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L'infidélité dans le couple est-elle inévitable?

33 ans 1489
Pour répondre au sujet initial, je pense que les généralités et la morale sont dangereuses. Du genre: "Si tu fais ça, tu es ça". Ou: "Si y'a de l'amour, pas  
besoin de..." Ou encore: "Si y'a infidélité, y'a problème."
Tout comme inversement, les réactions des copines de Darlee Doo sont assez nulles. Croire en la fidélité, ce n'est pas ringard.
Les gens et les intéractions entre eux sont tellement différents, pour moi c'est vraiment du cas-par-cas, ou plutôt un ressenti personnel. Par exemple, contrairement à Saralou, je sais que je peux ressentir du désir pour quelqu'un sans sentiments, et même d'avoir des relations sexuelles avec. J'ai trompé cent mille fois mes exs dans ma tête mais jamais en vrai et ça ne me frustrait pas :)
Entre la trahison, les éléments extérieurs (famille, amis..), l'égo et certainement bien d'autres choses encore, il y a tellement qui entre en jeu! Je me souviens une fois avoir ressenti une sorte de colère en constatant qu'une fille plaisait à mon ex. Après avoir bouillonné intérieurement quelques instants, j'ai réalisé que ma réaction était uniquement due à mon égo, je n'étais ni triste ni fâchée.

Ali-a a écrit:
Sinon pour répondre à la question je pense que la fidélité est possible (encore heureux ai-je envie de dire, parce que c'est important pour beaucoup de personnes).


Je suis d'accord avec ça, j'aime bien cette phrase d'Ali-a. Je n'aime pas qu'on remette en question les valeurs des gens de manière creuse, comme dans l'anecdote de Darlee Doo. Personnellement je connais des couples fidèles, je ne sais pas si ils le seront toujours mais je m'en fiche un peu et je leur fait totalement confiance (non ce n'est pas mes oignons :lol: ). Quand j'entends des histoires d'infidélité, ça me fait toujours beaucoup de peine de voire la souffrance des gens, qui parfois est tellement immense. Mais il est rare que je me sois dit "celui-là, ou celle-là, s'est vraiment comporté comme une m*rde"

Une petite anecdote qui m'avait fait réfléchir, pour ceux que ça intéresserait. Je travaillais dans mon atelier avec mon collègue, et un groupe de copines est venu prendre l'apéro. L'une d'elles était hyper déprimée, rongée par la culpabilité. Elle était partie en vacances, s'était faite draguer par un type qui lui a plu, et au bout d'un moment elle a craqué et couché avec lui une fois. Depuis elle ne dormait en ne mangeait plus, elle était super effrayée, elle avait vraiment une sale tronche. Ses copines n'arrêtaient pas de lui dire qu'il fallait qu'elle rassemble ses tripes, fasse preuve d'honnêteté et avoue tout à son copain. Au bout d'un moment mon collègue ouvre sa gueule et dit (en gros): "Je ne suis pas d'accord. T'as merdé, tu te sens mal et c'est normal. Mais tu vas beaucoup faire souffrir ton mec en lui déchargeant ta culpabilité dessus, c'est pas cool pour lui. Tu la fermes et tu ne recommences plus!".
Ce n'est que mon avis, mais je pense qu'aucune des deux solutions proposées n'était bonne ou mauvaise, c'était à elle de savoir comment assumer et vivre cet acte.
P
56 ans 3727
Comme quoi partir en vacances seule n'est pas sans risques.

