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RA et "phobie" de certains aliments

29 ans Nantes, Loire-Atlantique 88
LovelyLexy a écrit:
Alors, quelques petites explications. Les sucres lents et rapides sont le principal besoin d'un être humain. Si tu fais un hyperprotéiné, te mettant en carence de  
sucres et de gras, ton corps se met en cétose ( pas sûre de l'ortho) et consomme tes réserves.
Manger de la charcuterie c'est très bien. Si tu respectes ta faim et ta satiété, tu ne grossiras pas. Tu mangeras peut être moins parce que c'est plus nourissant, et, au bour d'un certain temps, tu te lasseras. Se nourrir est un instinct. Faut pas penser. En faisant ça, même en mangeant de la charcuterie, tu atteindras ton set point, le poids pour lequel tu es "programmée". La RA c'est aussi accepter qu'on n'est pas toutes faites pour être toute minces.
Enfin, ceux qui font Dukon ont, au moins dans les premiers temps, l'euphorie de la perte de poids, qui est, notamment aidée par la cétose.


Ouais je me suis déjà renseignée sur le phénomène du temps où je suivais cette diète, en fait je passais surtout mes crises sur la charcuterie et la viande (je mangeais bien plus qu'à satiété, je me sentais jamais rassasiée bizarrement alors que beaucoup d'autres vantaient justement cet avantage). Et franchement, j'étais pas euphorique du tout, mais vraiment pas du tout. 150g de pâtes me rassasie bien plus que 300G-400G de viande (oui, c'est bien ce que je mangeais par repas), du moins c'est ce que je ressens.


Mais c'est pas aussi bon :mrgreen:
38 ans 3267
TortueGeniale a écrit:
LovelyLexy a écrit:
Alors, quelques petites explications. Les sucres lents et rapides sont le principal besoin d'un être humain. Si tu fais un hyperprotéiné, te mettant en carence de sucres et de gras, ton corps se met en cétose ( pas sûre de l'ortho) et consomme tes réserves.
Manger de la charcuterie c'est très bien. Si tu respectes ta faim et ta satiété, tu ne grossiras pas. Tu mangeras peut être moins parce que c'est plus nourissant, et, au bour d'un certain temps, tu te lasseras. Se nourrir est un instinct. Faut pas penser. En faisant ça, même en mangeant de la charcuterie, tu atteindras ton set point, le poids pour lequel tu es "programmée". La RA c'est aussi accepter qu'on n'est pas toutes faites pour être toute minces.
Enfin, ceux qui font Dukon ont, au moins dans les premiers temps, l'euphorie de la perte de poids, qui est, notamment aidée par la cétose.


Ouais je me suis déjà renseignée sur le phénomène du temps où je suivais cette diète, en fait je passais surtout mes crises sur la charcuterie et la viande (je mangeais bien plus qu'à satiété, je me sentais jamais rassasiée bizarrement alors que beaucoup d'autres vantaient justement cet avantage). Et franchement, j'étais pas euphorique du tout, mais vraiment pas du tout. 150g de pâtes me rassasie bien plus que 300G-400G de viande (oui, c'est bien ce que je mangeais par repas), du moins c'est ce que je ressens.


Mais c'est pas aussi bon :mrgreen:


Après, c'est ta faim, ta satiété et ta satisfaction qui comptent. Tant que tu as envie de viand et de charcuterie, manges en jusqu'à satiété, et un jour tu auras envie de pâtes, de légumes... Le corps s'équilibre instinctivement.
50 ans à la maison ! 10072
TortueGeniale a écrit:
Les protéines? Aucun goût? Donc... mon amour pour le poulet ne serait que pure affabulation?!

Mise à part ça j'ai toujours entendu dire qu'un minimum (je ne saurai vous dire une quantité par kilo exacte) de protéines était indispensable pour la conservation des muscles.
D'ailleurs, je me suis toujours posé une question: on dit souvent qu'un surplus de glucides et de lipides est mauvais, que ça va stocker, faire grossir, blablabla... Qu'en est-il de la surconsommation des protéines alors?


