j'en ai marre...

Lenore a écrit:

la dernière fois que j'ai osé dire que les nanas qui mettaient des talons pour aller en fac de bio c'était des poufs, mon copain a failli me massacrer sur place. Il dit que j'insulte la moitié des filles et que je suis (je cite) "une extrêmiste de la chaussure". La dernière fois que j'ai fait ça, je suis rentrée chez moi entre midi et deux pour changer de chaussures. je vais en cours, pas à un défilé de mode ou à un speed dating. Pour moi les talons c'est occasionnel: entretiens, soirées. et pi c'est tout...

massacrer sur place ???? :-k :-k :-k

deputee702 a écrit:

une manière de dire qu'il m'a fusillé du regard. Il a les yeux revolver, il a le regard qui tue...

non c'est un non violent :D

Elawan a écrit:


Je comprends ton point de vue mais pour moi c'est toujours dangereux de dire "unetelle elle fait pouf parce que...".

Chacun(e) s'habille comme il en a envie. Tous les choix sont valides, même si esthétiquement c'est pas ma tasse de thé. Je me sentais bien, moi, en pouliche compensée de 22 ans à la fac de droit à rouler du popotin avec mes 10 cm de talons. Et pourquoi pas ? pourquoi ça fait pute ? et puis c'est pas un mal, de "faire pute", si on a envie de s'habiller en pute ... ou masculine, ou confort, ou tout coton bio, ou hippie chic, ou tailleur-chignon, ou n'importe quoi d'ailleurs.

Etre un homme et avoir envie de mettre un cache-coeur = "pas viril, ça fait pédé" (alors que confondre absence de virilité et homosexualité, c'est gravement se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au fondement).

Avoir envie de s'habiller pouffe-parade = "chercher les emmerdes", "être vulgaire" = on glisse doucement vers le "ah bah si elle s'est fait violer elle l'a quand même un peu cherché" (je ne dis pas que tu dis ça attention c'est ce que malheureusement on entend souvent).



Pardon je m'éloigne de ton sujet mais j'étais obligée de réagir :p

oui ce jour là j'ai eu une réaction violente parce que j'étais excédée par Christina de Nouveau look pour une nouvelle vie. Mais j'ai changé de point de vue depuis hein! Par contre faut pas s'attendre à ce que je devienne Gabrielle Solis, surtout que je suis plutot comme Susan Mayer. Je ne suis pas non plus de celles qui pensent qu'une femme violée le mérite si elle a une tenue aguicheuse (non c'est non même les jambes écartées), j'ai failli l'être en mode garçon...

Elawan a écrit:


:snipersmile:
"Ma chériiiiiiiiiiiiiiiiie faut être féminine hein sinon les hommes ils vont pas se retourner sur toi !!!"
:2gunfire:

Et désolée pour la tentative de viol, c'est extrêmement violent et douloureux
:kiss: :kiss:

Lenore a écrit:

merci :kiss: je m'en suis rapidement remise, et c'était y a looooongtemps! Comme quoi même habillée en mec je faisais tourner les têtes!
dernier HS à propos de Christina: "mais une femme de ta morphologie doit porter des jean bootcut plutôt que des slims pour blablabla..."
comment te dire ma chére Christina que tes foutus jeans me tassent plus qu'autre chose...

En clair il n'a pas de problème avec ton corps mais avec ton image. Parce que ton image c'est ce que LUI montre de toi. En tant qu'ancien rond (tu mentionnes qu'il a été en surpoids), il ne semble pas réaliser qu'il a renoncé à la liberté de ne pas rentrer dans les normes, liberté que TOI tu as conservée.

Eh ben ça m'a l'air charmant tout ça, et très épanouissant pour toi.

La nana lambda, c'est pas celle qui sort direct de la boite de Barbie, avec la mini robe, les talons, le brushing et le maquillage qui se fait jamais la malle. La vraie femme, c'est pas du plastique, sans cerveau, sans sentiments, sans caractère, sans personnalité propre. Il veut une vraie femme ? Ben qu'il assume. Il t'a choisie et tu es une vraie femme, pas une Barbie.

Franchement, je crois que sur une "demande" pareille, je serais capable de faire un coup vache. Genre donner au gars la moitié de ce qu'il veut : il veut un changement total (fringues, comportement, etc), c'est parti. Mais plus question de me toucher parce que "Arrête, tu vas froisser ma robe !", "Arrête, mon brushing !", "Ah non, je ne peux pas faire ceci/cela, ça va abîmer ma manucure" et puis "Je voudrais une salade verte, sauce à part" :lol: Je ne connais pas un type qui supporterait ça au quotidien, sur du long terme.
Après il sera peut-être content de retrouver sa vraie femme, celle qui n'est pas en plastique.

Elawan dit: Citation:

Cliché colporté par l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours... :roll:

J'ai passé l'an dernier à Paris et j'ai vu de tout.

Et puis peu importe ce que "les Parisiennes" ou "les Islandaises" portent, déjà "les quelque chose" ça n'existe pas, et puis on parle de toi, pas d'elles.

Pour avoir été en cours un an sur Paris je peux confirmer que les parisiennes (et les parisiens) font en majorité très attention à leur apparence en effet. J'ai réussi à me choper des complexes rien qu'en allant quotidiennement en cours du coup :roll:

Mais purée c'est pas une vie d'être aussi attentif à son image et de vérifier auprès des autres qu'on est bien conforme esthétiquement. Je vis à la campagne à présent, et enfin les gens s'habillent comme il le sentent. Il y a quelques fashion victims, parce que ça leur plait de faire attention, mais la très grande majorité s'habille tel que tu le décris : plutôt décontracté/pratique.

La ville, ça rend fou :shock:

Citation:

Une des raison qui fait que je suis bien mieux à Londres qu'à Paris : de façon générale les anglais font ce dont ils ont envie alors que beaucoup de français sont obsédés par ce qu'on va penser d'eux.
Désolée pour le HS

sandydidou a écrit:

HS peut-être mais c'est intéressant! on dirait que c'est "culturel" de faire attention à ce qu'on dit de nous. Aux Comores c'est pareil...

Elawan a écrit:

Je ne sais pas si c'est culturel ou familial, mais j'ai simplement remarqué que c'était plus ou moins marqué dans certaines familles puis dans certains pays. C'est une question qui m'interpelle énormément depuis que j'ai réalisé que j'avais été élevée par une mère complètement obsédée de l'image qu'elle peut renvoyer et par ce que les autres vont penser d'elle. Préoccupation qu'elle m'a transmise -et j'ai bien conscience qu'elle est prisonnière et victime de cet état de fait- et que je combats maintenant depuis une vingtaine d'années.