P
je te fais un calcul simple dans la plupart des couples voici ce qui se passe (c'est toute notre éducation) :
partie 1
1 madame pense d'abord à monsieur
2 monsieur pense d'abord à monsieur
-> Qu'est-ce qui reste à madame ?
1 + 2 = pas grand chose, si ce n'est un sentiment de manque et de frustration, et pire l'attente d'une réciprocité... qui n'est pas prête d'arriver.
notre équation perdante nous donne : une femme dépendante et frustrée, un homme culpabilisé et sous pression, un couple disfonctionnel.
Partie 2
J'ajoute que spontanément, madame apprend à anticiper les besoins de monsieur, voire à naturellement se sacrifier pour lui (!) ( ---> ce n'est pas naturel ! et pas bon non plus !!!)
Elle en attend donc de même et bien sûr, vu qu'elle fait les choses sans qu'on les lui demande, elle ne dit pas non plus ce qu'elle attend, ce dont elle manque, ce dont elle a besoin...
Sauf... quand elle n'en peut plus ! C'est la crise !
Monsieur éberlué, a alors toujours beau jeu de dire qu'on ne lui a rien dit. Il aura même raison.
Si madame ramène les sacrifices qu'elle aura fait pour se défendre, monsieur pourra bien sûr dire qu'il ne les a jamais demandé ! Et il aura encore raison...
Bien entendu dans la pratique Monsieur sait sans doute qu'il peut attendre tous ses avantages de madame et en joue peut-être. Mais madame en tire aussi probablement un "bénéfice" : elle est telle qu'on lui a appris à être, elle conforte ce qu'elle a appris de sa position. Elle peut aussi faire "payer" monsieur... en le culpabilisant par exemple...
Dans un état de souffrance, madame/monsieur peut malgré tout en sortir si elle/il choisi de s'en donner les moyens (travail psychologique, par exemple, rupture éventuellement, mais risque de récidive).
(attention je ne dis pas que c'est la faute de madame : il faut être à deux pour jouer, et ceci correspond foncièrement à une reproduction de modèle parentaux !)
Le remède à ces maux universels passe par deux choses simples et pourtant au combien dur à apprendre ;) :
- Premier point : L'autonomie de chacun des membres du couple, en particulier de madame qui n'a en général pas appris autre chose que se dévouer ... pour l'autre. (Monsieur a sans doute aussi des choses à apprendre, aussi ^^).
En apprenant à penser à soi d'abord, à ce qui est bon pour soi, et au situations dans lesquelles on sera le mieux, on se rend un grand service. En particulier, on apprend à poser se limites ( ce qu'on veux, ce qu'on accepte, ce qu'on ne veux pas, etc.).
Monsieur n'ayant plus besoin de penser à madame à sa place (chose somme toute pas si naturelle que ça), il se sent soulagé d'une grande culpabilité et d'un sentiment profond d'incompétence. Les limites étant posées, madame est peut être moins "mystérieuse" mais aussi moins cryptique (ouf!)
- Second point. Si madame apprend à formuler positivement ses besoins, (parce que, n'en déplaise aux contes de fée, personne n'est télépathe). Monsieur ne pourra plus dire qu'il n'a pas entendu ce qui lui aura été dit en tout mots. Cela assaini drôlement les relations.
D'autant que si le premier point est accompli, et que madame satisfait elle même a ces besoins fondamentaux en matière de bien être et d'épanouissement, tout ce qu'elle pourra demander sera fort naturellement acceptable sans sacrifice de soi, voire, avec plaisir en plus.
Au final notre équation gagnante nous donne : deux individus autonomes, on l'espère épanoui, et un couple assaini et solidaire.
Dans la pratique, dans un couple établi, cela peut être un peu plus compliqué que cela : il se peut que si madame s'autonomise, monsieur devienne vert de jalousie et lui mette des bâtons dans les roues. Les habitudes ont la peau dure.
Je reviens sur les propos du renard ^^
Oui je connais des couples qui fonctionnent comme ça, en ayant plus d'air que le commun des mortels. Vraiment. Madame est autonome a sa vie, ses copines, sa carrière, et se porte très bien. Monsieur aussi évidement.
