N
merci pour tes explications sur la frustration chez les obèses et le mangeur régulé j'avais jamais pensé à cela c'est très interessant.
50 ans
à la maison !
10072
chapinette a écrit:
N'est-ce pas le travail de la modération de veiller à ce que les propos des uns et des autres restent dans le cadre de la charte
Il n'y a pas de modération sur ce forum. C'est aux membres eux-mêmes de signaler aux admins les "problèmes".
Ce qu'à dit Reinette concernant la frustration est vraie... et fausse... elle est vraie chez un mangeur régulé naturellement. Or la très grande majorité d'entre nous sommes obèses parce que nous ne sommes pas régulés, justement. Le résultat psychologique de cette frustration n'est pas le même, et ce n'est même pas la même frustration : le mangeur régulé qui ne prend pas fromage et dessert parce que "ça ferait trop" a pesé le pour et le contre entre "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein" , alors que chez le mangeur non-régulé, va s'ajouter au "plaisir du palais" certains besoins psychologiques (un besoin de réconfort par la nourriture ou une volonté de se camoufler dans ses rondeurs, par exemple), certains mécanismes qui feront que la frustration n'aura pas les mêmes conséquences. D'ailleurs, même chez un mangeur régulé, cette frustration peut se reporter sur autre chose.
? Qu'est-ce que cela vous apporte personnellement de brandir la charte comme cela ?
J'ai trouvé les propos de MaudK et surtout de Reinette plein de bon sens concernant la frustration, m'étant même écriée un "merci !" à voix haute en les lisant !
J'ai trouvé les propos de MaudK et surtout de Reinette plein de bon sens concernant la frustration, m'étant même écriée un "merci !" à voix haute en les lisant !
Il n'y a pas de modération sur ce forum. C'est aux membres eux-mêmes de signaler aux admins les "problèmes".
Ce qu'à dit Reinette concernant la frustration est vraie... et fausse... elle est vraie chez un mangeur régulé naturellement. Or la très grande majorité d'entre nous sommes obèses parce que nous ne sommes pas régulés, justement. Le résultat psychologique de cette frustration n'est pas le même, et ce n'est même pas la même frustration : le mangeur régulé qui ne prend pas fromage et dessert parce que "ça ferait trop" a pesé le pour et le contre entre "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein" , alors que chez le mangeur non-régulé, va s'ajouter au "plaisir du palais" certains besoins psychologiques (un besoin de réconfort par la nourriture ou une volonté de se camoufler dans ses rondeurs, par exemple), certains mécanismes qui feront que la frustration n'aura pas les mêmes conséquences. D'ailleurs, même chez un mangeur régulé, cette frustration peut se reporter sur autre chose.
36 ans
357
49 ans
Paris
9874
nioki a écrit:
Tout à fait d'accord! je trouve le propos de trash très fin et éclairant!! :idea:
merci pour tes explications sur la frustration chez les obèses et le mangeur régulé j'avais jamais pensé à cela c'est très interessant.
Tout à fait d'accord! je trouve le propos de trash très fin et éclairant!! :idea:
50 ans
à la maison !
10072
Merci à Z et A de nous ouvrir les yeux sur ce genre de choses, surtout ! :D
42 ans
très au sud
7915
Il ya quand même une question qui me chiffonne... ce mangeur régulé, c'est pas l'utopie? Je veux dire que je pense qu'ils sont vraiment très rares et que la société y est pour beaucoup, nos modes de vie et alimentations. Du coup le mangeur régulé c'est une exception à laquelle au final tout le monde en RA veut accéder. Et ça ça me pose soucis quand même.
Le mangeur régulé c'est un peu un super héros de la bouffe qui ne fléchit jamais sur ses sensations, ne se laisse pas avoir (ou très peu) par ses émotions et tout ce qui l'entoure et qui du coup ne le reporte pas sur son alimentation.
Plus j'avance et plus je me dis que ce mangeur régulé est un idéal qui n'est pas une norme au final et me dire sans cesse "un mangeur régulé lui ferai ci ou ça" je ne trouve pas vraiment ça plus zen et déculpabilisant qu'un régime où "il faut" manger ci ou ça.
