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Linecoaching, arnaque et déception..

51 ans 35 10308
saralou a écrit:
Je trouve très intéressant que tu reviennes parler ici, honnetement les échanges sont parfois un peu durs, mais je pense quand meme qu'on peut parler, meme  
si les gens qui te répondent ne pensent pas comme toi, n'oublient pas que cela n'est juste qu'un autre angle de vue, c'est pas une vérité universelle, c'est juste des pistes, des échanges. :D

Je suis tout à fait d'accord, pour ma part c'est la seule prétention que j'ai, donné des pistes et échanger sur des expériences. Tu vois Mathilde ton expérience m'intéresse beaucoup même si je ne suis pas sûre de pouvoir t'aider parce que tu es dans une situation que je ne connais pas, et que réfléchir avec toi à la façon dont tu pourrais (ou non, je ne sais pas) intégrer les principes de la RA avec tes contraintes ça m'intéresse, et ça m'aide aussi à remettre ma propre expérience en perspective.
M
47 ans Ici et là... 2051
Le diabète est une maladie très complexe qui doit pratiquement être traité au cas par cas car chaque personne réagit pas forcément de la même manière au même traitement.

Je suis vraiment désolée pour ton oncle Trashrap. Le passage des cachets aux piqures est un passage délicat. Même pour une future grossesse mon endocrino ne voulait pas, il pensait que ce n'était pas le moment, je l'ai fait quand même car l'envie d'un bébé était trop grande mais ça m'a fait prendre 20 kg donc finalement il avait peut être raison. Dès que je suis repassée aux cachets j'ai perdu du poids, malheureusement pas tout ce que j'avais pris. Maintenant vu le déséquilibre actuel je suis repassée sous insuline mais j'ai très peur pour mon poids. En général, du moins maintenant, les diabéto essaie de laisser au maximum les diabétiques sous comprimés et ne les mettent sous insuline que quand les cachets deviennent inefficaces ou pour une grossesse. Mais pour ton oncle si le passage a été fait il y a longtemps peut être que les protocoles étaient différents et qu'il aurait pu rester sous cachets. C'est dramatique ce genre de truc, tu fais confiance au médecins et ils te font du mal en croyant bien faire.

Je pense qu'il y a eu entre nous une incompréhension sur les termes employés. Une hypo c'est un malaise dû à une maladie et le signe que tu manques de sucre et rien d'autre. Par contre la sensation de faim est déclanché par une baisse de la glycémie, baisse qui existe mais qui ne peut pas être considérée comme une hypo.
Désolée d'avoir été si dure mais franchement les hypo j'ai horreur de ça et je mets du temps à m'en remettre. La 1ère j'ai cru mourir vu que je ne savais pas ce que c'était et que mon doc de l'époque ne m'avait expliqué ni les symptomes ni que ça pouvait m'arriver. Je me sentais aussi molle qu'une serpillère et en plus je savais pas ce que je devais faire, si je pouvais/devais manger normalement ou qqch de particulier. Entendre de ta peur que cet état serait "normal" et juste un signe de faim ça m'a fait réagir, peut être trop fort et trop vite.

Saralou > le lacher prise, ça sera sans doute cela le plus dur pour moi, je suis toujours dans le controle et dans la peur de l'échec et perdre le controle me fait très peur. J'ai réussi à travailler sur le perfectionnisme, mais jusqu'à présent ce ne sont que des choses "sans importance" que j'ai réussi à travailler du style mettre une machine à laver en route alors qu'il y avait du linge sale dans la panière de la salle de bain, ou ne laver que les assiettes dans l'évier en laissant les casseroles pour le lendemain...

Je sais que ce n'est pas grave de devoir perdre du poids, mais le fait est que je ne parviens pas à en perdre, même en faisant les régimes recommandés par l'endocrino. Car effectivement pour moi l'important est de perdre la maintenant tout de suite, juste le temps de tomber enceinte par la PMA et si je reprends ce poids après c'est pas grave. Mais d'après l'endocrino j'aurais peut être un blocage psychologique au fait de perdre du poids.

Angia et Mamykro > effectivement il faut déjà que je parvienne a ré-équilibrer le diabète mais si je suis venue ici après ma longue absence c'est à cause de ce que m'a dit la diet à l'hopital, de travailler mon comportement alimentaire, et également de ce que m'a dit la diabéto, à savoir que l'insuline risquait de me faire encore prendre du poids, ce qui serait catastrophique.

Mais une partie du déséquilibre est lié à ce que je mange donc peut être qu'en faisant un travail sur mon alimentation cela m'aidera dans l'équilibre du diabète.