Dans son cas il valait mieux qu'elle ne dise rien. Le mal était fait, ses remords étaient sincères, ça ne s'était pas passé dans leur entourage, la chose ne serait donc pas ébruitée.
La culpabilité et le remord n'effacent pas l'acte ni ne pardonnent rien mais pour certaines personnes, qui sont vraiment rongées par leur faute, se taire est impossible. Que ce soit pour soulager leur conscience (raison la moins avouable) ou par amour, ils ne peuvent pas garder cela secret. Quand on a des sentiments profonds et une conscience, pas évident de faire semblant. Mais là, pas de troisième solution.
38 ans 3267
kiloutou a écrit:
bonjour madame non le véritable auteur est mort. c'est Bernie Taupin

j'ai improvisé les paroles comme je le fais au piano pour elle, maladroit, pour moi c'est l'intention qui compte

mais il y a une chose que j'aimerait comprendre c'est pourquoi ca vous travaille autant ? je n'ai pas prétendu être l'auteur de your song ni que je m'étais inspiré de cette chanson.

madame vous savez nous n'avons pas la même conception du mariage je pense et je trouve que c'est hallucinant de voir des femmes qui vous disent elles veut partir ben qu'elle parte et la je rejoins prax, par contre sur son avis plus nuancé.


Vous avez peut être improvisé les paroles, mais foi de personne bilingue ça ressemble à l'original en diable.
Votre femme est libre comme vous, et il me semble que vous n'avez pas d'enfant; elle est libre de ses choix et ses mouvements comme vous l'êtes. Elle ne vous appartient pas.
M
93 ans 1565
LadyInGreen a écrit:
"Je ne suis pas d'accord. T'as merdé, tu te sens mal et c'est normal. Mais tu vas beaucoup faire souffrir ton mec en lui déchargeant ta culpabilité dessus, c'est pas cool pour lui. Tu la fermes et tu ne recommences plus!".


J'ai souvent lu cet argument et je le trouve hypocrite quelque part. Ne pas avouer une infidélité par peur de faire souffrir la personne trompée, ce ne serait pas plutôt par peur qu'elle prenne ses cliques et ses claques? J'ai l'impression que c'est en un sens se donner le beau rôle, de se dire que c'est par grandeur d'âme? Je ne vois pas en quoi avouer une infidélité permet de se décharger de sa culpabilité, qu'est-ce que ça change?
50 ans Sur un gros arbre perché 7658
kiloutou a écrit:


j'ai improvisé les paroles comme je le fais au piano



Aventurier, aviateur, informaticien, et musicien en plus ?...

Mais tu sais faire des tas de trucs !... :shock:

Que sais-tu faire d'autre encore ?... :D


Vous avez dit "Buckaroo Banzaï" ?
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
LovelyLexy a écrit:
Vous avez peut être improvisé les paroles, mais foi de personne bilingue ça ressemble à l'original en diable.

La traduction n'est probablement pas de Kiloutou; la ponctuation et l'orthographe sont parfaits, tandis que ses interventions présentent quelques erreurs, parfois.
34 ans La Ville Rose 2324
J'aurais tendance à dire que oui.

Avant je croyais fermement au concept de fidélité. C'est à mes yeux l'expression physique de la fidélité sentimentale on va dire.
Maintenant non. Surtout en tant que fille/femme, j'ai tellement entendu le fameux " donne tout à une homme et il n'ira jamais voir ailleurs ". C'est faux.
Et de toutes façons je trouve ça trop pénible ce stress de " il/elle m'a trompé ? Il/elle le fera peut-être ... Comment l'éviter ?! "
Il y aussi l'argument que " les hommes ne peuvent pas se contrôler c'est dans leur sang ". AH AH AH ...

Donc à la limite si je devais me mettre en couple ce serait en couple ouvert. Mais je crains énormément les MST ( surtout l'herpès ), ça risquerait de me poser un problème.

Après je parle surtout de la façon de voir de ma génération puisque c'est un " problème " qui se pose dès le début !
Je pense qu'il n'est pas traitable de la même façon après 15 ou 20 ans de fidélité à quelqu'un.

En tous cas je ne crois plus à la fidélité. Peut-être parce que je ne me sens plus de l'être moi-même ... Ou parce que quitte à ce que ça arrive, autant avoir un minimum de contrôle dessus ... Je ne sais pas.
33 ans 1489
MaudK a écrit:
LadyInGreen a écrit:
"Je ne suis pas d'accord. T'as merdé, tu te sens mal et c'est normal. Mais tu vas beaucoup faire souffrir ton mec en lui déchargeant ta culpabilité dessus, c'est pas cool pour lui. Tu la fermes et tu ne recommences plus!".