Et peut on devenir, acquérir une chose qui semble innée pour une minorité des gens? J'ne doute fortement... une fois que ça a été déréglé, on peut remonter une partie de l'équilibre, mais tout récupérer là je suis nettement plus septique.
Le mangeur régulé c'est un peu un super héros de la bouffe qui ne fléchit jamais sur ses sensations, ne se laisse pas avoir (ou très peu) par ses émotions et tout ce qui l'entoure et qui du coup ne le reporte pas sur son alimentation.
Plus j'avance et plus je me dis que ce mangeur régulé est un idéal qui n'est pas une norme au final et me dire sans cesse "un mangeur régulé lui ferai ci ou ça" je ne trouve pas vraiment ça plus zen et déculpabilisant qu'un régime où "il faut" manger ci ou ça.
Et peut on devenir, acquérir une chose qui semble innée pour une minorité des gens? J'ne doute fortement... une fois que ça a été déréglé, on peut remonter une partie de l'équilibre, mais tout récupérer là je suis nettement plus septique.
2512
trashrap a écrit:
Oui, et puis le mangeur soumis aux diktats des normes extérieures (restriction cognitive), au lieu de comparer "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein", il compare "plaisir" et "culpabilité", du fait des normes qu'il est censé respecter, sans qu'elles correspondent ni à son appétit ni à ses envies ni à ses besoins.
S'arreter de manger parce qu'on n'a plus faim et qu'on n'a pas envie d'avoir du mal à digérer, c'est juste normal. S'arreter de manger alors qu'on a encore faim, parce qu'on a peur de grossir ou parce qu'on a "entendu que", c'est juste idiot... on finira de toute facon par "craquer", avec les résultats qu'on connait tous ici!
le mangeur régulé qui ne prend pas fromage et dessert parce que "ça ferait trop" a pesé le pour et le contre entre "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein" , alors que chez le mangeur non-régulé, va s'ajouter au "plaisir du palais" certains besoins psychologiques (un besoin de réconfort par la nourriture ou une volonté de se camoufler dans ses rondeurs, par exemple).
Oui, et puis le mangeur soumis aux diktats des normes extérieures (restriction cognitive), au lieu de comparer "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein", il compare "plaisir" et "culpabilité", du fait des normes qu'il est censé respecter, sans qu'elles correspondent ni à son appétit ni à ses envies ni à ses besoins.
S'arreter de manger parce qu'on n'a plus faim et qu'on n'a pas envie d'avoir du mal à digérer, c'est juste normal. S'arreter de manger alors qu'on a encore faim, parce qu'on a peur de grossir ou parce qu'on a "entendu que", c'est juste idiot... on finira de toute facon par "craquer", avec les résultats qu'on connait tous ici!
50 ans
à la maison !
10072
reinette81 a écrit:
Non, je ne trouve pas que ce soit l'exception. C'est peut-être de moins en moins facile à cause du mode de vie, de la crise, mais ça reste la "norme".
reinette81 a écrit:
Le mangeur régulé c'est un peu un super héros de la bouffe qui ne fléchit jamais sur ses sensations, ne se laisse pas avoir (ou très peu) par ses émotions et tout ce qui l'entoure et qui du coup ne le reporte pas sur son alimentation.
Plus j'avance et plus je me dis que ce mangeur régulé est un idéal qui n'est pas une norme au final et me dire sans cesse "un mangeur régulé lui ferai ci ou ça" je ne trouve pas vraiment ça plus zen et déculpabilisant qu'un régime où "il faut" manger ci ou ça.
Tu confonds le mangeur régulé et le mangeur sous contrôle, ce qui n'a rien à voir, justement. Le mangeur régulé ne répercute pas ses émotions sur son alimentation, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en ressent pas ! Mais il compense par autre chose(il fait du sport, pratique un art, fait du ménage à outrance, boit... ou a plusieurs méthodes de décompressions pas forcément visibles).
reinette81 a écrit:
Et peut on devenir, acquérir une chose qui semble innée pour une minorité des gens? J'ne doute fortement... une fois que ça a été déréglé, on peut remonter une partie de l'équilibre, mais tout récupérer là je suis nettement plus septique.
Je ne sais pas. Peut-être que oui, peut-être que non, ça dépend de chacun ! on peut redevenir un mangeur régulé ou s'en approcher seulement. Le principal, c'est de trouver son équilibre.