Papillon, mon propos n'était pas non plus de "faire semblant" d'avoir autre chose à faire, mais donc bel et bien d'avoir d'autres choses à faire, plein, pluriel ; de même de penser d'avantage à toi avant de penser à lui (entre autre, ton voyage)
En gros ça se résume à du développement personnel.
Cela me parait être une alternative saine à la rupture envisagée.
Dans le même esprit que le break que l'on te suggère, tu mettras naturellement de la distance et du temps dans ta relation puisque tu auras plus de choses à faire pour toi... et ceci sans mettre d'ultimatum ni te briser le coeur.
De ce que tu dis, tu peux communiquer avec ton copain et il ne t'en met pas plein la figure parce que tu lui dis que vous avez un problème. Pourquoi le jeter dans ce cas ? J'en connais plus d'un qui se serais fâché tout rouge si on le mettait en cause.
Il n'est pas parfait, mais tu tiens à lui ? De ce que je lis, bien qu'il ne mette pas en route de changement radicaux, il se remet en cause ?
Tout n'est peut être pas si noir que ça !
Ton compagnon est ostensiblement immature ?
Pas toi ? ;)
si vous n'avez pas le temps de l'être maintenant quand le serez-vous ? :D
Cela t'es-t-il vraiment inconcevable de prendre un peu de temps dans la perspective de votre avenir commun ?
Si ta réponse est oui, alors tu as ta réponse, et c'est une rupture, mais si non...
Il admet qu'il doit changer ? Et toi ? Pourquoi ne pas en passer par des concession de part et d'autre ? Changer un peu de part et d'autre ?
(entreprendre point 1 : développement personnel, autonomisation (pour avoir moins besoin de lui lui lui et encore lui que lui, ouf ! ;) Je sais j'exagère, mais c'est peut être beaucoup, non ? Je crois qu'on oublie facilment tout ce qu'on aime faire tout seul, tout ce qu'on sais faire tout seul, etc... quand on est à deux ), et puis ... communication)
Tu doutes de ses sentiments ? Pourquoi ne pas lui demander clairement ce qu'il ressent à ton égard ? (entreprendre second point : apprendre la communication positive et apprendre à formuler ses besoins (il y a de très bon bouquin pour ça, facile d'accès et pas cher;)
Si avec tout ça vous ne trouvez pas à vous organisez des moments de communication et de partage intense et authentiques (sans que lui ait la trouille de te déplaire et toi la trouille qu'il ne t'aime pas), peut être moins souvent, mais vraiment de meilleurs qualité... il sera toujours temps d'aviser ?
Enfin, par rapport à ton papa, je serais curieuse de savoir ce que dis ta mère des réflexions qu'il t'a faite. Peut-être pas verbalement ( car elle soutiendrait peut être le même discours), mais quel te semblerait être ses sentiments authentiques par rapport à ses sacrifices ?
N'as tu pas, emmagasiné, toi, sa frustration et son insécurité due à l'insécurité de la liberté peut-être consentie malgré elle, à ton papa ? Ta mère te semble-t-elle une femme heureuse dans son ménage ?
Je me permet de te demander ceci, car il me semble que si tu avais été élevée dans un couple ou ce genre de liberté se fait sans sacrifice, sans souffrances et sans ressentiment, cela te semblerait naturel. (la réponse ne regarde que toi, bien sûr ^.^) Or à l'évidence, ça n'est pas le cas.
Si tu parviens à prendre un peu de recul sur ta situation, peut-être réaliseras-tu aussi qu'une part de tes problème te sembles insurmontable... parce qu'ils ne sont pas vraiment à toi, mais plutôt qu'ils sont ton "héritage"...
Il m'a fallu à moi des années avant de comprendre que je n'avais pas à vivre dans les trouilles, les colères et les frustrations et les modèles de mes parents. Cela prend beaucoup de temps mais c'est un processus enrichissant et surtout très libérateur.
Je crois que tant que tu communiques avec lui tout n'est pas perdu.