J'ai souvent lu cet argument et je le trouve hypocrite quelque part. Ne pas avouer une infidélité par peur de faire souffrir la personne trompée, ce ne serait pas plutôt par peur qu'elle prenne ses cliques et ses claques? J'ai l'impression que c'est en un sens se donner le beau rôle, de se dire que c'est par grandeur d'âme? Je ne vois pas en quoi avouer une infidélité permet de se décharger de sa culpabilité, qu'est-ce que ça change?


Moi aussi je pense que cet argument peut être hypocrite. Et oui c'est sur qu'il y a une part de lâcheté, et de peur d'être "lâché" par une personne qui nous est chère. Mais dans certains cas, entre le respect de certaines valeurs et les faits, il y a un certain décalage. Et je comprends que le choix ne soit pas facile, c'est pour ça que je ne permettrais pas de juger l'un ou l'autre. Je trouve aussi intéressante l'idée de pouvoir réfléchir à cette question d'honnêteté dans le couple, souvent si mise en avant, et qui à mon avis est parfois utopique (mais là je ne parle pas seulement d'adultère).
Après il est vrai que je n'ai pas d' "expérience" en la matière, et je ne sais pas comment je réagirais si j'étais confrontée à ce type de situation. Et j'ai aussi été assez choquée par certaines personnes qui balançaient des mensonges "en-veux-tu-en-voilà", je comprends complètement cette notion de trahison, le terme est parfois tout à fait approprié!
38 ans 2879
Je suis pour ma part contre l'honnêteté absolue dans le couple. Je suis pour le fait d'aborder avec son compagnon les choses qui ont véritablement un poids, un sens, et pas le reste.

Une coucherie en vacances fait pour moi partie des erreurs, mais qui n'ont pas à être mises dans le couple car l'autre ne pourra que grossir la véritable importance pour nous de cette faiblesse, et en imaginer de futures.

Maintenant, si ça rend la personne malade de culpabilité et que ça atteint bel et bien le couple, qu'elle n'arrive pas à gérer seule, il est sans doute bon d'en parler tout de même pour l'affronter à deux.

Mais si c'est possible de préserver l'autre d'un écart sans importance pour nous, sans signification pour le couple et l'avenir, alors je soutiens cette voie-là.
P
56 ans 3727
(pour MaudK)
Je trouve aussi cet argument lâche et hypocrite, lorsqu'il sert à "excuser" des infidélités qui peuvent se suivre, sans aucune prise de conscience. Mais dans l'exemple cité par LadyInGreen, la collègue en question avait des remords sincères, considérant son infidélité comme une faute grave qui ne se reproduirait pas. Dans un cas pareil, je suis d'avis de lâcher un peu de lest et d'auto-effacer le préjudice car personne n'est à l'abri d'un coup de canif de ce type.
60 ans 91 25732
MaudK a écrit:
J'ai souvent lu cet argument et je le trouve hypocrite quelque part. Ne pas avouer une infidélité par peur de faire souffrir la personne trompée, ce ne serait pas plutôt par peur qu'elle prenne ses cliques et ses claques? J'ai l'impression que c'est en un sens se donner le beau rôle, de se dire que c'est par grandeur d'âme? Je ne vois pas en quoi avouer une infidélité permet de se décharger de sa culpabilité, qu'est-ce que ça change?


Quand Monsieur Ex est allé voir ailleurs, j'aurais vraiment préféré ne rien savoir du tout. Ce n'était pas important pour lui, les circonstances étaient particulières, franchement à part me bouffer la vie pendant des années, me rendre suspicieuse au point d'avoir gâché un tas d'énergie à vérifier tout après, ça n'a servi à rien qu'à me faire du mal.