Qui a dit qu'il n'y a QUE des protéines dans le poulet ???

Pourquoi crois-tu qu'on mette des arômes "chocolat", "vanille" ou "fraise" dans les poudres de protéines des sportifs ? ;)

En fait, j'exagère. le goût des protéines existe : c'est la 5ème saveur (après le sucré, le salé, l'acide et l'amer), et ça s'appelle "Umami".
38 ans 3267
"Umami" c'est pas plutôt la saveur indéfinissable de la cuisine japonaise?
50 ans à la maison ! 10072
Eux la connaissent depuis longtemps en effet.
De toute façon les protéines "seuls" n'existes pas dans la nature (contrairement aux glucides/lipides) , les protéines végétales sont liés à des glucides et les protéines animales à des lipides.
29 ans Nantes, Loire-Atlantique 88
Petit changement de sujet:
Zermati (ou les spécialiste du GROS en général, peu importe) propose-nt des "exercices" pour lutter contre les crises d'hyperphagie? Se débarrasser de l'obsession de la nourriture par exemple, ou éviter une crise au dernier moment, comment réintroduire des aliments "tabous", comment savoir quand on a faim, etc...?
29 ans Nantes, Loire-Atlantique 88
Je vais préciser mon message :mrgreen:

>> J'ai trouvé des exercices quant à la réinsertion des aliments "tabous" (exercices de substitution), un exercice sur la satiété, ainsi qu'un dernier pour ne plus avoir peur de la faim.

En revanche ce que je cherche plus précisément, c'est une méthode ou un exercice pour plus être obsédée par la faim -cela dit il est probable que vous me disiez que cela se fait avec le temps grâce aux précédents exercices consistant à avoir une meilleure relation avec la nourriture en générale, mais si vous avez des astuces... ;)- ou pour ne pas "craquer" lorsque l'on a spontanément une grosse envie de manger, et que la crise va bientôt survenir.

En recherchant, j'ai vu que d'autres adeptes de la méthode se sont mis au point leurs petites techniques, sans doute inspirées de celles de Zermati mais qui néanmoins avaient l'air tout aussi efficaces. Donc que ça vienne de vous ou du Dr.Zeze, je suis preneuse. :)
Ps: On retrouve ces mêmes exercices dans l'ouvrage ("maigrir sans régime") de Zermati ou bien ça vaut quand même la peine que je me le procure (si c'est pour relire des choses que j'ai déjà comprises, pas de grande utilité hein)?
Ps2: J'envisage de m'acheter "Faire face à la boulimie : Une démarche efficace pour guérir" du Dr Alain Perroud, donc si quelqu'un l'a lu, cela vaut-il le coup que je me le prenne aussi?

Bref voilà voilà, c'était la petite précision pour éviter que certain(e)s ne se donnent du mal à répéter des choses déjà trop souvent évoquées.

:bday:
51 ans 35 10308
Je me demande si ça ne pourrait pas être intéressant pour toi de lire un (ou des) bouquins d'Apfeldorfer, qui a une approche de psychologue (forcément, c'est son boulot) plus que de nutritionniste. Je dois avouer que je n'ai pas lu ses bouquins donc certains pourraient sans doute te conseiller mieux que moi (en particulier sur les livres à choisir) mais ça me semble une piste.
49 ans Paris 9874
TortueGeniale a écrit:
pour ne pas "craquer" lorsque l'on a spontanément une grosse envie de manger, et que la crise va bientôt survenir.


Je crois que l'idée c'est justement de ne pas te mettre dans un esprit de "craquage", c'est-à-dire toi en lutte contre une pulsion.
Si tel aliment t'appelle et sans faim, tu peux en manger, même sans te fixer de limite quantitative. En revanche, tu dois t'imposer la lenteur, la dégustation, la prise de notes sur ton ressenti. Tu vas voir comme ça désamorce les choses, contrairement à la lutte contre le "craquage" qui au contraire l'exacerbe.
Tu as lu les propos de Z sur le principe de la "pompe à chocolat"?

http://www.vivelesrondes.com/forum/viewtopic_352784.htm
B I U