Il ya quand même une question qui me chiffonne... ce mangeur régulé, c'est pas l'utopie? Je veux dire que je pense qu'ils sont vraiment très rares et que la société y est pour beaucoup, nos modes de vie et alimentations. Du coup le mangeur régulé c'est une exception à laquelle au final tout le monde en RA veut accéder. Et ça ça me pose soucis quand même.
Non, je ne trouve pas que ce soit l'exception. C'est peut-être de moins en moins facile à cause du mode de vie, de la crise, mais ça reste la "norme".
reinette81 a écrit:
Le mangeur régulé c'est un peu un super héros de la bouffe qui ne fléchit jamais sur ses sensations, ne se laisse pas avoir (ou très peu) par ses émotions et tout ce qui l'entoure et qui du coup ne le reporte pas sur son alimentation.
Plus j'avance et plus je me dis que ce mangeur régulé est un idéal qui n'est pas une norme au final et me dire sans cesse "un mangeur régulé lui ferai ci ou ça" je ne trouve pas vraiment ça plus zen et déculpabilisant qu'un régime où "il faut" manger ci ou ça.
Tu confonds le mangeur régulé et le mangeur sous contrôle, ce qui n'a rien à voir, justement. Le mangeur régulé ne répercute pas ses émotions sur son alimentation, ce qui ne veut pas dire qu'il n'en ressent pas ! Mais il compense par autre chose(il fait du sport, pratique un art, fait du ménage à outrance, boit... ou a plusieurs méthodes de décompressions pas forcément visibles).
reinette81 a écrit:
Et peut on devenir, acquérir une chose qui semble innée pour une minorité des gens? J'ne doute fortement... une fois que ça a été déréglé, on peut remonter une partie de l'équilibre, mais tout récupérer là je suis nettement plus septique.
Je ne sais pas. Peut-être que oui, peut-être que non, ça dépend de chacun ! on peut redevenir un mangeur régulé ou s'en approcher seulement. Le principal, c'est de trouver son équilibre.
50 ans
à la maison !
10072
aurelie3367 a écrit:
tout le monde dans notre société est soumis à cette notion de culpabilité, sauf que plus on est gros, plus cette culpabilité pèse et moins la notion de plaisir et de bien-être compte.
trashrap a écrit:
Oui, et puis le mangeur soumis aux diktats des normes extérieures (restriction cognitive), au lieu de comparer "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein", il compare "plaisir" et "culpabilité", du fait des normes qu'il est censé respecter, sans qu'elles correspondent ni à son appétit ni à ses envies ni à ses besoins.
S'arreter de manger parce qu'on n'a plus faim et qu'on n'a pas envie d'avoir du mal à digérer, c'est juste normal. S'arreter de manger alors qu'on a encore faim, parce qu'on a peur de grossir ou parce qu'on a "entendu que", c'est juste idiot... on finira de toute facon par "craquer", avec les résultats qu'on connait tous ici!
le mangeur régulé qui ne prend pas fromage et dessert parce que "ça ferait trop" a pesé le pour et le contre entre "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein" , alors que chez le mangeur non-régulé, va s'ajouter au "plaisir du palais" certains besoins psychologiques (un besoin de réconfort par la nourriture ou une volonté de se camoufler dans ses rondeurs, par exemple).
Oui, et puis le mangeur soumis aux diktats des normes extérieures (restriction cognitive), au lieu de comparer "plaisir du palais" et "déplaisir du trop-plein", il compare "plaisir" et "culpabilité", du fait des normes qu'il est censé respecter, sans qu'elles correspondent ni à son appétit ni à ses envies ni à ses besoins.
S'arreter de manger parce qu'on n'a plus faim et qu'on n'a pas envie d'avoir du mal à digérer, c'est juste normal. S'arreter de manger alors qu'on a encore faim, parce qu'on a peur de grossir ou parce qu'on a "entendu que", c'est juste idiot... on finira de toute facon par "craquer", avec les résultats qu'on connait tous ici!
tout le monde dans notre société est soumis à cette notion de culpabilité, sauf que plus on est gros, plus cette culpabilité pèse et moins la notion de plaisir et de bien-être compte.
2513
C'est intéressant ; ton intervention, trashrap, porte à la réflexion.