Dans tous les cas, mettre tes idées au clair te fera du bien. Prend un peu de temps pour toi et souffle un peu avant de prendre une si grosse décision, d'accord ?
partie 1
1 madame pense d'abord à monsieur
2 monsieur pense d'abord à monsieur
-> Qu'est-ce qui reste à madame ?
1 + 2 = pas grand chose, si ce n'est un sentiment de manque et de frustration, et pire l'attente d'une réciprocité... qui n'est pas prête d'arriver.
notre équation perdante nous donne : une femme dépendante et frustrée, un homme culpabilisé et sous pression, un couple disfonctionnel.
Partie 2
J'ajoute que spontanément, madame apprend à anticiper les besoins de monsieur, voire à naturellement se sacrifier pour lui (!) ( ---> ce n'est pas naturel ! et pas bon non plus !!!)
Elle en attend donc de même et bien sûr, vu qu'elle fait les choses sans qu'on les lui demande, elle ne dit pas non plus ce qu'elle attend, ce dont elle manque, ce dont elle a besoin...
Sauf... quand elle n'en peut plus ! C'est la crise !
Monsieur éberlué, a alors toujours beau jeu de dire qu'on ne lui a rien dit. Il aura même raison.
Si madame ramène les sacrifices qu'elle aura fait pour se défendre, monsieur pourra bien sûr dire qu'il ne les a jamais demandé ! Et il aura encore raison...
Bien entendu dans la pratique Monsieur sait sans doute qu'il peut attendre tous ses avantages de madame et en joue peut-être. Mais madame en tire aussi probablement un "bénéfice" : elle est telle qu'on lui a appris à être, elle conforte ce qu'elle a appris de sa position. Elle peut aussi faire "payer" monsieur... en le culpabilisant par exemple...
Dans un état de souffrance, madame/monsieur peut malgré tout en sortir si elle/il choisi de s'en donner les moyens (travail psychologique, par exemple, rupture éventuellement, mais risque de récidive).
(attention je ne dis pas que c'est la faute de madame : il faut être à deux pour jouer, et ceci correspond foncièrement à une reproduction de modèle parentaux !)
Le remède à ces maux universels passe par deux choses simples et pourtant au combien dur à apprendre ;) :
- Premier point : L'autonomie de chacun des membres du couple, en particulier de madame qui n'a en général pas appris autre chose que se dévouer ... pour l'autre. (Monsieur a sans doute aussi des choses à apprendre, aussi ^^).
En apprenant à penser à soi d'abord, à ce qui est bon pour soi, et au situations dans lesquelles on sera le mieux, on se rend un grand service. En particulier, on apprend à poser se limites ( ce qu'on veux, ce qu'on accepte, ce qu'on ne veux pas, etc.).
Monsieur n'ayant plus besoin de penser à madame à sa place (chose somme toute pas si naturelle que ça), il se sent soulagé d'une grande culpabilité et d'un sentiment profond d'incompétence. Les limites étant posées, madame est peut être moins "mystérieuse" mais aussi moins cryptique (ouf!)
- Second point. Si madame apprend à formuler positivement ses besoins, (parce que, n'en déplaise aux contes de fée, personne n'est télépathe). Monsieur ne pourra plus dire qu'il n'a pas entendu ce qui lui aura été dit en tout mots. Cela assaini drôlement les relations.
D'autant que si le premier point est accompli, et que madame satisfait elle même a ces besoins fondamentaux en matière de bien être et d'épanouissement, tout ce qu'elle pourra demander sera fort naturellement acceptable sans sacrifice de soi, voire, avec plaisir en plus.
Au final notre équation gagnante nous donne : deux individus autonomes, on l'espère épanoui, et un couple assaini et solidaire.
Dans la pratique, dans un couple établi, cela peut être un peu plus compliqué que cela : il se peut que si madame s'autonomise, monsieur devienne vert de jalousie et lui mette des bâtons dans les roues. Les habitudes ont la peau dure.
Je reviens sur les propos du renard ^^
Oui je connais des couples qui fonctionnent comme ça, en ayant plus d'air que le commun des mortels. Vraiment. Madame est autonome a sa vie, ses copines, sa carrière, et se porte très bien. Monsieur aussi évidement.