Mamykro > j'ai parlé un peu plus avant de mon rapport à la nourriture, à la faim et aux raisons pour lesquelles je mange. N'était ce pas assez détaillé ? Concernant mes évictions alimentaires il n'y en a pas, même pour le diabète aucun aliment ne m'a été interdit à part les boissons sucrées que je remplace par du light.
Je ressens la faim, mais je n'attends pas d'avoir faim pour manger.
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).
M
47 ans Ici et là... 2051
Angia a écrit:
saralou a écrit:
Je trouve très intéressant que tu reviennes parler ici, honnetement les échanges sont parfois un peu durs, mais je pense quand meme qu'on peut parler, meme si les gens qui te répondent ne pensent pas comme toi, n'oublient pas que cela n'est juste qu'un autre angle de vue, c'est pas une vérité universelle, c'est juste des pistes, des échanges. :D

Je suis tout à fait d'accord, pour ma part c'est la seule prétention que j'ai, donné des pistes et échanger sur des expériences. Tu vois Mathilde ton expérience m'intéresse beaucoup même si je ne suis pas sûre de pouvoir t'aider parce que tu es dans une situation que je ne connais pas, et que réfléchir avec toi à la façon dont tu pourrais (ou non, je ne sais pas) intégrer les principes de la RA avec tes contraintes ça m'intéresse, et ça m'aide aussi à remettre ma propre expérience en perspective.


Je vous parlais de mon expérience ici il y a 8 ans, depuis j'ai surement muri, j'ai vécu des choses qui m'ont changé et je ne m'attends plus à trouver ici les mêmes choses. Je pense que quand je me suis inscrite mes préoccupations étaient toute autre et que j'ai vu le forum un peu comme un "sauveur". C'était sans doute un peu trop irréaliste et j'ai été déçue. Maintenant c'est différent, je connaissais la RA avant de venir vous re-parler donc je ne la considères plus comme une méthode miracle mais comme une idée à creuser. Donc je creuse et si vous voulez vous pouvez creuser avec moi lol
51 ans 35 10308
Mathilde76 a écrit:
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).

Tu dis que tu as un suivi psy (assez important même si je comprends bien), est-ce que c'est quelque chose que tu as abordé avec eux?
M
47 ans Ici et là... 2051
Angia a écrit:
Mathilde76 a écrit:
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).

Tu dis que tu as un suivi psy (assez important même si je comprends bien), est-ce que c'est quelque chose que tu as abordé avec eux?


Je vois une psychiatre, rencontrée au CMP puis dans le privé maintenant, toutes les 3 semaines pour ma dépression, elle renouvelle mes médoc mais elle n'est pas spécialisée dans les troubles alimentaires. En parallèle je vois une psychologue toutes les semaines au CMP, mais elle non plus ne peut pas trop m'aider sur les troubles alimentaires et personne au CMP n'a de formation dans ce domaine. Je vois une psychiatre cognitivo-comportementaliste pour mon perfectionnisme mais elle est trop débordée pour me voir régulièrement du coup on avance doucement et je n'ai pas parlé d'une prise en charge alimentaire avec elle (à demander à la prochaine consult). Enfin je vois une psychologue qui pratique l'EMDR pour traiter les traumatismes que j'ai vécu et pas digérer pendant mon enfance. Certains de ces traumatismes expliquent peut être en partie mon obésité et ma prise de poids, mais je ne pensent pas que je puisse travailler avec elle spécifiquement sur les troubles alimentaires. Donc en gros ils connaissent tous mon problème de poids, ils savent tous que j'ai des problèmes avec les régimes mais aucun ne peut m'aider réellement à travailler dessus.
51 ans 35 10308
Mathilde76 a écrit:
Je vois une psychiatre, rencontrée au CMP puis dans le privé maintenant, toutes les 3 semaines pour ma dépression, elle renouvelle mes médoc mais elle n'est pas spécialisée dans les troubles alimentaires. En parallèle je vois une psychologue toutes les semaines au CMP, mais elle non plus ne peut pas trop m'aider sur les troubles alimentaires et personne au CMP n'a de formation dans ce domaine. Je vois une psychiatre cognitivo-comportementaliste pour mon perfectionnisme mais elle est trop débordée pour me voir régulièrement du coup on avance doucement et je n'ai pas parlé d'une prise en charge alimentaire avec elle (à demander à la prochaine consult).

En fait (je réfléchis un peu tout haut, hein), mais comme tu parles de "se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement" je me demande si la question ne dépasse pas les simples (enfin, si je peux dire) troubles alimentaires. Je me demande si en effet le psychiatre cognitivo-comportementaliste ne pourrait pas t'aider, c'est dommage que tu ne puisses pas la voir plus souvent. Tu penses que tu pourrais aborder le sujet avec elle? La connaissance et le respect de la satiété pour moi ça n'est pas qu'une question alimentaire, ça a aussi des liens avec la satisfaction/le plaisir, et aussi avec le besoin de contrôle, de façon plus générale. Tu vois ce que je veux dire?
M
47 ans Ici et là... 2051
Je pense que je peux aborder le sujet, au pire elle me conseillera peut être quelqu'un si elle ne peut pas me suivre...

