue en lui donc il se sent hyper mal parce que la situation est nouvelle ou alors il est sur le point de changer et il flippe à mort de cet inconnu. Et tout ça bien sûr dans les méandres de l'inconscient.

Je peux juste te dire tiens bon, l'analyse est difficile mais parfois un long tunnel de souffrance amène vers la lumière.

Il m'est aussi arrivé d'avoir des gros moments de doute, de grosse déprime voire plus, mais je m'accroche quand même, si ce n'est pas mon analyse qui peut me sauver, qui me sauvera ? (-même si j'ai clairement l'impression que ça ne me sert strictement à rien- j'ai tort parce qu'en regardant le chemin que j'ai fait, j'ai avancé).
49 ans Paris 307
Arrives-tu à parler en étant sur le divan ?
39 ans 288
Bah bof le divan.
Mais à mon avis la solution n'est pas là... Elle est dans mon cerveau. Quelque chose bloque là-haut, je le sens. Il y a quelque chose de physiologique j'en suis persuadée et ça ne changera pas d'un seul coup.
Je dois tout mettre en oeuvre pour rétablir une situation difficile. Je n'ai plus le temps, mais je vais quand même essayer de faire ce que je peux.
Merci pour tes conseils, j'ai besoin de m'éloigner d'internet pour un moment...
L
39 ans 356
Moi aussi je devrais voir un psy pour justement savori ce qui cloche la haut!! Parce que sa n'est pas just uen question que je mange pour comblé le vide quand je fais rien ya quelque chose de plus profond. Mais comment trouver un bon psy qui ne trouve pas que manger trop est juste une question de volonté qui sais vraiment que c'est une pathologie et qui prenne ça au sérieux!! Il faut que je cherche que je trouve et que je change tout ça ou sa va mal finir
à force de parcourir les sites consacrés à ce cher :roll: problème, j'ai compris que ça ne servait à rien d'être fière de ne pas criser si je passe mon temps à me répéter avec de plus en plus de rage "tu ne criseras pas, tu ne criseras pas, tu ne criseras pas" [-X !!!
Après tout, si j'en ai besoin, j'en ai besoin, je ne fume pas, je me drogue pas, j'ai tué personne, alors dans ces cas-là, je m'attable CALMEMENT avec ce dont j'ai le plus envie et je m'efforce de Le déguster tranquillement.
+1 J'adore ! je me reconnais, c'est moi, si si !!! Et je pense que tu as raison sur l'idée de la dé-culpabilisation. Le site de boulimie.fr m'a beaucoup aidée aussi, et notamment quand ils expliquent que si crise il y a , c'est qu'elle est nécessaire. Il ne sert à rien d'y "résister" de toutes ses forces. On s'y laisse aller, c'est comme ça, moi j'essaie de me dire "ben c'est moi POUR L'INSTANT". Dans cet instant t, je suis une fille qui n'arrive pas à gérer son vide intérieur et ses angoisses, et ben c'est comme ça. Ca ne fait pas de moi une faiblarde ni une nulle. C'est juste "maintenant", dans cet instant t, que je ne gère pas qqch, un aspect de ma vie. J'ai d'autres qualités...Etc.
Après je m'y adonne mais bien sûr j'essaie de m'en sortir par d'autres moyens (la thérapie). Mais lorsque la crise me prend, ben elle me prend. Sur une soirée, une journée, un week end. J'attends que ça passe. Ca finit toujours par passer. J'ai remarqué un truc excellent, c'est que quand je lutte moins contre une crise, je prends moins de poids. Bizarre alchimie. Sympathique alchimie.
Bises à toutes!
42 ans aude 792
J'ai oublié de dire aussi que quelque chose qui me conforte dans l'idée que j'ai le DROIT de manger si j'en sens le besoin c'est que, auparavant, après les journées où je m'interdisais obstinémént de "craquer", je m'endormais fière de moi mais, systématiquement, le lendemain, avant même que j'ouvre les yeux, j'avais une voix dans la tête qui me racontait à peu près ça:

"Bououhh....t'as vu tout ce que t'as mangé? T'aurais jamais du, maintenant tu vas devoir trouvé un truc pour éliminer, t'es vraiment grosse, bête, débile, faible, idiote, sans volonté, sans avenir...."