Papillon, mon propos n'était pas non plus de "faire semblant" d'avoir autre chose à faire, mais donc bel et bien d'avoir d'autres choses à faire, plein, pluriel ; de même de penser d'avantage à toi avant de penser à lui (entre autre, ton voyage)
En gros ça se résume à du développement personnel.
Cela me parait être une alternative saine à la rupture envisagée.
Dans le même esprit que le break que l'on te suggère, tu mettras naturellement de la distance et du temps dans ta relation puisque tu auras plus de choses à faire pour toi... et ceci sans mettre d'ultimatum ni te briser le coeur.
De ce que tu dis, tu peux communiquer avec ton copain et il ne t'en met pas plein la figure parce que tu lui dis que vous avez un problème. Pourquoi le jeter dans ce cas ? J'en connais plus d'un qui se serais fâché tout rouge si on le mettait en cause.
Il n'est pas parfait, mais tu tiens à lui ? De ce que je lis, bien qu'il ne mette pas en route de changement radicaux, il se remet en cause ?
Tout n'est peut être pas si noir que ça !
Ton compagnon est ostensiblement immature ?
Pas toi ? ;)
si vous n'avez pas le temps de l'être maintenant quand le serez-vous ? :D
Cela t'es-t-il vraiment inconcevable de prendre un peu de temps dans la perspective de votre avenir commun ?
Si ta réponse est oui, alors tu as ta réponse, et c'est une rupture, mais si non...
Il admet qu'il doit changer ? Et toi ? Pourquoi ne pas en passer par des concession de part et d'autre ? Changer un peu de part et d'autre ?
(entreprendre point 1 : développement personnel, autonomisation (pour avoir moins besoin de lui lui lui et encore lui que lui, ouf ! ;) Je sais j'exagère, mais c'est peut être beaucoup, non ? Je crois qu'on oublie facilment tout ce qu'on aime faire tout seul, tout ce qu'on sais faire tout seul, etc... quand on est à deux ), et puis ... communication)
Tu doutes de ses sentiments ? Pourquoi ne pas lui demander clairement ce qu'il ressent à ton égard ? (entreprendre second point : apprendre la communication positive et apprendre à formuler ses besoins (il y a de très bon bouquin pour ça, facile d'accès et pas cher;)
Si avec tout ça vous ne trouvez pas à vous organisez des moments de communication et de partage intense et authentiques (sans que lui ait la trouille de te déplaire et toi la trouille qu'il ne t'aime pas), peut être moins souvent, mais vraiment de meilleurs qualité... il sera toujours temps d'aviser ?
Enfin, par rapport à ton papa, je serais curieuse de savoir ce que dis ta mère des réflexions qu'il t'a faite. Peut-être pas verbalement ( car elle soutiendrait peut être le même discours), mais quel te semblerait être ses sentiments authentiques par rapport à ses sacrifices ?
N'as tu pas, emmagasiné, toi, sa frustration et son insécurité due à l'insécurité de la liberté peut-être consentie malgré elle, à ton papa ? Ta mère te semble-t-elle une femme heureuse dans son ménage ?
Je me permet de te demander ceci, car il me semble que si tu avais été élevée dans un couple ou ce genre de liberté se fait sans sacrifice, sans souffrances et sans ressentiment, cela te semblerait naturel. (la réponse ne regarde que toi, bien sûr ^.^) Or à l'évidence, ça n'est pas le cas.
Si tu parviens à prendre un peu de recul sur ta situation, peut-être réaliseras-tu aussi qu'une part de tes problème te sembles insurmontable... parce qu'ils ne sont pas vraiment à toi, mais plutôt qu'ils sont ton "héritage"...
Il m'a fallu à moi des années avant de comprendre que je n'avais pas à vivre dans les trouilles, les colères et les frustrations et les modèles de mes parents. Cela prend beaucoup de temps mais c'est un processus enrichissant et surtout très libérateur.
Je crois que tant que tu communiques avec lui tout n'est pas perdu.
Dans tous les cas, mettre tes idées au clair te fera du bien. Prend un peu de temps pour toi et souffle un peu avant de prendre une si grosse décision, d'accord ?