Il se trouve que dans mon cas très personnel, j'ai eu à (ré)apprendre à mettre mes frustrations (quelles qu'elles soient) de côté pour enfin me mettre sur le chemin de l'âge adulte. Et parce que j'ai associé le "manger" émotionnel/doudou à l'emprise de ma mère sur moi et donc à ma position d'enfant, j'en ai fait un élément de l'enfance. Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). D'où je cherche à étoffer ma perception du sujet.
Il se trouve que dans mon cas très personnel, j'ai eu à (ré)apprendre à mettre mes frustrations (quelles qu'elles soient) de côté pour enfin me mettre sur le chemin de l'âge adulte. Et parce que j'ai associé le "manger" émotionnel/doudou à l'emprise de ma mère sur moi et donc à ma position d'enfant, j'en ai fait un élément de l'enfance. Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). D'où je cherche à étoffer ma perception du sujet.
N
choupinette:
"Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). "
je comprend pas la phrase :cry:
"Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). "
je comprend pas la phrase :cry:
49 ans
Paris
9874
nioki a écrit:
Je crois que chapinette veut dire qu'elle associe l'enfance au besoin de réconfort et l'âge adulte au contrôle de soi... conception que je comprends très bien car je l'ai longtemps partagée!
Je plussoie aussi trash (argumentativement très en forme!) sur la question des mangeurs régulés: ce ne sont pas des surhommes mais tout le contraire, des gens qui ne contrôlent rien car ils laissent avec confiance leur corps le faire (pas le genre à lire des étiquettes de calories). Dans mon entourage je les trouve majoritaires, en particulier (mais pas seulement) du côté des hommes. Et bien sûr, HEUREUSEMENT, la quasi totalité des enfants! dont on devrait s'inspirer plutôt que de les obliger à finir leur assiette!
choupinette:
"Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). "
je comprend pas la phrase :cry:
"Par conséquent, je perçois le rejet des restrictions cognitives comme une émanation de l'enfance mais je sais que cette vision ne colle pas sans quoi vous seriez nombreuses ici à rester au stade d'enfant (et je peux constater que ce n'est pas le cas). "
je comprend pas la phrase :cry:
Je crois que chapinette veut dire qu'elle associe l'enfance au besoin de réconfort et l'âge adulte au contrôle de soi... conception que je comprends très bien car je l'ai longtemps partagée!
Je plussoie aussi trash (argumentativement très en forme!) sur la question des mangeurs régulés: ce ne sont pas des surhommes mais tout le contraire, des gens qui ne contrôlent rien car ils laissent avec confiance leur corps le faire (pas le genre à lire des étiquettes de calories). Dans mon entourage je les trouve majoritaires, en particulier (mais pas seulement) du côté des hommes. Et bien sûr, HEUREUSEMENT, la quasi totalité des enfants! dont on devrait s'inspirer plutôt que de les obliger à finir leur assiette!
N
poupoule : merci d'avoir éclairé ma lanterne je comprend mieux :)
moi dans mon entourage tout le monde est régulé il y a pas de gros ni de maigre les gens ont un poids je crois normal.
Je vois mon fiancé par exemple il mange que quand il a faim parfois il mange rien de la journée parce que "pas faim" mais il boit des soda et du thé glacé et seulement vers 19h il se fait un gros plat car la faim commence a venir.
moi dans mon entourage tout le monde est régulé il y a pas de gros ni de maigre les gens ont un poids je crois normal.
Je vois mon fiancé par exemple il mange que quand il a faim parfois il mange rien de la journée parce que "pas faim" mais il boit des soda et du thé glacé et seulement vers 19h il se fait un gros plat car la faim commence a venir.
42 ans
très au sud
7915
Et bien nous ne devons pas vivre dans le même pays Poupoule! :shock:
Et ces messieurs justement sont de plus en plus nombreux à "faire attention". À chaque fois que je mange avec des personnes je constate majoritairement des mangeurs en restriction et très peu de régulés.
Il y a ceux qui sont au régime carrément, ceux qui font attention, ceux qui font des cures "pour la forme" type monodiète, ceux qui vont compenser un gueuleton par du sport, ceux qui ne gardent jamais un aliment "dangereux" à la maison, ceux qui finissent systématiquement les assiettes des enfants etc etc etc...