Et il me fallait bien 3 minutes pour réaliser que la veille je n'avais PAS crisé !!!!! Preuve que ça n'a strictement rien à voir avec la volonté, le contrôle, la maîtrise, les caprices, ou je ne sais quoi de conscient, puisqu'on ne contrôle pas ses rêves !!

Je ne sais pas si d'autres connaissent ça, ou si je passe pour une illuminée, mais en tous cas, ça m'a fait comprendre que si je ressentais cette envie de manger là, maintenant, absolument tout de suite, c'était peut-être pour tranquilliser mon inconscient, ou subconscient, ou je sais pas quoi, alors je n'ai pas à me faire violence pour lui résister. Sinon, je risque de commencer mes journées avec une ritournelle qui me plombera bien mon moral pour la journée...
45 ans Bordeaux 311
Pareil que vous les filles! ;)

En ce moment je traverse une période où je dépasse systématiquement ma satiété, le soir surtout et même où je mange parfois sans avoir faim (ce qui m'arrivait rarement depuis quelques temps).

Je ne culpabilise pas même si ce n'est pas facile et me dis que quand ça ira mieux, je reprendrais mes habitudes d'avant. J'ai déjà traversé des périodes comme ça (même si elles étaient plus courtes) et au bout d'un moment c'est revenu à la "normale".

Je me dis que si je fais ça c'est que quelque part j'en ai besoin et que la nourriture c'est comme ça, c'est un moyen de réconfort pour moi. Je ne pars pas dans de grosses crises et quand j'ai le ventre plein ou plus de plaisir je m'arrête. J'essaye à chaque fois que le seul commandement soit "prends au moins tout le plaisir que tu peux à manger ça" et après au lieu de culpabiliser sur la quantité, je me souviens de ce qui me faisait plaisir dans ce que j'ai mangé, les sensations, les goûts, le textures....et je ne regrette pas! (enfin presque ;) )
39 ans 288
Aujourd'hui, journée de bouse (ça me rappelle mon premier pseudo, pour celles qui s'en souviennent).
Journée de bouse en ce moment pour moi signifie journée de bouffe et d'internet... et de repos inutile (sous-entendu pas réparateur, mais culpabilisant, le "sommeil-refuge").
Mais ce n'est pas grave, demain est un autre jour, je veux mettre le cap ailleurs, c'est possible, c'est faisable, je n'y crois que le soir après n'avoir rien fait c'est dommage, mais ce n'est aps grave, j'y crois quand même!

Peut-être l'effet du topic des lapsus, je l'aime beaucoup, bonne idée Zénobie!


Bonne soirée, bon appétit pour celles qui mangent en ayant faim, profitez bien, c'est si agréable!
39 ans 288
JE SUIS TROP STRESSEE C'EST POUR CA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
AU SECOURS STRESS STRESS STRESS! ! ! ! !
PRESSION PRESSION PRESSION, AMBITION, AMBITION, AMBITION TROP LOINTAINE ET UTOPIQUE! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! #-o :crazyeyes: #-o :crazyeyes: #-o :crazyeyes:
49 ans Paris 307
Ne te mets pas la pression comme ça, fais des exercices respiratoires de relaxation : tu inspires en gonflant le ventre et tu expires lentement par la bouche tout en appuyant un poing fermé au niveau du plexus.

Ne te démoralise pas comme ça, rien ne se fait rapidement, tout vient à point à qui sait attendre. Si tu n'as pas atteint ton but cette année, pas grave, ce sera pour celle d'après.

Prends soin de toi. :kiss:
39 ans 288
18 mai...
Y arriverais-je enfin? :P
Depuis peu, très peu mais tout de même, je ne mange pas trop, ni pas assez. Je suis à mon écoute, mon ventre me parle oui oui. Pauvre petit estomac devenu large qui a enduré bien des malheurs de digestion. Et bien là, je sens que je suis sur une meilleure voie.
Bien sûr, je sais que le problème est ailleurs, mais on forme chacun un tout et je suis convaincue qu'un apaisement de ce côté-là me permettra de faire avancer d'autres choses qui me posent problème, les plus importantes en fait.
Je ne crie pas encore victoire, loin de là, mais il y a une amorce, que j'espère bien tenir!
B I U