Pour répondre au sujet initial, je pense que les généralités et la morale sont dangereuses. Du genre: "Si tu fais ça, tu es ça". Ou: "Si y'a de l'amour, pas
besoin de..." Ou encore: "Si y'a infidélité, y'a problème."
Tout comme inversement, les réactions des copines de Darlee Doo sont assez nulles. Croire en la fidélité, ce n'est pas ringard.
Les gens et les intéractions entre eux sont tellement différents, pour moi c'est vraiment du cas-par-cas, ou plutôt un ressenti personnel. Par exemple, contrairement à Saralou, je sais que je peux ressentir du désir pour quelqu'un sans sentiments, et même d'avoir des relations sexuelles avec. J'ai trompé cent mille fois mes exs dans ma tête mais jamais en vrai et ça ne me frustrait pas :)
Entre la trahison, les éléments extérieurs (famille, amis..), l'égo et certainement bien d'autres choses encore, il y a tellement qui entre en jeu! Je me souviens une fois avoir ressenti une sorte de colère en constatant qu'une fille plaisait à mon ex. Après avoir bouillonné intérieurement quelques instants, j'ai réalisé que ma réaction était uniquement due à mon égo, je n'étais ni triste ni fâchée.
Ali-a a écrit:Sinon pour répondre à la question je pense que la fidélité est possible (encore heureux ai-je envie de dire, parce que c'est important pour beaucoup de personnes).
Je suis d'accord avec ça, j'aime bien cette phrase d'Ali-a. Je n'aime pas qu'on remette en question les valeurs des gens de manière creuse, comme dans l'anecdote de Darlee Doo. Personnellement je connais des couples fidèles, je ne sais pas si ils le seront toujours mais je m'en fiche un peu et je leur fait totalement confiance (non ce n'est pas mes oignons :lol: ). Quand j'entends des histoires d'infidélité, ça me fait toujours beaucoup de peine de voire la souffrance des gens, qui parfois est tellement immense. Mais il est rare que je me sois dit "celui-là, ou celle-là, s'est vraiment comporté comme une m*rde"
Une petite anecdote qui m'avait fait réfléchir, pour ceux que ça intéresserait. Je travaillais dans mon atelier avec mon collègue, et un groupe de copines est venu prendre l'apéro. L'une d'elles était hyper déprimée, rongée par la culpabilité. Elle était partie en vacances, s'était faite draguer par un type qui lui a plu, et au bout d'un moment elle a craqué et couché avec lui une fois. Depuis elle ne dormait en ne mangeait plus, elle était super effrayée, elle avait vraiment une sale tronche. Ses copines n'arrêtaient pas de lui dire qu'il fallait qu'elle rassemble ses tripes, fasse preuve d'honnêteté et avoue tout à son copain. Au bout d'un moment mon collègue ouvre sa gueule et dit (en gros): "Je ne suis pas d'accord. T'as merdé, tu te sens mal et c'est normal. Mais tu vas beaucoup faire souffrir ton mec en lui déchargeant ta culpabilité dessus, c'est pas cool pour lui. Tu la fermes et tu ne recommences plus!".
Ce n'est que mon avis, mais je pense qu'aucune des deux solutions proposées n'était bonne ou mauvaise, c'était à elle de savoir comment assumer et vivre cet acte.