Mais lui j'ai vraiment eu le sentiment qu'il se déchargeait d'une culpabilité et après, quand je lui remettais son infidélité dans la figure (ben tiens ! :evil: ) il me disait "mais tu es encore sur ce vieux truc ? Mais on en a parlé, c'est fini, je me suis excusé, on va pas passer notre vie là dessus" et j'avais vraiment l'impression que comme ça avait été dit, ça ne comptait plus pour lui.

Sans compter que plus jamais je ne l'ai regardé de la même façon, il avait brisé quelque chose. Non vraiment, pour une erreur, j'aurais préféré ne rien savoir et qu'il vive avec son souvenir pour lui tout seul. :?
56 ans 2676
Patty a écrit:
Mais lui j'ai vraiment eu le sentiment qu'il se déchargeait
:roll: :roll: (pas ok! je sors pas!)

L'infidélité arrive "en solution" (miracle?) quand l'un et l'autre ne s'apportent plus réciproquement ce qu'ils souhaitent... De là on voit que certaines personnes ne peuvent, de par leur caractère, rester fidèles : ils/elles papillonnent sans cesse avec le postulat de "vivre à fond" et "d'expériencer" (oui c'est un nouveau verbe!)..

On peut s'embarquer dans l'inventaire des tue-l'amour...
J'ai un petit exemple familial, où à cause d'excès de travail de lui... Elle a trouvé d'autres occupations que d'attendre sagement son mari.

Même moi qui suis une fouine, je dois dire que si une chose est arrivée (et que c'est fini > caduque), vaut encore mieux ne rien savoir! On se ferait plus de mal que de bien.
Réponse : "fatalité"... Mais finalement, je changerais plutôt pour "évitable"..
56 ans 2676
(j'ai sauté sur l'occasion pour intervenir après Patty)
En guise d'infidélité, j'en subis quasiment une, et comme pour un amant qu'elle serait dingue de ses prouesses, "il est + fort que moi"...
--------------------------------------------
Noter que face à l'infidélité ou la menace d'infidélité, ce qui domine, c'est.... Qu'on ne sait pas trop!! (dernière réponse)
M
93 ans 1565
Okapi a écrit:
Je suis pour ma part contre l'honnêteté absolue dans le couple. Je suis pour le fait d'aborder avec son compagnon les choses qui ont véritablement un poids, un sens, et pas le reste.

Une coucherie en vacances fait pour moi partie des erreurs, mais qui n'ont pas à être mises dans le couple car l'autre ne pourra que grossir la véritable importance pour nous de cette faiblesse, et en imaginer de futures.

Maintenant, si ça rend la personne malade de culpabilité et que ça atteint bel et bien le couple, qu'elle n'arrive pas à gérer seule, il est sans doute bon d'en parler tout de même pour l'affronter à deux.

Mais si c'est possible de préserver l'autre d'un écart sans importance pour nous, sans signification pour le couple et l'avenir, alors je soutiens cette voie-là.

Je comprends cet argument,tout comme l'opinion de Patty mais ce qui me pose un problème,c'est qu'à mon sens,l'autre a le droit de savoir qu'il/elle a été trompé(e),pour savoir si c'est possible pour lui/elle de l'accepter ou pas. Ca peut être une raison pour remettre le couple en question,même si ça n'a à priori pas d'importance. Je connais quelqu'un qui a quitté son mari après qu'il l'ait trompée une fois parce qu'elle se sentait humiliée et parce qu'elle n'avait plus confiance et ça se conçoit également. Qui peut être sûr(e) que ça ne se reproduira plus jamais surtout si le secret a été bien gardé?
P
56 ans 3727
MaudK a écrit:
Je connais quelqu'un qui a quitté son mari après qu'il l'ait trompée une fois parce qu'elle se sentait humiliée et parce qu'elle n'avait plus confiance et ça se conçoit également.

Bien entendu que ça se conçoit mais c'est hyper délicat. Une fois sur deux c'est la personne trompée qu'on accuse de tout foutre en l'air en se séparant, pour une petite entorse dans le contrat. :roll:
B I U


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