Mamykro, aucune honte à avoir à mon goût, mais merci de remettre en avant mes questions car la réponse m'intéresse. :D
D'ailleurs, j'en profite aussi pour remettre ma petite avancée du moment et ce que j'ai répondu à Angele. ;)
papille a écrit:Et un nouveau pas de franchi pour moi: ce weekend j'ai dansé en public :D
Angele1306 a écrit:Moi je n'ose plus danser.
Heureusement, dans ma tranche d'âge les occasions se font rares... mais quand il y en a je n'y vais pas.
C'est triste, parce que "avant" j'étais la Travolta de la bande, l'ouvreuse de piste professionnelle et même un peu DJ à mes heures. Et que j'adore toujours le rock, la pop et la dance ; j'en écoute tout le temps et je danse dans ma tête.
Mais je m'imagine mon gros corps se dandinant au milieu des "normales", comme un ours parmi des gazelles... et je ne peux pas :(
C'est carrément dommage en effet, même si je comprends cette retenue !
Je trouve que danser en dehors de codes (choré, danses typiques) ou de caricature (danser en déconnant) demande une grande liberté.
J'ai observé une femme qui s'est mise à danser seule sur une musique qu'elle adorait, au début en déconnant et en faisant rire, en regardant aussi les gens autour, on sentait que ce n'était pas évident, et ensuite, elle s'est vraiment "mise" dans la musique je crois car elle a commencé à mouvoir son corps au rythme de la musique et de son plaisir, c'était extrêmement beau et intéressant à observer. Je crois que si on est en dehors de soi (à imaginer comment on est de l'extérieur) on passe à côté. Il faudrait pouvoir laisser de côté les visions supposées des autres et juste se recentrer. Après on doit pouvoir faire des aller retours j'imagine mais j'ai vraiment eu l'impression de ce mouvement en l'observant et c'était manifeste de voir le plaisir ressenti.
Qu'est-ce qui a changé ? Tu n'arrives plus à être à ce que tu vis en dansant ou tu étais déjà très sensible à comment les autres pouvaient réagir à ton enthousiasme mais maintenant tu imagines qu'ils dévalorisent ton image comme tu le fais pour toi même ?
Et donc les questions que tu cites sur le maillot de bain était adressé à
grrrrrognonne si elle repasse par là.
Sinon effectivement pour moi c'est différent ce que l'on ose pas par "idée du poids" et ce que l'on ne fait pas parce que physiquement ce ne serait pas forcément possible ou adapté.
Il y a des choses qui ne me sont pas accessibles, mais je le vis différemment que les choses qui le sont et que je n'ose pas.
A-nonyme, personnellement ce que tu dis me fait partiellement écho et ça m'a fait beaucoup de bien de départager la part "induite" par ma culture sur l'idée de la beauté, de la féminité, etc parce que ça m'a permis aussi de percevoir la part personnelle dans la recherche d'un idéal ou d'une image. Il y a un bain culturel global, plus ou moins prononcé selon les milieux, et il y a une sensibilité personnelle qui fait qu'on se l'approprie plus ou moins fort je crois.
Sur le être belle/être bien j'ai fait une vraie découverte en réalisant qu'avant c'était drôlement confondu pour moi.
Je me cite:
Citation: Ce n'est plus "je dois me sentir belle donc pour me sentir bien", c'est "je me sens bien, et je me sens autant réceptrice de plaisir que source potentielle de plaisir pour d'autres (sympathie, beauté, etc)".
(écrit dans ce roman perso auquel j'ai envie de rajouter un "petit" mot peut-être :D
http://www.vivelesrond.../forum/viewtopic_383311_15.htm )