Quelqu'un, désolée j'ai zappé son pseudo, disait que son psy lui déconseillé la RA et elle se demandait si ce refus n'était pas lié à ses autres troubles et qu'une fois qu'elle les auraient réglé elle serait en quelque sorte prête pour la RA... Finalement c'est peut être un peu le cas pour moi aussi, ce ne serait pas mon caractère qui m'empècherait de la faire mais les troubles psy autres qui me bloqueraient.
49 ans région parisienne 5831
Mathilde76 a écrit:
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).


Ce genre de chose est travaillé en RA. D'ailleurs, zermati en parle dans maigrir sans régime. Là tout de suite, il me faudrait relire le passge pour t'en dire plus, mais si quelqu'un s'en souvient...
45 ans 1114
mamykro a écrit:
Mathilde76 a écrit:
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).


Ce genre de chose est travaillé en RA. D'ailleurs, zermati en parle dans maigrir sans régime. Là tout de suite, il me faudrait relire le passge pour t'en dire plus, mais si quelqu'un s'en souvient...


En effet.
Évidemment j'ai prêté le bouquin à une amie donc là tout de suite...

Par contre j'ai des réminiscences, vu que je l'ai lu il y a peu.

Mathilde: tu as toujours eu besoin de t'alimenter de cette manière?
R
40 ans 835
Je réponds la suite de l'autre topic ici. Topic que je n'avais pas déterré, et qui l'a vraisemblablement été juste pour montrer que LC n'est pas une arnaque. Croyez ce que vous voudrez, mais à mes yeux je pense que ça en est une, cf les explications du 1er post du fil. C'est pas moi qui ait déterré l'autre post, c'est poupoule pour toute information (c'est pas pour pointer du doigt quelqu'un, si vous ne me croyez pas regardez les dates des posts).

Z et A n'ont pas inventé la RA. Néanmoins c'est eux qui n'ont démocratisée, commercialisée, popularisée, prenez le mot que vous voulez, en france. La RA existe depuis pas mal d'années dans les pays anglosaxons, mais VLR étant un site français à la base, je partais du principe que personne n'a lu des bouquins de resch ou tribole, si? Mea culpa si c'est le cas...peut être que oui y en a qui sont américains sur le site, y en a peut être même de nouvelle zélande?
M'enfin ici, sur ce site, quand on parle de RA c'est bien spécifié "celle du gros", donc non, je ne vois pas en quoi je me contredis cocagne.

Toad, t'avais une question?
M
47 ans Ici et là... 2051
Moi qui pensait être la seule à penser ça...

Non je ne pense pas avoir toujours ressenti cela, je serais incapable de savoir quand ca a commencé je me rappelle juste quand j'en ai pris conscience grâce a certaines choses lues sur le forum. Par contre je ne sais pas d'ou vient ce besoin ni comment lutter contre
R
40 ans 835
Citation:
Moi qui pensait être la seule à penser ça...

Pardon Mathilde, tu pensais être seule à penser quoi? Je suis remontée en arrière mais je ne vois pas ce que tu veux dire là.
49 ans région parisienne 5831
Je crois que Mathilde parle du fait qu'elle confond la satiété avec la sensation d'estomac plein. C'est quelque chose que l'on travaile en RA: savoir reconnaitre ses sensation, et savoir s'arreter de manger quand on n'a plus faim et non quand notre estomac est plein à craquer.

Un des exercices que tu peux faire, c'est décortiquer tes sensations quand tu manges. Quand tu as très faim, ce que tu manges te semble très très bon, et puis, au fur et à mesure, c'est de moins en moins bon: et là, tu sais que tu arrives à satiété, même si ton estomac n'est pas rempli.

Bon, je n'explique sans doute pas très bien... J'espère que tu as compris quand même! Ce genre d'exercice peut être fait même avec un diabèt.
R
40 ans 835
Citation:
Un des exercices que tu peux faire, c'est décortiquer tes sensations quand tu manges. Quand tu as très faim, ce que tu manges te semble très très bon, et puis, au fur et à mesure, c'est de moins en moins bon: et là, tu sais que tu arrives à satiété, même si ton estomac n'est pas rempli.

Pour moi ça n'a pas marché, c'est justement LE truc qui maintenait la restriction cognitive, parce qu'a force de décortiquer, on intellectualise de trop et ce malgré nous, et au final (en tout cas moi) je me disais "je suis à satiété" alors que j'avais encore faim.

Pour certaines ça marche. Si t'as jamais essayé Mathilde, ça vaut peut être le coup d'essayer... Ceci dit tu dis que t'as essayé la RA du gros, et décortiquer ses sensations c'est la base. Bon à vrai dire j'en sais rien, à toi de voir.
M
47 ans Ici et là... 2051
Je parlais de devoir manger jusqu'à me sentir pleine pour me sentir bien et donc du paradoxe de devoir me sentir mal physiquement pour me sentir bien psychologiquement.

Ton exercice parait intéressant mamykro mais je ne sais pas si j'y arriverais seule parce que je dirais que parfois je fais un repas suffisant et qui me fait plaisir mais en sortant de table je n'ai pas cette sensation de plein du coup je ne peux pas m'empêcher de manger même si je sais que c'est trop.
B I U