art a écrit:Pour ceux qui ont vu sur m6 dimanche soir le reportage sur les rmiste, on a pu voir plusieurs vécu de personne touchant le RMI.
:arrow: J'aurais voulu savoir , quelles représentations vous vous faites des rmiste? et en précisant si vous touchez vous méme le rmi ou non, ou si vous l'avez déja touché.
:arrow: Deuxième question : vous rencontrez monsieur X, rmiste depuis 1 an, il se plaint constament de ne plus avoir d'argent pour vivre, mais
vous apprenez et constaté qu'il fume 1 paquet de cigarette par jour, s'achete du bon vin, et possede le dernier téléphone portable haut de gamme . Vous pensez quoi ?
Hormis les témoignages des quelques personnes concernées directement, les messages postés sur ce sujet, et tout particulièrement la question initiale, fleurent bon le moisi, l'aigreur et la médiocrité. C'est fou ce que vlr peut compter de dames patronnesses, de donneurs de leçons, faiseurs de morale, bien pensants, bonnes consciences honnêtes, etc. prêts à faire l'aumône de leurs conseils et de leurs recommandation à plus démuni qu'eux. Ca sent le renfermé.
Pour ma part, j'ai été rmiste il y a quelques années. Aujourd'hui je ne le suis plus, mes revenus me viennent de la vente de ma force de travail. Peu m'importe d'où vos moyens proviennent. Peu m'importe que vous jugiez opportun pour vous de respecter ou non les règles d'un jeu que ni vous ni moi n'avons choisi, tant que vous ne prétendez pas ériger votre comportement en modèle de réussite sociale. Je n'ai de leçons à donner à personne sur ce qu'il est opportun pour lui de faire de ce dont il peut disposer pour son usage personnel, dans le contexte d'une société marchande.
Pour autant, je pense avec Shakespeare que "si nous vivons, c'est pour marcher sur la tête des rois". Ce qui m'incite à réserver mes sarcasmes pour les détenteurs de pouvoir - même s'ils n'en ont qu'une infime parcelle.
Et à ne pas me priver de porter des jugements. Ah, le courage des honnêtes gens dépourvus d'ambition qui déversent leur aigreur sur les salauds de pauvres qu'enrichissent sans qu'ils doivent travailler le RMI et les allocations... On a l'impertinence et la liberté de penser que l'on peut.