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maria123 a écrit:
Ah d'accord, mais ces notions ne datent pas d'hier, le plus vieil exemple, est l'adulte qui n'aime pas le lait (psychologique a priori) mais qui a souvent en fait un dysfonctionnement de la voie métabolique impliquant la lactase (pas la lactase toute entiere) => mauvaise digestion du lactose. Ceci fait que ces personnes n'aiment plus le lait, du tout.
Mais comme je disais, ca n'a pas grand chose a voir avec les calories stricto sensus... :s
Les calories (pour commencer) sont une invention de l'homme, une facon de quantifier l'energie liberée par l'hydrolyse d'un produit.
Tromper le gout, oui, tromper en texture, aussi, tomprer en quantité de lipides/glucides/protides oui ,mais tromper en calorie, je ne vois pas comment. (Ce qui est concevable, c'est que consciement, on se dise "je pense que ce plat contient plus de calorie que celui-la" , compte tenu du gout/odeur/texture, mais c'est plutot toute la personne qui se trompe, pas le cerveau en tant qu'organe, qui ne met aucun mécanisme de detection pour evaluer le nombre de calories que contient un mélange donné, bon du moins pas que je sache).
Bon, je pense qu'au final nous sommes d'accord en fait, le cerveau n'est pas un compteur de calories, mais je veux bien concevoir qu'on puisse utiliser "cerveau" et "conscience" comme des synonymes, notamment dans le cas présent.
Il n'y a pas une page précise, mais tout le début du bouquin qui explique comment l'homme, comme les animaux, est équipé de sens pour trouver sa nourriture. (vue, odorat et gout essentiellemnt). Comment ces différents récepteurs analyse a priori les aliments qu'ils va ingérer. Comment ensuite le corps envoie des messages de satiété et de plaisir lorsqu'il a reçu la quantité de nourriture qu'il trouve bonne et qui lui va, par le mécanisme notammaent des endorphines. Et comment le corps envoie au contraire des signaux de dégout quand une nourriture lui cause des problèmes. Le corps ne compte pas en calories, mais plutôt en besoin et besoin satisfait. Mais déjà avant Holley, des expériences avaient montré que les enfants en général savent manger juste (voir par exemple ici cet article de Zermati : http://www.gros.org/pagesgros/soixantem2002jpz.html, et notamment II – Le modèle biopsychosensoriel.
La deuxième partie de l'ouvrage explique comment le cerveau peut déraper et chercher avant tout son plaisir, mais aussi comment l'industrie peut utiliser les flaveurs pour le tromper.
Quelque part, ce post stigmatise le monoglutamate qui personalise la 5ème saveur des asiatiques, "unami", le délicieux, et l'aspartam peut planter le cerveau au niveau du gout sucré. Hors, ces deux aliments sont pourtant de très peu d'intérêt au niveau caloriques, mais peuvent tromper nos sens sur la qualité réelle des aliments ingérés. En cela, il rejoint parfaitement ce qui est démontré dans le bouquin de Holley, même si ce post, entamé en janvier 2006, a été commencé avant la sortie du bouqin de Holley, en février 2006.
Par contre le bouquin de Holley, s'il montre comment les flaveurs peuvent tromper nos sens, ne les diabolisent pas du tout comme des aliments pouvant compromettre autre chose que nos sens.
La deuxième partie de l'ouvrage explique comment le cerveau peut déraper et chercher avant tout son plaisir, mais aussi comment l'industrie peut utiliser les flaveurs pour le tromper.
Quelque part, ce post stigmatise le monoglutamate qui personalise la 5ème saveur des asiatiques, "unami", le délicieux, et l'aspartam peut planter le cerveau au niveau du gout sucré. Hors, ces deux aliments sont pourtant de très peu d'intérêt au niveau caloriques, mais peuvent tromper nos sens sur la qualité réelle des aliments ingérés. En cela, il rejoint parfaitement ce qui est démontré dans le bouquin de Holley, même si ce post, entamé en janvier 2006, a été commencé avant la sortie du bouqin de Holley, en février 2006.
Par contre le bouquin de Holley, s'il montre comment les flaveurs peuvent tromper nos sens, ne les diabolisent pas du tout comme des aliments pouvant compromettre autre chose que nos sens.
Ah d'accord, mais ces notions ne datent pas d'hier, le plus vieil exemple, est l'adulte qui n'aime pas le lait (psychologique a priori) mais qui a souvent en fait un dysfonctionnement de la voie métabolique impliquant la lactase (pas la lactase toute entiere) => mauvaise digestion du lactose. Ceci fait que ces personnes n'aiment plus le lait, du tout.
Mais comme je disais, ca n'a pas grand chose a voir avec les calories stricto sensus... :s
Les calories (pour commencer) sont une invention de l'homme, une facon de quantifier l'energie liberée par l'hydrolyse d'un produit.
Tromper le gout, oui, tromper en texture, aussi, tomprer en quantité de lipides/glucides/protides oui ,mais tromper en calorie, je ne vois pas comment. (Ce qui est concevable, c'est que consciement, on se dise "je pense que ce plat contient plus de calorie que celui-la" , compte tenu du gout/odeur/texture, mais c'est plutot toute la personne qui se trompe, pas le cerveau en tant qu'organe, qui ne met aucun mécanisme de detection pour evaluer le nombre de calories que contient un mélange donné, bon du moins pas que je sache).
Bon, je pense qu'au final nous sommes d'accord en fait, le cerveau n'est pas un compteur de calories, mais je veux bien concevoir qu'on puisse utiliser "cerveau" et "conscience" comme des synonymes, notamment dans le cas présent.