Pour ce qui est de l'enfance oui jusqu'à un âge assez jeune il y a beaucoup et très majoritairement des mangeurs régulés, mais cela se perd à l'âge adulte jusqu'à devenir l'exception. Le mangeur régulé est un peu le nouveau mythe de l'innocence transposé dans l'alimentation, une sorte de "vendredi ou la vie sauvage". C'est un peu comme si l'on voulait retrouver cet état d'avant, cet état inné que l'on a perdu, un peu comme un don qu'on avait mais qui a disparu en grandissant. Mais peut on revenir à cet état...? Et n'idéalise t on pas cet état aussi? Car après tout pendant l'enfance ce sont les adultes qui gèrent l'alimentation...
Et quand on voit certaines personnes qui se font même opérer pour tenter de retrouver dans leur corps les sensations et se rapprocher du mangeur régulé, ça me laisse pensive...
Par contre dans les sociétés non occidentales là oui le mangeur régulé est majoritaire.
Et ces messieurs justement sont de plus en plus nombreux à "faire attention". À chaque fois que je mange avec des personnes je constate majoritairement des mangeurs en restriction et très peu de régulés.
Il y a ceux qui sont au régime carrément, ceux qui font attention, ceux qui font des cures "pour la forme" type monodiète, ceux qui vont compenser un gueuleton par du sport, ceux qui ne gardent jamais un aliment "dangereux" à la maison, ceux qui finissent systématiquement les assiettes des enfants etc etc etc...
Pour ce qui est de l'enfance oui jusqu'à un âge assez jeune il y a beaucoup et très majoritairement des mangeurs régulés, mais cela se perd à l'âge adulte jusqu'à devenir l'exception. Le mangeur régulé est un peu le nouveau mythe de l'innocence transposé dans l'alimentation, une sorte de "vendredi ou la vie sauvage". C'est un peu comme si l'on voulait retrouver cet état d'avant, cet état inné que l'on a perdu, un peu comme un don qu'on avait mais qui a disparu en grandissant. Mais peut on revenir à cet état...? Et n'idéalise t on pas cet état aussi? Car après tout pendant l'enfance ce sont les adultes qui gèrent l'alimentation...
Et quand on voit certaines personnes qui se font même opérer pour tenter de retrouver dans leur corps les sensations et se rapprocher du mangeur régulé, ça me laisse pensive...
Par contre dans les sociétés non occidentales là oui le mangeur régulé est majoritaire.
49 ans
Paris
9874
nioki a écrit:
Pareil pour mon homme! il saute sans problème certains repas, parfois mange double, parfois rien, parfois du coca, et le poids ne varie jamais.
Le mangeur régulé n'est pas régulé au sens d'une horloge, en fait il fait des "écarts" en permanence mais c'est la somme de tout ça qui est nulle.
D'où mon insupportation des conseils diététiques qui continuent de recommander "l'équilibre" sur un repas!!! c'est sur une semaine ou 10 jours qu'on devrait regarder!
poupoule : merci d'avoir éclairé ma lanterne je comprend mieux :)
moi dans mon entourage tout le monde est régulé il y a pas de gros ni de maigre les gens ont un poids je crois normal.
Je vois mon fiancé par exemple il mange que quand il a faim parfois il mange rien de la journée parce que "pas faim" mais il boit des soda et du thé glacé et seulement vers 19h il se fait un gros plat car la faim commence a venir.
moi dans mon entourage tout le monde est régulé il y a pas de gros ni de maigre les gens ont un poids je crois normal.
Je vois mon fiancé par exemple il mange que quand il a faim parfois il mange rien de la journée parce que "pas faim" mais il boit des soda et du thé glacé et seulement vers 19h il se fait un gros plat car la faim commence a venir.
Pareil pour mon homme! il saute sans problème certains repas, parfois mange double, parfois rien, parfois du coca, et le poids ne varie jamais.
Le mangeur régulé n'est pas régulé au sens d'une horloge, en fait il fait des "écarts" en permanence mais c'est la somme de tout ça qui est nulle.
D'où mon insupportation des conseils diététiques qui continuent de recommander "l'équilibre" sur un repas!!! c'est sur une semaine ou 10 jours qu'on devrait regarder!